Ce film a fait mercredi dernier le meilleur démarrage en salle pour Paris et je trouve ça mérité. Après les bronzés qui ne m'ont pas fait rire une seule fois (même si j'avais souvent un grand sourire) je me suis surprise à rire carrément en suivant les aventures de Cécile de France.
Pour me la péter un peu critique de cinéma, je vais dire : c'est du Danielle Thompson ! Une galerie de personnages très travaillés, des quiproquos, des histoires qui se croisent et se télescopent toutes pour une raison ou une autre, une galerie d'acteurs formidoobles au nombre desquels un de mes chouchous d'amour : Albert Dupontel. On l'imagine souvent en beauf à cause de ses sketches ou en déglingué en pensant à Bernie mais cet acteur est vraiment terrible ! Il sait tout faire... Avec ses muscles et sa voix profonde, il donne beaucoup d'émotions à son rôle de pianiste fuyant la célébrité et l'hypocrisie. Et il y a aussi Valérie Lemercier qui est à se tordre de rire en star capricieuse, "héroïne récurrente" d'une série télé qu'elle déteste mais regardée par des millions de personnes. Cécile de France, elle, a de mon point de vue un rôle qui lui va à ravir : un peu cruche naïve et crédule, toujours le sourire aux lèvres.
Pas de pitch (comme dirait Ardisson) parce que ce n'est pas la trame qui fait le charme. Pour moi, les films de Danielle Thompson sont plutôt un instantané de la vie de tous les personnages qu'elle fait se croiser. Et côté personnage, il y a du beau monde : Dani en ouvreuse sur le départ, Rollin en cafetier râleur, la divine Laura Morante au délicieux accent et un petit pincement au coeur chaque fois que Suzanne Flon apparaît, parce que son personnage est attendrissant bien sûr, mais aussi parce que je ne pouvais pas m'empêcher de me souvenir que c'était son dernier film.
Bon ben j'y vais, j'ai du boulot là ! Quand même, deux notes sur le cinéma à la suite alors que je n'ai ren dit sur mes lectures depuis si longtemps, c'est pas bien !