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Windows on the world

windows-on-the-world_couv.jpgWindows on the world, c'est le titre d'une chanson. C'est aussi le nom que portait le restaurant qui se trouvait au dernier étage du world trade center. En haut d'une des tours qui s'est effondrée le 11 septembre 2001.

Dans son roman "Windows on the world" Frédéric Beigbeder choisit de suivre un papa et ses deux fils qui vont prendre le petit déj dans le restauranten haut des tours, pile le 11 septembre. Il choisit aussi de nous faire suivre ses réflexions sur cette catastrophe, un an plus tard, du haut de la tour montparnasse.

Contre toute attente, j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Le style n'est pas toujours délirant, pour autant, les réflexions de l'auteur et la mise en abîme m'ont beaucoup plu.

L'alternance des points de vue entre l'auteur et le héros imaginaire de ce 11 septembre tragique et puis le choix des chapitres comme les minutes qui s'égrainent inexorablement jusqu'au moment de l'effondrement de la tour. Deux très bonnes idées stylistiques, pour moi.

Et voilà comment j'ai espéré tout le long, contre toute attente, que les deux tours restent à leur place, que les sauveteurs puissent récupérer tout le monde, que la magie des films hollywoodiens vienne.
J'aime quand un livre me donne envie de savoir la suite et que je suis suffisamment impliquée dans la vie des personnages pour avoir une vraie empathie pour eux. De ce point de vue, le pari est 100% réussi.

J'aime aussi que ce qui m'est dit me donne envie de noter des morceaux du livre, ça ne m'arrve pas souvent et certains de ces passages sont parfois clichés mais j'ai mis des post-it dans le bouquin tout au long pour pouvoir revenir sur certains passages. Là encore, c'est un très bon point.

Voila, j'ai aimé. Et je partage avec vous les petits morceaux que j'avais glanés.

 

Molière aussi cherchait le profit, et Mozart le succès public : cela n'a rien de déshonorant.

Avant, les pauvres, les colonisés, les opprimés ne contemplaient pas les richesses tous les soirs sur un écran, dans leur bidonville.[...] En France, la Révolution aurait eu lieu beaucoup plus tôt si les serfs avaient eu un petit écran pour regarder le luxe des Rois et Reines.

La vraie révolution, c'est la disparition. L'essentiel c'est de ne pas participer. A la résistance passive, il est temps de préférer la désertion active.
Le boycott plutôt que le squatt.

Peut-on être riche et favorable au changement ? Oui : il suffit pour cela de cultuiver l'ingratitude. Etre un "bobo" ou un "RiRe" signifie seulement que l'on n'est pas sorti de l'âge ingrat. C'est très bien d'être un bourgeois bohème ; c'est mieux que d'être unn bourgeois tout court. J'en ai marre qu'on me reproche d'être un enfant gâté qui casse ses jouets. Je les casse pour en créer d'autres.  

 

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