Dans la série « ba, grande anthropologue sur les traces des mystères de l'être humain » étudions aujourd'hui cette race en voie de disparition (je crois... ou alors je ne fréquentais jusqu'à présent qu'une fraction non représentative de la population ?) qu'est l'homme qui refuse qu'on l'invite au resto.
Que je vous décrive le genre : c'est le genre que déjà c'est grave de te laisser porter une salade ou du fromage à raclettes, que d'où t'as vu qu'il allait passer la porte avant toi, qui te laisse sortir de l'asenceur même si c'est lui qui est près de la porte... Du coup, tu imagines bien que c'est tout simplement pas envisageable d'aller au resto avec une fille si c'est pas lui qui paye. « Non non non non non non pas question dans quel monde tu vis, ma pauvre ba ? Ah mais vraiment, tu ne te rends pas compte de ta crétinerie ? » (euh c'est pas vraiment des paroles rapportées, c'est mes mots à moi je le reconnais. D'où leur piètre qualité linguistique... Je m'invente parfois des interlocuteurs pour étayer mon propos. Ce sont des tactiques rédactionnelles, tout ça, quoi...)
Euh non… vraiment je ne me rends pas compte !
A l'aube du troisième millénaire, se faire inviter au resto n'est quand même pas un signe de goujaterie ni de gigoloterie, si ? Ce serait donc si grave pour un homme, de se faire inviter par une amie ou au pire, d'accepter d'illuminer la soirée de sa chérie en la laissant l'inviter ? Moi je trouverais ça un peu gênant, je crois, de toujours être invitée. Au bout d'un certain temps, pour ne pas qu'il pense que je suis une pique-assiette, je me sentirais probablement obligée de trouver un autre moyen de le remercier… (Non mais rangez vos esprits pervers immediately !! de toute façon, ce n'est pas un moyen de remercier vu que… oups pardon j'allais rien dire en fait !...)
Du coup je me suis interrogée : d'où peut bien provenir ce refus de l'invitation féminine ?
Après moult recherches et entretiens avec de grands spécialistes de renom, j'ai fini par déduire que ceci était tout bêtement atavique : puisque ses ancêtres allaient chasser pour trouver de la nourriture pour les faibles femmes qui s'occupaient du campement, l'Homme pense que c'est toujours à lui de faire le nécessaire pour remplir l'estomac de la gent féminine. Il a bien entendu évolué avec son temps… Foin du silex ou de la lame forgée dans le fer, il dégaine désormais une arme bien plus puissante : sa carte bancaire ! Les yeux de sa belle brillent aussitôt, elle sait qu'elle peut compter sur un homme fort et qui prend tout en charge.
Et la belle aura d'ailleurs les yeux d'autant plus brillants que la carte sera dorée voire… encore pluss mieux : noire ! (bon pardon, là je m'égare un peu… ce type d'homme n'attirera, je l'espère pour lui je le sais, pas QUE des intéressées…)
Commentaires
Oui, bon, en général ça dure le temps de l'approche cette attitude pleine de déférence. Après c'est autre chose. Alors autant en profiter, non ? ;)
Je préfère encore un homme qui ne veut pas qu'on l'invite au resto à ce qu'il se passe en Allemagne : même pendant le temps de l'approche comme dit ingrid, c'est additions séparées quasiment à tous les coups. Les hommes là-bas ont très bien intégré le concept de l'égalité des sexes, tellement bien qu'a disparu toute velleité de romantisme, ou de vouloir faire plaisir à l'autre. Charmant je te dis!
Moi je dis profitons de cette héritage préhistorique et ne nous plaignons pas !!! enfin pas trop :-) Le pire c'est quand même lorsque l'on s'attend à être invitée ... Et qu'on doit sortit la carte non ?