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  • Quand Ba est balade

    Comment se fait-il que j'oublie chaque fois à quel point c'est horriiiiiible d'être malade ? Comment sa fait-il que je ne me souvenais plus de la souffrance atroce qu'occasionne la déglutition en cas de mal de gorge oreilleux ?

    Alors, le mal de gorge oreilleux c'est quand les oreilles font tellement mal qu'on a l'impression qu'elles sont gonflées de l'intérieur, qu'on a l'impression qu'elles sont bouchées (comme au décollage en avion, ou dans la voiture en montagne) mais qu'on n'y peut rien, qu'on ne peut pas dormir sur le côté parce que ça fait mal quand on s'appuie dessus, c'est quand la douleur résonne à l'intérieur de la gorge à tel point qu'on souffre en avalant sa salive... bref, c'est quand ça fait mal de chez mal !!!

    A ceci s'ajoute le fait que j'ai une bonne grippe, avec toutes les courbatures que ça engendre, sans le bonheur de se dire qu'on souffre parce que nos muscles vont être plus beaux... non, on souffre juste sans raison particulière, parce que notre corps nous fait croire qu'il lutte contre les microbes. Ce que je ne crois qu'à moitié : s'il luttait vraiment, je n'irais pas pire qu'hier, je sentirais un léger mieux... mais pas du tout ! Et puis il y a le fameux nez congestionné, qui ne coule absolument pas mais qui est tout bouché quand même, qui fait que macher une boucghée de pain prend 2 à 3 minutes pour ceux, comme moi, qui ne gèrent pas bien l'apnée prolongée....

    Mon dernier arrêt maladie pour cause de grippe remonte à 2002, c'est pour ça que mes souvenirs s'étaient émoussés. Et comme je déteste être malade, je suis infernale, j'ai à nouveau 4 ans... Alors je me retrouve à manger de la glace et à boire des litres de tisane au gingembre froide (chaud ça fait trop mal). J'appelle mes parents juste pour me faire plaindre. Je me fais porter mes médicaments au lit. L'ordinateur portable aussi... comme ça je joue à Zoo Tycoon. Et je perds parce que je m'endors pendant mes missions... Allez, c'est l'heure du locabiotal !

  • Fauteuils d'orchestre

    Ce film a fait mercredi dernier le meilleur démarrage en salle pour Paris et je trouve ça mérité. Après les bronzés qui ne m'ont pas fait rire une seule fois (même si j'avais souvent un grand sourire) je me suis surprise à rire carrément en suivant les aventures de Cécile de France.
    Pour me la péter un peu critique de cinéma, je vais dire : c'est du Danielle Thompson ! Une galerie de personnages très travaillés, des quiproquos, des histoires qui se croisent et se télescopent toutes pour une raison ou une autre, une galerie d'acteurs formidoobles au nombre desquels un de mes chouchous d'amour : Albert Dupontel. On l'imagine souvent en beauf à cause de ses sketches ou en déglingué en pensant à Bernie mais cet acteur est vraiment terrible ! Il sait tout faire... Avec ses muscles et sa voix profonde, il donne beaucoup d'émotions à son rôle de pianiste fuyant la célébrité et l'hypocrisie. Et il y a aussi Valérie Lemercier qui est à se tordre de rire en star capricieuse, "héroïne récurrente" d'une série télé qu'elle déteste mais regardée par des millions de personnes. Cécile de France, elle, a de mon point de vue un rôle qui lui va à ravir : un peu cruche naïve et crédule, toujours le sourire aux lèvres.
    Pas de pitch (comme dirait Ardisson) parce que ce n'est pas la trame qui fait le charme. Pour moi, les films de Danielle Thompson sont plutôt un instantané de la vie de tous les personnages qu'elle fait se croiser. Et côté personnage, il y a du beau monde : Dani en ouvreuse sur le départ, Rollin en cafetier râleur, la divine Laura Morante au délicieux accent et un petit pincement au coeur chaque fois que Suzanne Flon apparaît, parce que son personnage est attendrissant bien sûr, mais aussi parce que je ne pouvais pas m'empêcher de me souvenir que c'était son dernier film.
    Bon ben j'y vais, j'ai du boulot là ! Quand même, deux notes sur le cinéma à la suite alors que je n'ai ren dit sur mes lectures depuis si longtemps, c'est pas bien !

