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Du pop-corn, Ba ? - Page 4

  • Les Affranchis

    c2879bd434ea6d5c2aac36d9fa05d151.jpgOui oui, je sais, j'ai 52 lunes de retard mais que voulez-vous on découvre les classiques quand on peut… Comme j'ai la chance qu'on veuille m'aider à acquérir les bases de la culture cinématographique, je viens de découvrir ce film hallucinant.



    "As far back as I can remember, I've always wanted to become a gangster. To me, being a gangster was better than being President of the United States"


     


    A mon sens, cette phrase (c'est celle qui introduit le film) suffit à comprendre et pressentir ce que sera le film. On y suit Henry Hill, enfant élevé à New-York dans une famille tout ce qu'il y a de plus honnête, qui est fasciné par les gangsters. Et comme il vit entouré de membres de la Mafia, c'est tout naturellement qu'il devient petite main pour les traficoteurs du coin.

    Henry vient de mettre un pied dans son rêve et ne le lâchera pour rien au monde.


    Et à le regarder grandir et évoluer au milieu de tous ces mafieux, on se dit d'ailleurs qu'il a réussi son pari. Sauf que… les contes de fée existent-ils vraiment ?


    Les scènes géniales sont légions, les personnages fabuleusement bien écrits ET interprétés (quelle que soit leur importance dans le film), l'ambiance sonore et visuelle est époustouflante. Je trouve qu'on suit bien son ascension, au petit Henry : je me sentais vraiment associée à la montée de son sentiment de toute puissance, je n'avais pas même de pitié pour tous ceux qu'il piétinait (au sens propre comme au sens figuré), j'étais en totale empathie, tout le film. J'ai aussi été fascinée par le jusqu'auboutisme de cet homme. Il veut toujours plus de ce sentiment de puissance, de cette aura que lui procure chacune des infractions commises. Contre toute logique, contre tous ceux qui comptent, envers et contre les mises en garde de ceux-là mêmes qui l'ont introduit dans le milieu…


    C'est pas tout ça, mais si tout ce qu'il me reste à découvrir est du même tonneau, j'ai hâte de continuer mon initiation…

  • Hairspray

    6d208de4b4fa8008d74b3c6a73b81ef9.jpg1962, Tracy Turnblad, adolescente rondouillette, vit entourée d'un père rêveur marchand de farces et attrapes et une mère terre à terre, blanchisseuse à domicile. Elle ne rêve que d'une chose : faire partie de la troupe des danseurs de la célèbre émission de TV de Corny Collins. Une audition est même organisée pour remplacer l'une des danseuses. Tracy, n'en déplaise à sa maman obèse effrayée par le monde extérieur, compte bien tenter sa chance...

    Une dose de vitamine et de gaz hilarant en même temps. On ressort en forme et souriant de ce film déjanté et coloré. Plein Plein de raisons d'aller voir ce film :


    C'est un peu le royaume du kitsch dans Hairspray ! Forcément, c'est une comédie musicale, ça se passe dans les années 60 et c'est adapté de John Waters (pour donner un indice du taux de déglinguerie, John Waters c'est Serial Mother et Cry Baby…)


    Y a plein de monde qui joue super bien comme John Travolta en big maman pas sortie de chez elle depuis qu'elle n'entre plus dans une taille 40, Michelle Pfeiffer que mamma mia elle est gaulée (ouais je sais pas pourquoi mais soudain cette expression des années 80 est sortie de mes doigts, je la laisse donc parce que la spontanéité, c'est bien aussi !) comme une déesse c'te pourrite, celui qui joue l'homme aux yeux laser dans X-men et que je confonds chaque fois avec Cary Elwes, Christopher Walken hilarant en vendeur de farces et attrapes…


    Ca chante et ça danse très bien.


    Et puis l'histoire tient la route : certes c'est apparemment une histoire d'ado amoureux mais en fait c'est plus que ça. On voit en images le début des marches de protestation pour l'intégration des noirs dans la société américaine apparemment si blanche mais aussi une sorte d'attaque sournoise contre les médias qui transformeraient l'information comme bon leur semble…

  • L'histoire sans fin

    272285dd62e77021b325dd24de11d5a3.jpgPuisque je me refuse catégoriquement à regarder la blondie qui anime désormais Zone Interdite et plutôt qu'une énième rediff de l'opération corned beef, j'ai choisi de regarder "l'Histoire sans fin" la semaine dernière.

    C'est un film que j'ai vu de nombreuses fois quand j'étais petite. Un film qui m'a fait pleurer, un film d'hiver aussi. Je ne sais pas pourquoi mais dans mon esprit, je regarde ce film pendant des après-midi pluvieuses, lovée sur le canapé, pelotonnée dans des fringues chaudes de trainage à la maison. Un film qui m'a donné envie de lire le livre éponyme (qui porte d'ailleurs si bien son titre !) et que j'étais un peu inquiète de revoir une fois adulte...

    Il tient ma foi plutôt bien la distance. L'histoire reste bonne, les personnages attachants, l'ambiance prenante. Mais bon, les fonds bleus de l'époque devaient être moins performants parce que dans certaines scènes, on voit la superposition à l'oeil nu. Et puis les êtres féériques et les monstres sont souvent des "marionnettes" et elles ne sont pas toujours réussies. Je me souviens que je trouvais inquiétant le regard vert luisant du drôle de loup alors que cette fois-ci je l'ai trouvé ridicule.

    Est-ce que les enfants d'aujourd'hui auraient l'oeil aussi critique ou se laisseraient-ils emporter par l'histoire ?

    Le truc le pluss mieux de toute façon, ça reste la musique ! "neverending stooooohoryyyyyy   ahahahahahahah"

  • Interview

    7e383cbb7ef4cda34bd08ca37a6d11d0.jpgPierre Peters, journaliste politique, doit interviewer Katya, la nouvelle poupoufe à la mode dans les tabloïds, starlette d'une série télé et de séries Z. Il est vexé d'avoir à faire ce boulot, elle a une heure de retard. L'interview commence donc, très mal, dans un restaurant. Se termine presque aussitôt. Pour finir par avoir lieu dans l'appartement de l'actrice.

    Un huis clos fascinant. Pas du tout façon thriller "mamma mia j'ai trop peur je peux pas regarder". Plutôt façon guerre psychologique entre 2 personnes, chacune persuadée de pouvoir manipuler l'autre. Le journaliste parce qu'il se dit qu'une actrice mineure n'est que du menu fretin par rapport aux interviews de leaders qu'il a déjà faites. L'actrice parce qu'elle sent tout de suite que ce journaliste fatigué est loin d'être à l'apogée de sa carrière. Et cet affrontement est très prenant.

    Steve Buscemi est génial. L'air au bout du rouleau, tentant de ne pas se noyer, se mettant soudain à croire que cette interview pourrait être le moyen de relancer sa carrière. Et j'ai découvert Sienna Miller. Je la connaissais justement pour ce que son personnage représente : une femme à la une des journeaux people. Eh bien je l'ai trouvée vraiment bluffante. Tout à tour ingénue, désabusée et machiavélique. J'ai vraiment eu du plaisir à suivre l'évolution de la relation un peu trouble qui se tisse entre eux deux. Et à me demander jusqu'à la dernière seconde qui allait sortir vaiqueur de cette joute verbale. Un très bon film.