Je râle. Souvent. Dans la rue. Le métro. Même seule.
J'hallucine que les boulangeries soient fermées entre midi et deux quand je retourne là d'où je viens...
Je me dis, chaque fois que je vois briller le génie, que je suis arrivée "chez moi"
Je soupire de désespoir quand je vois entrer dans ma rame de métro les joueurs d'accordéon moisis qui vont m'écorcher les oreilles en jouant « tomacoulis »
Je connais par coeur la carte du métro. Presque plus besoin de la consulter. Presque pareil pour celle de bus.
Je suis admirative de tous ces gens qui traversent chaque jour le périph' pour venir bosser.
Je m'énerve contre ces saletés de touristes qui me font perdre 45 secondes en ne se poussant pas sur le trottoir et ne se rendent pas compte qu'à Paris, y a aussi des gens qui bossent...
J'ai parfois le cœur qui se serre à la vue de certains monuments ou m'extasie de plaisir devant le sublime panorama offert par certains points de vue parisiens et me dis alors comme si j'y étais pour quelque chose : « Qu'elle est belle, ma ville ! »
Commentaires
:-)
je m'y reconnais plus que dans ton "je suis une provinciale", c'est grave, docteur?
Après lecture des 2 notes, y'a pas de doutes, je suis plus provinciale que parisienne... Mais, bon, c'est un peu normal, aussi!... ;-)