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Du coq à l'âne...

Je suis une spécialiste de cette figure de rhétorique. J'écoute mon interlocuteur mais pendant ce temps, je pense à tout autre chose. Quand il finit sa phrase, j'enchaîne directement sur un tout autre sujet, comme s'il avait suivi mon cheminement de pensées... 

Hier ça a donné :
glu : "je lui ai fait passer le sucre pour son café"
ba : "et nounou elle m'a dit que confipote était trop crétine et que..."

(pour les besoins d'anonymat, les prénoms ont bien entendu été changés...) 

Commentaires

  • Glu sait tout de nos secrets et tout sur confipote ?!!
    sinon au salon de coiffure, ma collègue ne disait pas du coq à l'âne mais du coq à l'ail ... oui des fois les journées étaient longues.

  • Dans le même genre (celui des gens qui pensent plus vite qu'ils ne parlent), il y a le "et alors", pareil mais en monolatéral - ou comment sauter du coq à l'âne avec soi-même.

    Personne 1 : "Oui, Machin a acheté un Truc, et il est content, mais moi je pense que les Bidules c'est mieux, parce que la tige est plus grande, d'ailleurs..." (la langue renonce à exprimer toute la complexité du problème, enclanchement du mode cogitage silencieux)

    Personne 2 : "..."

    Personne 2 : "..."

    Personne 2 : "..."

    Personne 2 : "... et alors ? "

    Personne 1 : (cédant à la pression, la langue reprend au fil de la pensée actuelle pour mettre les choses au clair) "Ben Chose est vraiment au courant de tout, c'est dingue".

    Ca arrive aussi parfois chez les gens très bavards : au bout d'un moment, l'appareil parleur ne suit plus...

  • @zanonym : non non, juis dispas touttout komêm... mais ça, je lui avais raconté !!

    @M-H : oui c'est vrai !! y a des fois je finis mes phrases dans ma tête !!!
    chuis dingotte je crois...
    :oD

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