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  • Coupable ?

    Il n'y a pas de baignoire à la maison. Et c'est pas si grave parce que lorsque je disposais d'une salle de bain équipée de baignoire, je ne prenais pas de bain très souvent. En vérité, ce n'est pas très ennuyeux du tout parce que ça me permet
    d'économiser de l'eau. Non que je sois radine (enfin je crois) mais je souhaite vraiment prendre soin des ressources de la planète. Prendre des douches utilise en principe moins d'eau que prendre des bains donc... en bonne écologiste que j'affirme être, je ne peux décemment prôner l'installation de baignoires. Mais je dois quand même avouer que lorsque je vais en vacances chez mes parents, je prends un bain chaque fois.

    Avec bulles partout (jusque là c'était du bain moussant au thé, trop miam !) dans lequel j'ajoute une pastille effervescente de chez Kneipp... Bon bref, je m'arrête là parce que c'est pas le but de ma note et parce que sinon va falloir que je crée une rubrique pétasseland !!

    Ce que je voulais dire c'est que je prends très peu de bain (peut-être 5 ou 6 par an) mais que quand même, chaque fois que j'ouvre un robinet pour remplir la baignoire, je me sens super coupable, pensant à toute l'eau que je gaspille... ou aux mamans qui font chaque jour le trajet jusqu'au point d'eau le plus proche... ou à la faune décimée en face de Dubai pour cause de "désalinisation" de la mer... Seulement voila, je le prends quand même ce bain, alors me sens-je si coupable que ça ? Ne suis-je pas plutôt une saleté d'égoïste qui veut se donner bonne conscience ?

  • Stephanie Plum

    Je l'ai rencontrée grâce à amazon. Je venais de décider que j'allais me remettre à lire en anglais mais je ne voulais pas me décourager tout de suite. Alors j'ai pris soin de choisir le livre, pas ennuyeux, pas prise de tête non plus, pas de la grande littérature pour ne pas être rebutée par les difficultés linguistiques.

    Et me voila donc en train de parcourir la liste des livres les plus vendus : je tombe sur Janet Evanovich. Elle a créé le personnage de Stephanie Plum, vendeuse de lingerie devenue chasseuse de prime par nécessité, l'idée des titres de sa série me plait (leur traduction française n'est pas au top je trouve !) et je sais déjà que je finirai le livre : j'aime beaucoup les polars. Je me procure donc One for The Money et commande dès le chapitre 4 les tomes 2 et 3.

    Et  j'ai eu raison parce que Stephanie Plum est top croquignolesque !

    • Sa famille unique : Entre la grand-mère octogénaire qui se découvre des envies de nouvelle jeunesse et fan des veillées au funerarium de Stiva, la soeur qui a tout réussi dans la vie, la nièce qui se prend pour un renne, la mère qui l'espère mariée à chaque homme qu'elle croise et surtout celui par qui tout va commencer : son cousin Vinnie, à la sexualité très intrigante, qui l'a embauchée sous la menace dans son entreprise de chasseur de prime...
    • Ses hommes : il y a son amoureux d'enfance Joe Morelli devenu policier donc souvent en concurrence avec Stephanie, son mentor Ranger le chasseur de prime à qui elle réclame de l'aide quand elle est au fond du gouffre, son ex-mari avocat qu'elle terrorise quand elle veut obtenir des info confidentielles et à qui elle fera payer jusqu'au bout sa partie de jambe en l'air sur la table de leur ex-cuisine avec Joyce Barnhardt.
    • Son boulot : Stephanie est tout sauf organisée, elle n'est pas non plus spécialement sportive, range son arme dans sa boîte à cookies et obtient tous ses résultats ou presque grpace au hasard ou à sa maladresse, autant dire qu'on est loin des enquêtes tout en réflexion à la Hercule Poirot
    • Ses animaux : il y a Rex : le dangereux Hamster qui vit dans une boite de soupe, qui aime le raisin et se nourrit de toute la junk food que sa maîtresse lui donne et qui est son confident le plus fidèle et aussi Bob, le chien incontrôlable qu'elle emmène faire ses besoins sur la pelouse de Joyce Barnahardt...
    • Ses assistants : Lula, la prostituée sans complexe qui tente chaque fois d'utiliser son arme, Connie, la secrétaire de son cousin qui lui fait passer des dossiers faciles pour qu'elle puisse gagner un peu d'argent, les assistant d'un jour qui se prennent des héros et font tout capoter...

    Bref : découvrez Stéphanie Plum... Parce que même si c'est formaté (je pense que tous les livres font à quelques lignes près le même nombre de pages, les ingrédients restent somme toute assez classiques et je crois qu'aux Etats-Unis, le marketing joue à plein ) on est tout de suite accroché : c'est drôle, ça bouge et les personnages sont suffisamment farfelus pour que les enquêtes soient vraiment originales...

  • De la difficulté d'aller jusqu'au bout

    J'ai dernièrement eu la malchance de tomber sur un livre qui ne me plaisait pas. Je dis la malchance car heureusement pour moi je ne suis pas très difficile. Et il vaut mieux parce que je lis un très grand nombre de livres chaque année, sans vraiment les choisir. J'entends par là que j'enchaîne les lectures sans vrai temps mort entre les livres, je lis d'ailleurs plusieurs ouvrages en même temps, pas toujours dans le même style et pas toujours dans la même langue (ça c'est pour faire ma flambeuse, un peu...)  Si on ajoute le fait que je ne choisis pas vraiment mes livres : à part quelques auteurs dont j'achète systématiquement tous les livres, je choisis mes lectures en fonction de la couverture du livre, du titre et du nom de l'auteur voire même de la place du livre sur l'étalage de la librairie.

    Donc dans l'ensemble, je lis tout et n'importe quoi, sans jamais m'ennuyer ou presque. Mais là, donc, j'ai commencé l'année avec Françoise Xenakis. Un livre qui m'a bien plu jusqu'au milieu, à commencé à m'agacer entre le milieu et le dernier tiers et m'a franchement causé de la peine à lire pour les dernières pages... J'en ai un peu parlé autour de moi (quand je dis ça, c'est généralement un euphémisme pour : j'ai gravement saoulé tout mon entourage plus ou moins proche) et la réponse qui venait le plus fréquemment était : "mais pourquoi est-ce que tu le termines ? Laisse tomber !" ou autre "Moi quand c'est nul, je ne m'acharne pas..." Eh bien moi oui, je m'acharne !! Je ne peux pas ne pas finir un livre, même si je le laisse de côté deux/trois semaines avant de le terminer, je ne peux pas me résoudre à ne pas aller jusqu'à la fin. Un peu comme si j'espérais que ça s'améliore dans les derniers chapitres, je me sentirais presque coupable de ne pas lire jusqu'à la ponctuation finale... Je ne peux jamais me convaincre de laisser tomber.

    Mais là, pas d'heureuse surprise, j'ai trouvé l'écriture lourde jusqu'à la fin, je n'ai rien découvert qui rattrape ma sensation d'ennui dans les derniers chapitres... Bref, j'ai écouté la voix de ma conscience pour rien : Maman, je veux pas être Empereur annonçait le tire... ben j'aurai plutôt appelé ça "Maman, j'aurais pas dû acheter ce livre" parce que le style est redondant, les anecdotes sont répétées trop souvent, les points de vue croisés, à la fin, n'apportent rien du point de vue de l'analyse des événements, c'est plat. Mais je sais déjà que cette expérience malheureuse ne m'empêchera pas de tenter -la prochaine fois que je tomberai sur un livre ennuyeux- de trouver un intérêt quelconque au roman dans les dernières lignes...