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Combien tu m'aimes ?

Cet aprem (enfin ce matin si on se fie à l'heure d'hiver mais moi, l'heure d'hiver, ça m'a toujours donné l'impression d'avoir droit à une journée uniquement composée d'un long après-midi...) donc en fait, ce matin très tôt, à la séance de 11h, direction ze cinéma.

En ce moment, c'est une semaine comme il en arrive souvent : y a plus à l'affiche les films que je voulais _vraiment_ voir et pas encore ceux qui me font de l'oeil sur les colonnes Morris...

Alors on choisit "Combien tu m'aimes"
Parce que Monica Bellucci est... mamma mia!!
Et puis que j'ai rien contre les autres acteurs même si je n'en admire aucun particulièrement.
Ni contre Bertrand Blier dont je connais très peu la filmographie.

Bref, l'histoire est quand même convenue : la pute (ce mot est usé voire abusé tout le long du film) dont le client tellement banal tombe amoureux... et bien sûr, elle a un homme dans sa vie genre mafieux.
On y entre, après un petit moment de silence, par cette phrase si connue : combien tu prends?

François propose donc à Daniella de la payer 100.000 euros par mois pour vivre avec elle et ce jusqu'à ce que les 4 millions d'euros qu'il vient de gagner au loto soient épuisés. Elle accepte.
On croit alors qu'il va falloir assister à Pretty Woman version cinéma français mais point du tout !!

On croise pas mal de monde dans ce film : deux médecins, 10 collègues de François, 2 collègues de Daniella, la voisine de François, 2 clients de Daniella...
Et en même temps, le film est vide de gens, il ne contient que ce couple improbable : il y a très peu de figurants, pas de scène dans la foule ni dans aucun lieu public genre restaurant. Et les scènes d'extérieur ont lieu la nuit dans les rues ou le jour sur la plage : elles sont chaque fois désertes !

Je ne vais pas dévoiler toute la trame.
Juste dire que j'ai trouvé ça drôle souvent, émouvant parfois, agaçant aussi quand on a l'impression d'avoir vu venir la phrase ou l'événement suivant. Mais dans l'ensemble, ce fut une bonne surprise. Les dialogues sont ciselés, on sent bien que les phrases ne sont pas jetées là par hasard, au fil d'improvisations échevelées. Le moment où la professionnelle du sexe se voit expliquer l'orgasme féminin est tout simplement ahurissante !
Les effets de lumière aussi : il fait souvent nuit, on est la plupart du temps dans la pénombre et puis soudain, la scène est trop éclairée et on croit entrer dans le rêve du personnage alors à l'écran. Lorsque la lumière redevient normale, on se demande : était-ce parce que la scène n'a jamais eu lieu dans leur réalité ?
En revanche, j'ai un léger problème avec la fin, tellement fouillis que chacun comprendra à sa façon probablement. D'ailleurs, c'est sûrement fait exprès ! Pourquoi voudrais-je un cinéma et une fin toujours cartésienne ??

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