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24 heures sans moi le 1er mars

24, c'est le nombre d'heures pendant lesquelles je vais essayer de ne rien faire, le 1er mars prochain.

Pourquoi ? Parce que mon père n'est pas français et que de ce fait, je suis fille d'immigré. Qu'à ce titre et au train où va notre société, je me demande de plus en plus souvent si ma voix comptera autant que celle des enfants de français d'ici 2 ou 3 ans.

L'idée de ne rien faire ne vient pas de moi, en fait, elle vient d'un collectif qui souhaite attirer l'attention sur l'importance des immigrés mais aussi et peut-être surtout sur le fait que les "immigrés" c'est beaucoup, beaucoup de monde !

 

24

"Nous, femmes et hommes, de toutes croyances, de tous bords politiques, et de toutes couleurs de peaux, immigrés, descendants d'immigrés, citoyens conscients de l'apport essentiel de l'immigration à notre pays, en avons assez des propos indignes tenus par certains responsables politiques visant à stigmatiser ou criminaliser les immigrés et leurs descendants.

(...)

Les immigrés et descendants d'immigrés ont manifesté à maintes reprises pour défendre leurs droits. Et en retour, ils n'ont reçu que mépris ! Aujourd'hui, puisqu'il est convenu que « la consommation est le moteur de la croissance », nous voulons agir sur ce levier pour marquer notre indignation.

Le 1er mars 2005 est entré en vigueur le «code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile» (CESEDA), plus communément appelé le code des étrangers. Cette loi symbolise une conception utilitariste de l'immigration, en d'autres termes, une immigration choisie sur critères économiques. Nous ne pouvions trouver de meilleur jour pour appeler à « une journée sans immigrés ». Nous, immigrés, descendants d'immigrés, citoyens conscients de l'apport de l'immigration à notre pays, sommes tous des consommateurs et nous participons quotidiennement à la croissance de notre pays.

Notre action citoyenne a pour objectif la mise en valeur de l'apport de chacun d'entre nous à la prospérité générale. Nous avons tous le pouvoir d'agir sur notre avenir alors, prenons-le !

LE 1ER MARS 2010 : AGISSONS EN CESSANT DE CONSOMMER ET/OU DE TRAVAILLER.

Durant 24 heures, participons à la non-activité économique dans les entreprises, dans les associations, dans la fonction publique, dans les écoles et les lycées, dans les universités, dans les hôpitaux, dans les associations, dans les commerces, dans l'industrie, dans le bâtiment, dans l'agriculture, dans les services, dans les médias, dans la politique..."

 

Source : ce site

 

Voila. Tout est dit.
Pour être sincère, je ne sais pas encore comment je vais faire. Poser un jour de congé est-il ne pas produire ? D'un autre côté, puis-je faire grève seule ? Je vais tenter de me renseigner et voir ce que je peux faire, à ma mesure.

La question a donc été réglée par la "dépense" d'un jour de RTT. Le plus compliqué maintenant, sachant que c'est le jour de l'anniversaire de ma mère, c'est ne pas consommer. Je comptais lui offrir un dîner au restaurant...

 

Commentaires

  • il va falloir que tu te mettes au fourneau ;-)
    bravo pour ton courage et ton engagement, et bon anniversaire à ta môman !

  • A la retraite je ne peux pas agir sur le "sans travailler" mais je peux agir sur le "sans consommer".

  • bel engagement. Déjà, avoir signalé cette date et le pourquoi du comment est un engagement. Le "sans consommer" est faisable même avec un anniversaire (tu achètes la veille, ah non c'est dimanche, zut !). Bisous à la maman qui peut être fière de sa fille

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