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Du pop-corn, Ba ? - Page 2

  • Tellement proches

    tellement proches.jpgAu départ il y a trois frères et sœurs. Tellement proches.
    La sœur gérante de supérette, mariée à un exGO et mère de 2 garçons dont un hyperactif qui accumule les bêtises. Le frère avocat, dont la femme mère au foyer s’occupe de donner la meilleure éducation possible à leurs 2 filles dont la plus grande, encore à la maternelle, joue de la trompette, de la guitare et du piano et chante en allemand dans le texte. La petite dernière vendeuse dans le commerce de la grande, célibataire et un peu perdue.

    Et puis il y a aussi le père de l’ex-GO, les copains de thé dansant, la baby-sitter, les clients de l’avocat, l’institutrice, les employés de la grande sœur, le mec de la petite sœur, la mamie qui veut passer le permis…

    Ça commence comme une sitcom : une soirée réunissant cette famille tellement proche. Un dîner en famille auquel personne n’a vraiment envie d’assister, des gags visuels, des phrases choc, des situations apocalyptiques qui font que j’ai ri bien fort en découvrant tout ce petit monde.

    Quand tout à coup... il y a comme un hic, un os, un grain de sable, un souci… Ça y est, je suis attachée à tout ce petit monde et pile là, ça bascule. Pas dans le n’importe quoi -si vous suivez un peu, vous avez noté qu’on y est déjà- non, juste dans une ambiance différente. Il reste des rires oui, mais pas seulement. Il y a aussi de l’émotion quand même, et l’envie puérile que ça se finisse bien.

    Les acteurs sont tout pile parfaits, d’une justesse et d’un à-propos géniaux. Vincent Elbaz est toujours mon amoureux secret, Isabelle Carré pile à sa place dans ce rôle inhabituel, Omar Sy sur le fil ne tombe pas dans la caricature. Mention spéciale à Pierre Bénichou juste génial : drôle et attendrissant dans son rôle de coiffeur chauve et perruqué à la retraite.

    Je ne vais pas dire que ce film m’a fait réfléchir sur le sens de la vie bien sûr mais il m’a emportée tout bêtement. J’ai passé un bon moment avec cette famille loufoque, qui ne pourrait pas être la mienne, qui n’est a priori pas très crédible et à laquelle pourtant, le casting a réussi à me faire croire.

    On y parle en francs parce que ça se passe dans les années 90, on y revoit les modems qui se connectent en faisant le bruit du téléphone, on découvre d’horribles immeubles cristoliens, bref, j’ai trouvé ce film vraiment drôle (j’ai ri aux éclats plus d’une fois), tendre, tout mimi, émouvant et joyeux.

    Ca sort demain et sincèrement, si vous avez envie d’une chouette comédie française pas obsédée par les clichés générationnels, ben faut y aller.

  • Le vrai faux scandale

     

    Vincent G.
    11.02.09 | 13h22
    Moi je suis d'accord avec Dany Boon. Je n'avais pas autant rigolé au cinéma depuis le dîner de cons. Mais manifestement, le rire ne fait pas partie des critères pour les Césars.

    Source Le Monde

    suite à cet article

     

    Eh bien non, Vincent, je me dois de te l’indiquer puisque visiblement tu ne le sais pas encore, le rire n’est pas un critère faisant d’un film un bon film au sens artistique du terme. Entendons-nous bien, je ne doute pas que Bienvenue chez les Ch'tis soit un bon film de comédie et je ne dis pas non plus qu’une comédie n’aurait pas sa place aux Césars ou sur toute autre liste de récompenses, mais on ne peut pas considérer que dans tous les cas, l’équation « blockbuster = bon film » soit vérifiable.

     

    Je suis désolée de le dire mais certains des films que j’ai le plus aimés n’ont rien d’autre à leur actif qu’un excellent scénario. Le reste n’est pas forcément mauvais mais ne sort pas de l’ordinaire. A l’inverse, certains films des plus soporifiques à mon sens avaient pourtant objectivement des costumes sublimes, des idées de réalisation tout à fait innovantes…

     

    L’idée n’est pas de dire que le film de Dany Boon est nul. Plutôt de dire qu’au niveau cinématographique, il n’innove probablement pas par grand-chose si on excepte l’idée développée. Sur ce point d’ailleurs, tout le monde s’accorde… La preuve, le film est en lice pour le meilleur scénario.

