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Du pop-corn, Ba ? - Page 6

  • Y a du beau gosse !!!

    Ouh là mamma !! Ben 2h40 en compagnie des pirates des caraïbes, ça fait du bien aux mirettes !! L'histoire est somme toute classique : c'est des pirates, c'est des recherches de trésors, c'est des costumes trop beaux de la mort qui tuent, c'est des bateaux qu'on aimerait bien y faire une ballade dessus même si on le mal de mer... en mieux parce que je trouve vraiment qu'il y a beaucoup de détails et de clins d'oeil originaux même si on m'a fait remarquer que le hollandais volant, ils l'avaient piqué à Bob l'éponge...

    Mais surtout, c'est 2h40 de bogossitude ! Bon, je suis amoureuse de Johnny Depp depuis le collège donc c'est pas nouveau que je me rince l'oeil quand je regarde ses films... mais le Orlando Bloom (que d'habitude je le trouve gentil petit minou pas bien dangereux et tellement adorable que toutes les petites filles en sont amoureuses) ben il a dû s'acheter des hormones mâles parce que là, l'oeil charbonneux, ça le rend carrément super regardable !!  Et du coup, je me rends compte que je devrais créer une rubrique poufpouf hystérique...

  • Nos jours heureux

    medium_jours.jpgBon, je suis entrée dans la salle avec un a priori positif vu que j'aime beaucoup Jean-Paul Rouve et que la seule vision de Mister Omar me fait monter le sourire... Sauf que souvent, quand c'est moi qui traîne un glu réticent au cinéma, le film s'avère super moyen. Pas là ! Le film raconte les aventures d'un directeur de colo qui n'a visiblement pas bien délimité où commence et où finit sa vie et celle de son père et qui pour la première fois va devoir gérer une équipe de mono pour 3 semaines de colo en Charente-Maritime. Outre la galerie de portrait pour faire rire (et ça marche, j'ai vraiment bien rigolé dites donc !) on entre quand même dans la psychologie des rapports humains : ceux entre ado, ceux entre les parents et les enfants, ceux entre les mono... Tout ne semble pas cliché. Du moins à mes yeux de néophyte.

    Ben oui, je n'ai jamais de ma vie été en colonie, et d'ailleurs au fond, je le regrette un peu pour tout dire... Je suppose donc que j'idéalise carrément ce que c'est que de passer 3 semaines au milieu d'enfants inconnus et de moniteurs pas tous au top de la pédagogie et de la motivation. Mais je suis sûre qu'à la fin du film, j'ai ressenti un peu de ce que vivent les enfants et leurs moniteurs : quand j'ai senti que la fin du film approchait, j'avais une sorte de boule de nostalgie dans la gorge, je voulais que le film dure encore, que les 3 semaines de colo ne soient pas déjà finies.

  • Mes voisins au cinéma

    Il y a ceux qui arrivent à 12, juste 2 minutes avant le début du film. Alors là, forcément, c'est un peu compliqué de trouver 12 places à côté. Sur 12 personnes, il y en a toujours une suffisamment tranquille pour demander "vous pouvez vous décaler qu'on puisse se mettre à côté ?" Comme une cruche que je suis, je n'ose jamais dire "non", pourtant, la plupart du temps, j'arrive assez tôt avant le début de la séance pour pouvoir choisir le siège que je préfère. Du coup, oui, ça me gêne de me déplacer pour ce groupe retardataire mais j'ai pas envie de passer pour une chieuse ni de déclencher une mini-discussion alors je me bouge... et chuis pas contente !

    Il y a ceux qui sont très amoureux, amoureux au point de ne pas avoir envie de regarder le film, amoureux au point de passer la séance à se papouiller, s'embrasser, se câliner, se dire des mots tendres, glousser de plaisir. Bon je n'ai rien contre l'amour ni contre les séances de ciné dont on ne souvient pas du film, j'ai moi-même pas tellement regardé certains films pourlesquels j'avais pourtant payé ma place... Mais alors, leur est-il possible de se mettre au rang du fond ? Sur le côté ? Et d'être silencieux ? Bref, leur est-il possible de ne pas faire leur cirque tout pile devant des gens qui, ayant payé leur place 9 euros, voudraient ne pas être obligés de louer le film en DVD ?

    Il y a ceux qui aiment se raconter le film, la bavarde que je suis ne peut pas dire qu'elle ne le fait pas, seulement je le fais une fois que le film est terminé... Les répéteurs de gag "oh la la ! délire le coup du T-Shirt mis à l'envers", les expliqueurs de suspense "je pense que là, il va la voir parce qu'il se doute qu'elle lui cache quelque chose", les parleurs à haute voix au ciné, ça me crispe. Ca me crispe d'autant plus que je ne vais rien leur dire de peur de me faire tuer sur place. (la dernière fois qu'on a osé dire, à voix basse, "est-ce que vous pourriez faire moins de bruit?" ben un colosse s'est levé et nous a répondu "quoi ? t'es pas content ? tu veux que je te casse la tête ?")

    Il y en a plein d'autres mais je m'arrête là... Ben oui, chuis allée au ciné hier, et les gens m'ont saoulée... Chuis mysanthrope je crois ! En plus la pellicule s'est coupée en plein milieu du film, ça n'a pas arrangé mon humeur !

  • Fauteuils d'orchestre

    Ce film a fait mercredi dernier le meilleur démarrage en salle pour Paris et je trouve ça mérité. Après les bronzés qui ne m'ont pas fait rire une seule fois (même si j'avais souvent un grand sourire) je me suis surprise à rire carrément en suivant les aventures de Cécile de France.
    Pour me la péter un peu critique de cinéma, je vais dire : c'est du Danielle Thompson ! Une galerie de personnages très travaillés, des quiproquos, des histoires qui se croisent et se télescopent toutes pour une raison ou une autre, une galerie d'acteurs formidoobles au nombre desquels un de mes chouchous d'amour : Albert Dupontel. On l'imagine souvent en beauf à cause de ses sketches ou en déglingué en pensant à Bernie mais cet acteur est vraiment terrible ! Il sait tout faire... Avec ses muscles et sa voix profonde, il donne beaucoup d'émotions à son rôle de pianiste fuyant la célébrité et l'hypocrisie. Et il y a aussi Valérie Lemercier qui est à se tordre de rire en star capricieuse, "héroïne récurrente" d'une série télé qu'elle déteste mais regardée par des millions de personnes. Cécile de France, elle, a de mon point de vue un rôle qui lui va à ravir : un peu cruche naïve et crédule, toujours le sourire aux lèvres.
    Pas de pitch (comme dirait Ardisson) parce que ce n'est pas la trame qui fait le charme. Pour moi, les films de Danielle Thompson sont plutôt un instantané de la vie de tous les personnages qu'elle fait se croiser. Et côté personnage, il y a du beau monde : Dani en ouvreuse sur le départ, Rollin en cafetier râleur, la divine Laura Morante au délicieux accent et un petit pincement au coeur chaque fois que Suzanne Flon apparaît, parce que son personnage est attendrissant bien sûr, mais aussi parce que je ne pouvais pas m'empêcher de me souvenir que c'était son dernier film.
    Bon ben j'y vais, j'ai du boulot là ! Quand même, deux notes sur le cinéma à la suite alors que je n'ai ren dit sur mes lectures depuis si longtemps, c'est pas bien !