Je ris. Souvent. Dans la rue. Le métro. (oui, même seule…)
J'ai l'air disponible : Quand je suis seule, je me fais fait héler en moyenne une fois par jour dans la rue par des gens qui ont besoin d'aide... Ca va de « elle est où la rue bidule ? » à « vous pouvez m'aider à faire mes démarches administratives ? »
Je m'arrête et prends du temps pour répondre à ces gens qui me hèlent. En souriant toujours.
Je dis « putaing ! » et « cong ! » et « t'es cong » Et même que pour moi, c'est pas des gros mots. Sauf que je sens bien que ça choque souvent mes interlocuteurs parisiens…
Je retiens la porte pour les gens derrière moi.
Je reste parfois immobile dans les escalators.
Je ne considère pas que traverser le périphérique représente une aventure expéditionnesque.
J'ai parfois le cœur qui se serre à la vue de certains monuments ou m'extasie de plaisir devant le sublime panorama offert par certains points de vue parisiens et me dis alors comme une touriste égarée : « Ah lala… Notre Dame, elle est quand même grandiose ! »
Commentaires
Et paraît-il que c'est comme ça que les parisiens repèrent les non-parisiens.
Et pour ça qu'ils tombent sous notre charme... Alors...!
Jolie note :)
eh ben moi pareil !!! sauf que moi je suis une ex-banlieusarde et bcp provinciale d'adoption (et du coup oui traverser le periph pour mettre 1h pour aller voir mes parents, c'est une expédition).
Vive les provinciaux/banlieusards!
bravo!
Tout pareil que toi, sauf pour les mots qui se terminent par g.
Mais à Nantes, il n'y a pas de périphérique. Et puis à Nantes, je suis d'office une provinciale pour les parisiens...
Bref, le commentaire à la gomme, c'est celui-là ;-)
merci T. et bienvenue !
pour ce qui est de faire tomber les parisiens sous mon charme, pour l'instant, ça n'est pas encore le cas...
mais je ne désespère pas
^^
@les autres : bon, chuis désole mais la suite elle est moins champêtre...
ah oui, la suite est moins champêtre, mais elle est sympathique tout de même !
"immobile dans les escalator" c'est à ça qu'on reconnait les expat' provinciaux à la capitale.
c'est un des trucs qui m'avait le plus marquée quand je suis partie de Paris, maintenant moi aussi je reste plantée et attends patiemment d'être portée...
Aaah c'est vrai qu'il a bien cette dualité entre parisiens et provinciaux. Et c'est vrai aussi que les parisiens se reconnaissent vite entre eux. Le coup d'être immobile dans les escalators par exemple ou encore de se mettre à gauche alors qu'on doit laisser la place pour les gens qui passent ! Non mais quel manque de savoir-vivre ces provinciaux ! ;-)
oui oui les filles, je sais que le truc qui trahit illico, c'est les escalators
mais j'ai appris : je ne marche pas toujours mais je pense désormais à rester bien à droite...
rendez-vous compte : je suis parfois immobile sur le tapis roulant de chatelet !!
:oD