Cet enterrement, c'est tout ce que je ne veux pas avoir à subir : l'hypocrisie de la plupart de mes collègues, la starification de certains autres, le concours malsain lancé il y a quelques jours : « je suis bien plus malheureuse que les autres »…
Et les poncifs débiles répétés à qui mieux mieux :
« on est bien peu de choses ! »
« ah ça, il fallait s'y attendre ! »
« la vie est trop fragile pour perdre son temps en futilités. »
Et pourtant, il va m'être socialement difficile de m'y soustraire.
Je vais donc devoir regarder l'hystérie s'emparer de certaines de mes collègues, pour bien montrer leur souffrance à tous et aussi la peine immense de la famille qui vient de perdre un être cher.
Je sais d'avance que je vais ressortir bouleversée, habitée d'un désarroi qui n'est pas le mien.
J'en veux à tous ces gens -qui ne savent pas se tenir ni respecter les sentiments des autres- de rendre encore plus sordide ce moment déjà choquant en soi…
Commentaires
Je n'ai pas trop suivi, mais il s'agit de la personne dont on avait parlé autour d'un thé ?
Je ne sais pas trop quoi dire, je ne suis pas du tout enterrement, je les fuis comme la peste.
Voir un étalage soudain d'amour/amitié chez certains et voir ceux qui sont réellement touchés essayer de rester dignes me met plus que mal à l'aise.
juste un petit coucou ...
c'est vrai ça ! ça critique, ça critique, et si la personne meurt, on joue les éplorés...
bon j'espère que ça va aller quand même...
oui ça a été bien sûr
:)
mais ça m'écoeure un peu de voir qu'en toute circonstance, y a des gens pour profiter des nouvelles de ce type...
L'homme est un loup pour l'homme, n'est-ce pas? Des bisous à toi, dont je sais que les sentiments sont sincères...
c'est très gentil septie !