  • Les bronzés sont ridés

    En allant voir les Bronzés 3 : Amis pour la vie, je n'avais pas d'a priori quant au contenu du film. De l'avis général, cette oeuvre majeure du cinéma français était un moment agréable de divertissement où le cerveau n'était pas mis à rude épreuve (et c'est tant mieux). Je devais donc me joindre aux 7 millions de spectateurs prêts à aider les producteurs à rentabiliser le film qui doit atteindre impérativement 10 millions d'entrées.

    Confortablement installé dans la salle, le film commence. Le film est encore jeune, les acteurs ont vieilli et c'est peut-être cela qui m'a le plus dérangé. Pendant 1h38, Patrice Leconte nous offre une superbe carte postale de Sardaigne côté mer (larges plans sur la méditerranée grâce à d'haletantes courses en jet ski) et côté terre (les routes de cette magnifique région ne seront plus un secret pour vous).

    Quant au fond, rien de bien nouveau sous le soleil italien. Les gags sont connus et parfois même éculés (le marivaudage était beaucoup plus incisif à la fin des années 70). Si les acteurs assurent s'être beaucoup amusés on peut en douter quand on voit le résultat. Seul le couple Balasko/Jugnot tire son épingle du jeu en couple de beaufs vraiment convaincant (sauf pour la fin que je ne vous ferais pas l'affront de dévoiler). En ce qui concerne les autres, c'est plat, sans saveur et on se demande même si tout le battage autour du film était nécessaire. Oui c'est un évènement, mais surfer sur la nostalgie n'a pas que des bons côtés surtout au cinéma. Mais qui sait, peut-être que ces Bronzés-là deviendront culte... dans 20 ans ?

  • Les scientifiques........

    Le titre vous l'aura peut-être fait comprendre, je ne fais pas partie du monde des scientifiques. Je n'en fais pas spécialement un complexe parce que bon, ce serait triste si on savait tous faire les même choses. Non, en fait, les scientifiques, ils sont bizarre je trouve. Ils se réjouissent de truc incompréhensibles, d'avancées insignifiantes à l'échelle humaine, de la mise en place d'expériences dont ils ne connaîtrons pas le résultat... Pour cette dernière affirmation, je vous invite à vous renseigner sur les mots d'amour envoyés à nos amis les extra-terrestres via Arecibo et qui ne leur parviendront que dans 25.000 ans environ !
    Bref, je ne me sens pas sur la même longueur d'onde qu'eux mais en même temps, je me délecte de toutes les informations qu'ils peuvent laisser échapper devant moi et quand je tombe sur un spécimen de l'espèce qui a de la patience, je le harcèle même de dix mille questions ! J'apprends ainsi des milliards de choses sur des choses inutiles et des détails insignifiants tels que : Pourquoi l'eau de mon thermoss reste chaude ? grâce aux parois adiabatiques ! Pourquoi l'eau de mon évier se vide dans le sens des aiguilles d'une montre ? demande à Coriolis ! Est-ce que le son c'est de la matière ? là, je me souviens plus des explications... C'est vrai que je contient un peu de Jeanne d'Arc ?  Révise un peu le cycle du carbone !
    Je crois que l'école me manquera toujours, que je regretterai toujours de ne plus aller en cours chaque jour (ou presque) pour y apprendre de nouvelles choses alors je fais de chaque personne mon prof d'un jour dès que je m'aperçois que son cursus scolaire ou son parcours professionnel est très différent du mien. Sur ce point, il faudra peut-être un jour que je vous parle de ma passion contrariée pour l'informatique et ses idiomes, ses périphériques, ses règles. Certains peuvent témoigner de ma lourdinguerie dès que je croise quelqu'un qui a l'air d'y connaître quelque chose...