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  • L'angoisse précédant le changement de dizaine

    C'est horiiiiiiible

    Plus ça approche, moins j'ai envie que ce soit là !

    En temps normal, ça me met en transes... Genre l'état de gamine de 4 ans dans lequel me mettent les fêtes de Noël. Chaque année, j'attends avec impatience la date fatidique et puis à cette impatience s'ajoute le fait que j'adore le mois de mars parce que j'ai l'impression que c'est un mois où tout est nouveau, tout peut changer et évoluer en même temps que se réveille la nature.

    Pourquoi me mets-je la pression comme ça ? Qu'est-ce que ça change ? J'en sais rien en plus ! Si moi je m'en fiche, pourquoi m'imaginé-je que le regard des autres va changer ? Parce que je SAIS qu'il va changer, voila tout...

  • Le Photographe

    Cette bande dessinée en 3 tomes est une sorte de carnet de voyage. Je dis "une sorte" parce que je ne crois pas que le photographe à qui sont arrivées toutes ces péripéties apprécierait que je limite son histoire à un petit trekking en Afghanistan. Ce serait vraiment réducteur.

    Didier Lefèvre est reporter, il est engagé par Médecins sans Frontière pour suivre une mission en Afghanistan. L'objectif est de montrer dans quelles conditions les équipes médicales -mais également les populations- gèrent les urgences médicales comme les petits bobos, comment le manque d'infrastructure peut être un problème mais également un accélérateur d'intégration à la vie locale. Alors Didier Lefèvre prend des tas et des tas de photo. Il photographie l'expédition à pied du Pakistan à l'Afghanistan, les nuits à la belle étoile et celles où on se cache des soldats russes, les villages par lesquels on passe, lesliens qui ne manquent pas de devenir très forts entre lesmembres de lamission, les Afghans malades, parfois très gravement blessés puisque c'est la guerre, mais aussi ceux en pleine forme, qui sont curieux d'en savoir plus sur ces étrangers et puis il photographie aussi son retour vers le Pakistan. Didier Lefèvre a décidé de le faire seul avec un guide alors qu'il ne parle pas la langue locale.

    Les 3 tomes racontent donc tout ça et plus, dans l'ordre chronologique, celui indiqué par les planches contact tirées des dizaines de pellicules qu'il a utilisées. Il y a donc un mélange entre les scènes entièrement dessinées, des photos grand format, des planches de contact. Alors on plonge tout de suite au coeur des émotions du photographe. Ca a vraiment été un choc pour moi : à la fois culturel et émotionnel. Se dire que ça s'est passé dans les années 80 et qu'aujourd'hui, probablement que rien n'a changé ou presque m'a beaucoup émue. C'était presque douloureux de prendre conscience soudain à quel point on a ignoré ce pays et ses Hommes. Et puis les émotions moins "intellectuelles" celles qu'on ressent à la vision brute des photo de tous les blessés, ils sont tellement poignants ces médecins qui risquent leurs vies pour que des gens enclavés par la guerre puissent recevoir les soins de base, j'ai eu si peur pour le photographe pendant son périple retour, tout seul aux mains d'hommes pas toujours bienveillants.

    Si l'on excepte leur prix, il n'y a rien qui devrait vous empêcher de courir lire ces livres. Exigez que votre bibliothèque se les procure si ce n'est pas déjà en rayon !