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Du pop-corn, Ba ?

  • Les Goonies

     
    Parmi les moments précieux de mon enfance, il y a les dimanche après-midis pluvieux des mois d'hiver. On s'installait dans le grand canapé tout mou, avec des couvertures sur les genoux, des chocolats chauds et des gâteux sur la table basse et on choisissait une k7 video à regarder ensemble.

    On c'est mes deux soeurs et moi. Dix ans d'écart d'âge entre la première et la dernière, tentant de trouver un truc regardable par toutes les 3. Souvent, très souvent, le choix s'est porté sur les Goonies. Les Goonies, vous connaissez tous, rassurez-moi ? Au cas où, je vous mets la bande-annonce :

     
     
     
    Les goonies, c'est l'histoire d'un groupe d'enfants qui passent leur temps libre ensemble. Il y a l'intello asthmatique, le bavard qui se la joue un peu, le grassouillet maladroit, le geek Mac Gyver, le grand frère sportif, la pom-pom girl et sa copine rigolote à lunettes. Mais là, c'est leur dernier week-end, parce que l'intello et son grand frère doivent déménager, ils sont expulsés par un agent immobilier qui veut y faire un truc luxueux.

    Et en faisant les cartons, ils trouvent une carte au trésor. Et c'est le début des aventures.

    Combien de fois ai-je vu ce film ? Combien de phrases apprises par coeur ? Certaines même sont devenues de vraies ponctuations quotidiennes comme "Alerte au con c'est Choco !" ou les "boum j't'attrape" ou tout le film !

    Ce film est plein de trouvailles rigolotes, un scénario pas complètement débile ni débilitant alors que c'est pensé pour un jeune public. Les décors sont fascinants, j'ai rêvé souvent pouvoir vivre une aventure pareille. Aucune idée des qualités techniques car ce n'est pas ma spécialité mais il reste un très bon moment filmesque. 

    Et je l'ai revu même adulte et la magie a opéré !
  • La merditude des choses

    merditudedeschoses.jpgBienvenue dans la famille Strobbe. La famille Strobbe vit dans un vague village de la campagne flamande. Et voici Gunther, il a 13 ans, est élevé par son père. Mais pas que. A la maison il y a une femme, la grand-mère, 4 hommes (les 4 frères dont Marcel, père de Gunther) et un adolescent, donc, Gunther. Gunther ne voit jamais sa mère, son père comme ses oncles sont alcooliques et donnent une image pour le moins dégradée de la femme. Lorsque le film commence, Gunther est adulte, il tente de gagner sa vie en étant écrivain. Pour mieux le comprendre, il nous embarque dans son passé, l'année où il a dû grandir.

    Tout au long du film, en filigrane, la question se pose de savoir s'il vaut mieux rester avec ceux qu'on aime et qui nous aiment, quand bien même ils nous empêcheraient d'aller de l'avant ou si la solution est de partir. Choix d'autant plus cruel qu'il repose sur les épaules de ce garçon. On sent immédiatement que personne n'a assez de recul pour même se demander si l'environnement convient à Gunther. Mais je comprenais très bien qu'il ne souhaite pas partir malgré cette "merditude" ambiante. L'affection tangible, les fous rires partagés en famille, les anecdotes nombreuses contribuaient à me faire comprendre que Gunther puisse avoir envie de rester là.

    J'ai vu le film en flamand et ne connais pas du tout cette langue. Je maîtrise un peu d'anglais et d'allemand, assez pour que certains mots me paraissent familier mais insuffisant pour que la langue ne m'agresse pas. Et en fait, c'est parfait, parce que ça rajoute à l'ambiance de violence familiale avec laquelle Gunther doit faire, jour après jour. Parce que Gunther vit au rythme des bagarres dans les bars, aide son père à boire le verre du matin qui fera cesser ses tremblements d'alcoolique et gère seul l'école.

    L'image est souvent saccadée, les dialogues violents, on passe du présent au passé sans transition. Et puis le point de vue est celui d'un adolescent, avec tout ce que ça peut ajouter de chaos à la vision du monde. A certains moments, je me sentais nauséeuse, comme saoule, au sens propre. Et franchement, le film m'a pesé physiquement sur l'estomac. J'étais comme oppressée par l'histoire de Gunther.

    Impossible de dire que j'ai aimé ce film. En même temps, il ne m'a pas non plus laissée indifférente. J'ai été très émue à certains moments en voyant le père et le fils se parler ou en ressentant la déception de Gunther. Et puis le film est plein de phrases choc, de réflexions sur la meilleure façon de grandir, de scènes d'anthologie. Plusieurs fois, j'ai été secouée/choquée par ce que je voyais. Mais au final, même s'il y a de très bonnes choses, je n'ai pas pu me défaire de l'impression que le titre (véritable éclair de génie) collait juste trop bien à la vie de Gunther. Comme une fatalité. Pourtant je ne crois pas que le message voulu par le réalisateur était mauvais, il y a pour moi de très jolis moments, des sourires attendris voire du rire mais le film m'a laissé une drôle d'impression. Impossible de choisir entre le bien et le mauvais.

  • Qui est-ce ?

    llamas.png
    Cette image est extraite de Grease. Ce monsieur joue le sportif un peu neuneu avec qui Sandy tente de rendre jaloux le beau gosse joué par Travolta. (merde le nom du perso m'échappe et flemme de chercher...)

    Son demi-rictus peut vous mettre sur la voie.
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    On l'a connu chevauchant une grosse cylindrée.
    Toujours en quête pour sauver la veuve et l'orphelin.
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    Il connaît Cheyenne
    et Bobby Sixkiller
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    Son ex-femme fut mariée à un mec de Secret Storyu cette année.
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    LORENZO LAMAS
    oui, le rebelle... c'est lui !


  • Là-haut

    la haut.jpgUn vieux monsieur carré est amoureux d'une frêle vieille dame qui le lui rend bien. Ils sont ensemble depuis très longtemps et c'est juste tellement joli de les voir si heureux et complices. Et voila que  la frêle vieille dame s'affaiblit puis meurt, laissant le monsieur carré tout seul dans leur très jolie maison peinte de toutes les couleurs. Juste au moment où le vieux monsieur carré avait décidé d'offrir un voyage en Amérique du Sud à la frêle vielle dame : ils rêvaient depuis tout petits d'être des aventuriers, c'était l'occasion, enfin.
    Le vieux monsieur reste très triste et passe ses journées seul, ne sachant que faire.

    Pas de suspens, le vieux monsieur carré va partir en Amérique du Sud, il ne pourra pas emmener sa femme alors il emmènera leur maison. Dans son voyage, il va rencontrer un petit garçon rond, un chien ovale, un oiseau losange...

    Je ne vais pas vous expliquer que ce film serait une parabole de la quête de l'infini, une application d'une théorie kantienne dont je ne sais rien... En fait, à mon sens, il n'y a pas besoin de se réfugier derrière des excuses pompeuses pour aller voir ce film. Il est vraiment bien. Et ça me suffit.

    L'histoire n'est pas tout à fait convenue, les personnages très bien croqués, les situations comiques sont bien amenées, il y a un bon équilibre entre les rigolades et le scénario. Pas mal de choses inattendues aussi, et pas de leçon de morale trop envahissante.

    Ce film est juste un petit bonbon doux, un baiser léger, une poésie pittoresque, une blague carambar nostalgique. Un morceau de bonheur embullé dans une histoire pour enfants pourtant tout à fait enchanteresse pour la grande que je suis parfois.