Commencer la journée par un coup de fil de mon frère de coeur. C'était juste de la logistique de RER mais qu'est-ce que c'est bon de lui parler, de l'entendre me dire "bonne journée ma grande".
Se confier sur des trucs vraiment très (trop) perso. Et se sentir très (trop) remuée après. C'est fort perturbant mais c'est un petit bonheur parce que ça veut dire que j'avance, que je fais confiance.
Etre désormais associée d'un projet professionnel, d'une entreprise, d'un projet de vie en fait. Avoir bien saisi le sens de cet engagement pas uniquement financier et en être aussi fière que ravie.
Des livres qui donnent envie d'éteindre les écrans, transportent d'émotions diverses et dont j'ai envie de parler pour les partager. Depuis quelques temps, ils sont presque tous comme ça, c'en est jouissif.
Une après-midi goûter, papotage et sucette au caramel qui n'en finit jamais. Se dire les choses mine de rien, en s'observant du coin de l'oeil. Avoir encore un peu peur mais plus trop.
Préparer des lasagnes pour 10 en discutant de ce syndrôme si compliqué à gérer et des amis vieux et des amis nouveaux. Aimer se dire que son sourire à l'idée d'être là est aussi sincère que le mien.
Un petit-déjeûner à la gare, très tôt le dimanche matin. Garder le sourire encore longtemps en m'éloignant du quai. Juste parce que c'est elle et que sa présence dans ma vie tient du miracle.
Marcher dans mes nouvelles ballerines, qui me font sentir toute légère et nouvelle, moi aussi. Sautiller et fredonner en avançant vers chez moi.
Des week-ends improvisés par la grâce des cendres volcaniques et du soleil printanier, qu'on remplit de gens aimés, de grands sourires, d'herbe verte et de rien d'autre qu'être ensemble.
Commentaires
oulala comme c'est revigorant tout ça !