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Blog me tender

  • le périple aura duré 10 ans

    Ce week-end, je me suis rendu-compte que ça allait faire 10 ans que j'avais commencé le carnet de mon changement de tome de vie.

    Et comme il est très facile de donner des significations symboliques aux périodes décennales, j'ai pensé qu'il serait temps que mon voyage se termine ? Après tout, si je n'avais pas idée de ma destination quand j'ai commencé à raconter ce périple ici, il me semble qu'aujourd'hui, elle se dessine de plus en plus clairement.

    Bizarrement, alors que j'ai l'impression d'avoir déjà raconté toute l'histoire ou presque, je me suis dit qu'il fallait, ne serait-ce que pour moi, finir au moins ce tome.

    Alors, voilà, c'est ma décision pour les semaines à venir. ça et changer l'aspect moche de ce blog daté. Parce que ces derniers mois, j'ai écrit écrit écrit écrit mais rien publié. Ce n'est pas grave en soi, c'est juste que j'aime bien savoir qu'il y a un endroit où tout est rangé et classé.

     

    Alors c'est parti, en route pour la ligne d'arrivée !

     

  • Les boucles



    Il y a celles de mes cheveux : trop nombreuses et indisciplinées, elles sont un peu (complètement ?) le reflet de mon intérieur et des pensées qui s'y agitent.

    Il y a celles que je fais pour que tiennent bien mes converse, premières chaussures achetées post-envolée vers la vie avec juste moi-même.

    Il y a celle qui permet de fermer les valises que je ne cesse de faire pour mieux les défaire après mes voyages qui paraissent si nombreux à mon entourage mais pas à moi, qui ai attendu si longtemps avant d'explorer le monde et ses cultures alors que je crois que je suis née pour ça et quasi rien d'autre.

    Il y a celle qui va me permettre de finir 10 années de voyage justement. Un voyage immobile et intérieur. Entre moi et moi, un passage de relais. Toujours moi mais une autre moi, qui ai retrouvé le sourire un peu plus souvent et un peu plus profondément. Pas juste celui de façade, empli de la peur et de l'indécision. Et de la gêne à l'idée de partager tout ça, aussi.
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  • Lumière

    Dans le merdier pourri qu'est mon boulot depuis un trimestre environ, je peux quand même profiter de quelques lumières dorées, chaudes et bienveillantes.

    Parmi elles mon chef, cet homme étonnant qui ne laisse rien passer : les fautes de frappe, les notes rédigées à la va vite parce que j'ai la flemme, les infos que je ne lis plus par manque de temps et d'envie, les anniversaires, le moment de la pause café, les occasions de fêter des trucs tous ensemble.
    C'est le genre de machine de guerre qui s'étonne que tout le monde n'ait pas la même force d'absorption mais qui prend 15 minutes pour aller nous acheter du bon chocolat quand je râle parce qu'il n'y en a plus. Le genre de robot à qui je rappelle à 13:40 que c'est l'heure de la cantoche et qui me demande 3 jours après un rendez-vous médical si je me sens mieux. Il m'envoie même des SMS depuis ses vacances parce qu'il sait que c'est la merde et qu'il s'inquiète, pour me dire merci et m'envoyer du courage.

    Y a la copine de 30 ans qui a décidé qu'on avait le même âge. On se parle de bêtises et de choses hyper profondes. Elle me fait cadeau de très jolis compliments et de moments faciles où elle m'oblige à respirer quand elle voit que je dérape trop au boulot. On ne se voit pas tous les jours, débordées et passionnées de boulot que nous sommes, mais la savoir là, lui dire des blagues sur la messagerie interne, suffit certains jours à m'apaiser quelques minutes.

    Et puis j'ai trouvé un petit frère chien fou irresponsable et affectueux. Je m'inquiète de lui et il vient régulièrement dans mon bureau voir si ça va. Ou alors il m'envoie des video de pandas mignons. Ou même il m'impose des câlins comme ça, en pleine journée. C'est vraiment exactement ce que j'imagine être une relation grande soeur / petit frère. Attentifs sans juger, là pour l'autre mais sans interférer avec les souhaits de l'autre. C'est assez magique.

    Il y a aussi l'assistante en or qui s'occupe de moi et me guide quand je suis perdue. Quand elle est en vacances, comme c'est vide, ce couloir. Ou encore Tic et Tac les copinettes toujours ensemble qui m'obligent certains midis à aller faire du shopping parce que mes chaussure c'est plus possible. Et le voisin, qui veille sur moi. Et aussi la collègue du Luxembourg qui m'invite à boire des verres quand elle voit que ça va vraiment pas. Que dire de la cantatrice qui me fait de jolis compliments et partage sa lumière intérieure.

    Au milieu du chaos, de la rage, du découragement parfois, il y a la lumière. Elle est là, elle m'entoure. Vive ou douce ou clignotante mais elle est toujours là. C'est une chance inouïe que d'être embrassée par le bienveillance des autres. Cette lumière m'aide presque tous les jours à ne pas oublier combien j'aime ce boulot ni que je dois m'en préserver.

    Parfois la lumière est un peu faible et si je ferme les yeux, elle disparaît complètement. Mais je peux compter sur les étincelles pour me rappeler à l'ordre. mobile_picture

  • 1 human 3 questions

    C'est le nom du projet d'Henri pour lequel, il y a très longtemps, j'ai donné mes réponses. Il est joli comme tout ce projet, allez voir ! (et répondez, même, si le coeur vous en dit)

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