     

    Alors M. Boon -que par ailleurs j’aime bien- s’insurge de ce que l’intelligentsia parisienne serait méprisante avec les films populaires. Je veux bien... Seulement voila… à part le scénario, que peut-on relever chez les Ch'tis ? trouve t-on des idées de cadrage jamais vues ? les décors sont-ils particulièrement époustouflants ? les costumes ont-ils été très soignés ? la bande son est-elle d’une qualité hors du commun ?

  • Le Parrain

    Il est des films dont la seule mention déchaîne des passions voire des interrogations hallucinées : quoi ?? tu n'as jamais vu Rocky ?? tu plaisantes ? tu veux me faire croire que tu ne connais pas Taxi driver ? mais comment est-il possible que tu n'aies jamais regardé un film de Truffaut ?

    le parrain.jpgParmi ces lacunes monumentales figurait donc le Parrain. La trilogie entière manquait à ma culture. J'avais lancé d'un air intéressé un jour "oh vous avez le Parrain ? Je l'ai jamais vu, je le regarderais bien..." Et hop magie je suis conviée à sa diffusion blue ray. Il y a des offres qu'on ne peut pas refuser...

    On a enchaîné le n°1 et le n°2. Génial !

    Le Parrain, c'est l'histoire de la famille Corleone, italiens d'origine sicilienne qui sévissent à New-York. On les rencontre à la fin de la 2ème Guerre Mondiale. C'est Don Corleone qui les dirige. Il a l'air d'un gentil papi mais faut pas se méprendre, c'est un tueur ! Les plans machiavéliques, les mystères, la pression, la gestion des ennemis et la mainmise sur tous les membres de la famille, c'est lui.

    Contrairement à ce que je m'étais imaginé, ce n'est pas juste une histoire de guerre des gangs. Bien sûr, la question de savoir quelle famille va dominer les autres est là mais ce n'est pas ça, le fond du problème. Ce film est beaucoup plus complexe et profond que je ne l'avais imaginé. A force d'en entendre parler partout, je m'en étais fait une idée tronquée de film culte pour ado qui veut faire le beau gosse. En fait, c'est d'une richesse et d'une minutie folle. Il pose plein de questions.

    Est-on prédestiné par son origine familiale ? L'honneur a t-il des limites ? Apollonia a t-elle de beaux seins ? Le pardon, le vrai, est-il possible ? Ne vaut-il pas mieux parfois cesser de lutter ? Qu'est-ce que la famille : celle du sang, celle du coeur, celle de la reconnaissance ?

    Je sais déjà que je vais le revoir. Il y a des personnages secondaires auxquels je n'ai pas prêté suffisamment attention, des détails qui prendront sens, des péripéties que je veux revoir. Je suis loin d'être technicienne et je ne l'ai pas regardé dans des conditions de recueillement mais il y a plein de choses (des scènes, des costumes, des regards, des phrases) qui m'ont marqué quand même. Je veux me replonger dans cette ambiance.

     

  • Wanted

    wanted.jpgWesley Gibson, c'est le looser atomique. Celui dont on se dit qu'il n'est pas si laid et qu'il ne devait pas être si mauvais en classe mais qui vivote dans un boulot un peu pourri, avec une chef qui profite de sa faiblesse, une chérie plutôt jolie mais qui le trompe avec son meilleur pote… Bref, Wesley Gibson, c'est un peu le syndrome du gentil basset maladroit qu'on peut martyriser à souhait.

    Et un jour, le looser atomique croise Fox, la bombasse atomique incarnée par la Jolie. Après quelques minutes de péripéties en sa compagnie, il découvre qu'en fait, il n'est peut-être pas si looser que ça…. Voire même, il serait un homme hors du commun.

    Visuellement, j'ai trouvé ce film à tomber. Bien sûr, il y a une tonne d'effets spéciaux puisque c'est un film d'action qui bouge beaucoup et met en scène des personnages hors du commun. Mais, ô joie, pas une seule fois je ne suis sortie du film pour me dire « Oh mais non, c'est trop gros là… » C'est très beau, très bien fait, les décors très bien choisis, l'ambiance musicale tout à fait adaptée.

    Pour le reste, je ne demande pas à ce type d'histoire d'être possible, juste d'être plausible. (J'accepte par exemple sans complexe l'idée que les X Men existent tant que l'histoire autour tient la route.) Et ici, c'est le cas. Alors certes, le scénario ne va pas révolutionner le monde. C'est simple et basique, les quelques rebondissements sont parfois même prévisibles mais c'est très efficace et tout ceci respecte parfaitement les codes du genre.

    Verdict : J'ai vraiment passé un très bon moment sur mon siège de ciné. J'ai même trouvé Angelina Jolie pas mal… c'est vous dire…