Aujourd'hui était le premier jour du reste de ma vie. Personne ne le sait vraiment et les gens que j'ai croisés ne l'ont probablement pas remarqué mais moi je l'ai décidé, je veux du joli et de l'auto-respect...
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Aujourd'hui était le premier jour du reste de ma vie. Personne ne le sait vraiment et les gens que j'ai croisés ne l'ont probablement pas remarqué mais moi je l'ai décidé, je veux du joli et de l'auto-respect...
Je regarde cette fillette assise à côté de moi dans le train et je ne peux pas m'empêcher d'avoir une bouffée de nostalgie. C'est parce que je crois que je me vois un peu. Elle ne tient pas en place, assise à côté de sa grand-mère.
Après la rechercher infructueuse d'un rooftop à la mode, on s'est retrouvé en terrasse pour se raconter les bêtises et news quotidiennes habituelles. Ils sont tellement dans mon cœur que c'est comme quand je revois ma famille après 6 mois : rien ne bouge.
Baptiste.
Cinéma impromptu après avoir parcouru les couloirs déserts du nouveau boulot.
Dimanche matin-midi. Terrasse d'un parc bobo bientôt bio. On parle, on rigole avec le serveur, on regarde les hommes en turquoise, on se raconte mille choses insignifiantes, on boit du pastis, on profite de l'instant. Parce qu'on s'aime, c'est trés simple.
Entendre crisser sous mes pieds le lino de l'hôpital come quand j'étais enfant, sauf aujourd'hui je suis adulte et je vais lui dire des bêtises pour que le temps paraisse moins long. Bizarre de compter ça comme un petit bonheur mais chaque moment avec elle est précieux.
Fragiles, drôles et attendrissants, les juniors de mon nouveau taff m'ont adoptée. Mon super pouvoir de grande sœur a encore frappé et me permet d'échanger avec tant de gens adorables, c'est délicieux.
Glander un livre à la main et un pastis à portée, en écoutant les cigales chanter en l’honneur du ciel bleu profond, en se demandant si j’ai pas la flemme de marcher jusqu’à la piscine.
Hans et toutes les bêtises qu'il me fait dire et penser, comme un bout de légèreté dans ce nouveau job un peu trop impressionnant.
Les inconnus à qui je ne m'adresse normalement pas, sauf sous l'influence d'une impulsivité surgie de je ne sais où.
Juste l'espace d'un week-end je peux profiter moi toute seule de la maison où poussent les framboises et de ses habitants. Ca ne remplit pas le manque créé il y a 18 mois mais ça donne des forces pour ensuite.
Kew gardens et aussi les cidres, le diner à Hampstead, les photos pendant la sieste dans le train.
Les câlins simples de la Libellule, qui ne parle pas beaucoup mais agit
Mille bornes et coups fourrés un peu éméchée.
Ces nuages qui structurent le ciel, que je ne me lasse pas d'observer, en m'exclamant "mais qu'il est beau, le ciel !" où que je me trouve.
On s'en fiche que cette coloc ne ressemble à rien. Elle est remplie de nos discussions de couloir et de l'odeur des cookies de 4h du matin : les meilleurs.
Un pique-nique improvisé sur le plancher avec des gens nouveaux et différents parce que choisis par d'autres que moi.
Qui a la générosité d'accueillir les étourdies qui oublient leurs clefs ? Les voisinous les plus choux de la terre (oui ce sont les miens, je comprends la jalousie qui vous anime).
Recevoir des messages jolis, qui disent le même manque que celui que je ressens en pensant aux 9 mois écoulés depuis la ballade dans la première neige un matin de novembre. Et la retrouver comme si de rien n'était, à parler -elle sous la couette moi à table- comme si elle était dans mon quotidien.
Séoul et les mille préparatifs anticipatifs, déjà morceau de ce voyage qui me fait peur mais qui me fera forcément grandir.
Tenir ce petit être dans mes bras et rigoler comme avant avec ses parents de nos conneries respectives. Se sentir accueillie par les habitants de la maison bleue.
Unique, discrète, pourvoyeuse d'encouragements subliminaux à toujours chercher la bienveillance et la gratitude, merci Septie.
Le Velib juste parce qu'il l'a décidé pour sa bûchette obéissante.
WhatsApp. Pourvoyeur sans faille de fous rires et de liens à distance.
X-ième soirée en tête à tête de bouclettes, autour de bonne bouffe et de vin rouge. Je suis ravie de plus savoir combien de fois on a fait ça, quasi toujours impromptu.
Y a de ces êtres merveilleux avec qui on partage des frozen margaritas et des orages soudains, mais aussi des discussions d'une richesse et d'une sincérité inégalables.
Zürich et les 16 ans d'amitié qui m'y attendaient.