Mon anniversaire a commencé avec quelques heures d'avance : comme un cadeau, j'ai reçu les sourires et les rires de deux acolytes syntagmiques.
A minuit pile, un premier sms m'a atteinte. J'étais déjà bien trop euphorisée par les fous rires et les mojitos pour répondre, j'ai juste souri et pensé "ça y est, c'est mon anniv"
Je suis rentrée, cahotante comme pas souvent, oubliant même que le métro est en travaux et ne fonctionnait donc pas. Il m'a fallu faire les dernières stations à pieds, je me suis même trompée de chemin, rallongeant d'au moins 30 minutes...
Pour une raison que je ne m'explique pas, j'étais juste bien. Emplie de la joie de cette soirée qui m'avait pourtant mis des papillons dans le ventre de l'anxiété d'anticipation. Je suis rentrée ravie de cette façon de commencer ma journée d'anniversaire.
Y étaient-ils la veille quand je me suis brossé les dents ? Aucun idée... Toujours est-il que le matin suivant, j'ai maquillé mon reflet entouré des post-it de "joyeux anniversaire" placés là par coloquette.
De messages virtuels en appels téléphoniques, j'ai passé une éprouvante journée de boulot mais c'est sans importance, des volutes réminsicentes de la veille m'accompagnaient avec tous les messages.
Attendant le moment opportun pour faire la fête, j'avais prévu ce jour-là un simple moment de calme entourée de gens qui m'aiment sans même que j'aie à faire semblant d'être une autre. Un dîner quasi de couple !... puis couchée tôt.
Le lendemain, à l'heure de mon rendez-vous quasi hebdo pour boire l'apéro entre amis, je pars enfin du boulot. En arrivant, un peu tard, je m'aperçois que les gens ont prévu pour moi un anniversaire en comité nombreux et ami. J'ai même droit à un gateau en forme de coeur avec bougie et chanson !
Deux jours plus tard, je profite de voeux délivrés par porteurs spéciaux d'outre-atlantique. Une carte postale désormais rituelle et un burger sur une ancienne place de marché parisienne.
Une semaine encore et je reçois par la poste un merveilleux cadeau d'anniversaire, il m'attend sagement à mon retour de vacances. Un sac à main rouge trop beau de chez ma créatrice lilloise préférée.
Encore un peu plus tard, je profite d'une soirée musicale avec les libellules, puis j'aurai droit à une soirée au théâtre avec ma cobue. C'est sans fin, c'est un peu magique.
En réalité, cette année, mon anniversaire me faisait peur. Vous avez éteint cette peur par vos présences.
Commentaires
Je suis très heureuse de lire tout ça :)
Qu'est- ce qu'elles sont jolies les deux phrases sous la photo!
merci à vous deux
le même mot pour pas les mêmes raisons ni le même colmentaire mais il va bien
:)