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  • De la cuisine en milieu masculin...

    Prenez :
    • 3 ramequins
    • 4 saladiers
    • 2 casseroles
    • 2 spatules
    • 3 couteaux
    • 1 fouet
    • 1 cuillère en bois
    • 1 moule à manqué
    • 1 batteur électrique

    Et vous obtenez : un gâteau au chocolat à tomber par terre, à s'en lécher les doigts, englouti encore tiède avec un thé de Noël succulent. Bref, on obtient un pur moment de délice mais... Car il y a un MAIS !!! Mais toute cette batterie d'ustensiles était-elle nécessaire ?
    Je pense que non. Et je suis persuadée que je n'aurais pas utilisé autant de vaisselle. Je ne peux bien sûr affirmer que le résultat aurait été le même, soyons honnête. Mais cet événement somme toute anodin du dimanche matin m'amène à me (re)poser l'éternelle question : existe-t-il un gêne masculin qui les empêcherait de cuisiner sans utiliser l'intégralité de la vaisselle disponible ? Parce que je crois n'avoir jamais rencontré, toute génération confondue, d'homme qui cuisine sans transformer la pièce en un gourbi ressemblant à peu près à la campagne américaine dévastée par un cyclone ou à Londres post-bombardement... Moi qui n'ai pas lu méga best seller concernant les origines planétaires des hommes et des femmes parce que je refuse de considérer que l'homme soit plus sensible ou plus maniaque que la femme, je dois reconnaître que je suis chaque fois estomaquée par la différence d'approche
    Voila, c'était ma minute "réfléchissons sur les relations humaines" de la semaine.

    Et c'était aussi un moyen de voir si Glu passe parfois sur notre blog commun !

  • Au bout de combien de temps ça devient ridicule, selon vous ?

    Chaque jour jusqu'à avant-hier, je me disais en arrivant au bureau : non mais là, faut enlever le sapin ! Parce qu'un sublime sapin décoré de mille feux et couleurs kitschissimes trônait dans le hall depuis le 5 décembre. Enfin, je dis sublime, mais à la fin, il ressemblait à un naufragé des incendies de Provence qu'on aurait attifé de guirlandes...
    Ce matin en sortant de chez moi, je vois un sapin qui vient d'être jeté sur le trottoir.
    Et il paraît qu'une grande ville (je crois que c'est Lyon mais n'en suis pas sûre...) a organisé le ramassage des sapins. La municipalité organise des tournées spécialement pour récupéer les sapins. Jusque là rien que de très louable pour la recycleuse en série que je suis mais ce qui m'a fait halluciner c'est que ces ramassages aient lieu jusqu'en avril !!

    Je n'arrive pas à croire que certains puissent garder leur sapin de Noël jusqu'à Pâques !! Je pense qu'il arrive un moment où les proches de ces personnes devraient charitablement leur expliquer que certes, le ridicule ne tue pas, mais qu'il peut parfois être un frein au développement d'une vie sociale épanouie.

    Pour ma part, j'ai toujours eu l'habitude de défaire le sapin et d'enlever les décorations de Noël au cours de la semaine suivant le nouvel an. Et puis cette année, j'ai appris que les anglais attendaient le 12ème jour après Noël, soit le jour de l'Epiphanie, pour redonner à la maison son air "normal"... et j'ai décidé que ce serait désormais ma tradition aussi !
    J'ai donc défait le sapin le 6 janvier.

  • Combien je lis ?


    Je suis par certains côtés bien bien bordélique et par d'autres, je suis très très tatasse !

    Dans la série : "Sauvons les expressions idiomatiques régionales " nous avons aujourd'hui tatasse, mot normand signifiant à peu près "maniaque" . Ordonnée à l'extrême.Chaque chose a une place !

    Bref, revenons à nos moutons et à notre titre de note -ma foi fort alléchant mais- ne semblant pas annoncer de révélation fracassante sur ma vie privée : il sera question ici de ma consommation de livres. Plus précisément de ma consommation annuelle livresque, que je mesure grâce à un sublime carnet vert dans lequel je note, au fur et à mesure, tous les livres que je lis. Chaque année, je recommence ma liste à zéro, je renumérote à partir de 1 tout ce que je lis. J'inscris systématiquement et dans l'ordre où je les ai terminés (très important de respecter la chronologie non pas du début mais de la fin de lecture) : le titre, l'auteur, l'éditeur et le nombre de pages. A la fin de l'année, je comptabilise les livres, le nombre de pages et fais la moyenne du nombre de pages par livre...

    En 2005 :

    59 livres

    16.228 pages

    275 p/livre

  • Où le regard ne porte pas...

    Cette très belle histoire raconte les liens qui unissent 4 enfants (dans le tome 1) puis 4 adultes (dans le tome 2)

    Elle se passe dans le bleu de l'Italie puis dans le vert de la forêt tropicale.

    En fait, je ne vais pas faire de résumé parce que sinon, tout le suspens serait ruiné si vous ne l'avez pas encore lu. Mais cette BD m'a vraiment transportée. Il y a de nombreux détails, les 4 personnages sont très différents, et leurs liens avec une foule d'autres personnes (famille, voisins...) sont également développés. Ce qui fait qu'on n'a pas l'impression d'une histoire tronquée, j'ai vraiment été plongée dans leur vie.

    Comme les BD contiennent beaucoup moins de mots que les livres non graphiques, j'ai souvent le sentiment en fermant le livre, d'être frustrée de détails. Je trouve parfois que les auteurs sont allés trop droit au but alors que j'aime bien aussi les digressions et les anecdotes. Ici, rien de tel : les dessins ne servent pas juste à éviter les descriptions, ce ne sont pas seulement les arrière-plans des bulles, les illustrations ajoutent au contraire du mystère, elles montrent plussss.

    Et puis je n'ai pas réussi à enchaîner directement les deux tomes. Je suis restée une ou deux minutes les yeux dans le vague à la fin du premier volet. Rêvassant en repensant aux si belles illustrations de la mer, des falaises, du petit village de pêcheur... Me demandant ce qui allait se passer ensuite. La plongée dans la ville d'Istanbul puis la jungle tropicale quelques instants plus tard m'a donc totalement réveillée. Et là, j'ai été emportée par l'envie de savoir, vite, quelle était la clef du mystère.

    Ces derniers temps, je me remets à lire des BD. Il y en a toujours eu beaucoup chez mes parents, je faisais très régulièrement des cures ! Je prenais une dizaine de livres et partais dans ma chambre pour les dévorer le temps d'un après-midi. J'ai dû faire une overdose de Tintin parce que depuis, je n'aime plus tellement lire les aventures de ce pseudo-reporter et de son chien. En revanche, j'en ai gardé une grande affection pour la série "Les petits hommes" et je crois que j'avais un peu le béguin pour Luc Orient, le scientifique...
    (d'où ma fascination actuelle pour les scientifiques ? je peux passer des heures à écouter des gens m'expliquer des théories de mécanique... des histoires d'astronomie... des expériences de chimie... j'en retiens quelques bribes et les intègre à ma façon !)

    Aujourd'hui, je tente de découvrir des choses différentes : j'ai beaucoup aimé Riad Sattouf, dévoré "Le Photographe" et j'ai enfin lu des histoires du très renommé Manu Larcenet.