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  • Réservation recommandée

    Je souhaite assister lundi prochain à une lecture qui aura lieu au musée de la Poste à 20h. Bête et disciplinée (et aussi pour rire un peu je le reconnais) je décide de téléphoner puisque "la réservation est recommandée". J'ai dû rappeler 3 fois en tout. Chaque fois le même scénario : je tombe sur l'accueil (2 personnes différentes) qui ne voit pas du tout de quoi il est question, qui ne voit pas sur l'agenda que quoi que ce soit ait lieu lundi... On me passe donc un autre service, qui ne voit pas non plus de quoi il est question, elle me passe sa collègue, qui me donne le numéro de l'accueil.

    A la deuxième tentative je lui explique qu'on vient de me donner ce numéro mais que visiblement, personne ne voit de quoi il est question... "bon ben, rappelez d'ici 5/10 minutes, je vais aller les briefer et après elles sauront quoi faire"

    Très sincèrement, j'avais du mal à ne pas rigoler ouvertement, j'avais un sourire énorme genre hilare et j'ai tenu jusqu'à ce que je raccroche en faisant un effort ! Je suis quand même assez contente d'avoir assisté en direct à la mise en place d'une centrale de réservation concernant un événement qui a lieu dans 6 jours... C'est aussi pour ça qu'on aime La Poste, pour ces moments hors du temps, dignes d'un sketch !

  • Mes voisins au cinéma

    Il y a ceux qui arrivent à 12, juste 2 minutes avant le début du film. Alors là, forcément, c'est un peu compliqué de trouver 12 places à côté. Sur 12 personnes, il y en a toujours une suffisamment tranquille pour demander "vous pouvez vous décaler qu'on puisse se mettre à côté ?" Comme une cruche que je suis, je n'ose jamais dire "non", pourtant, la plupart du temps, j'arrive assez tôt avant le début de la séance pour pouvoir choisir le siège que je préfère. Du coup, oui, ça me gêne de me déplacer pour ce groupe retardataire mais j'ai pas envie de passer pour une chieuse ni de déclencher une mini-discussion alors je me bouge... et chuis pas contente !

    Il y a ceux qui sont très amoureux, amoureux au point de ne pas avoir envie de regarder le film, amoureux au point de passer la séance à se papouiller, s'embrasser, se câliner, se dire des mots tendres, glousser de plaisir. Bon je n'ai rien contre l'amour ni contre les séances de ciné dont on ne souvient pas du film, j'ai moi-même pas tellement regardé certains films pourlesquels j'avais pourtant payé ma place... Mais alors, leur est-il possible de se mettre au rang du fond ? Sur le côté ? Et d'être silencieux ? Bref, leur est-il possible de ne pas faire leur cirque tout pile devant des gens qui, ayant payé leur place 9 euros, voudraient ne pas être obligés de louer le film en DVD ?

    Il y a ceux qui aiment se raconter le film, la bavarde que je suis ne peut pas dire qu'elle ne le fait pas, seulement je le fais une fois que le film est terminé... Les répéteurs de gag "oh la la ! délire le coup du T-Shirt mis à l'envers", les expliqueurs de suspense "je pense que là, il va la voir parce qu'il se doute qu'elle lui cache quelque chose", les parleurs à haute voix au ciné, ça me crispe. Ca me crispe d'autant plus que je ne vais rien leur dire de peur de me faire tuer sur place. (la dernière fois qu'on a osé dire, à voix basse, "est-ce que vous pourriez faire moins de bruit?" ben un colosse s'est levé et nous a répondu "quoi ? t'es pas content ? tu veux que je te casse la tête ?")

    Il y en a plein d'autres mais je m'arrête là... Ben oui, chuis allée au ciné hier, et les gens m'ont saoulée... Chuis mysanthrope je crois ! En plus la pellicule s'est coupée en plein milieu du film, ça n'a pas arrangé mon humeur !

  • American Gods

    J'avais envie de découvrir Neil Gaiman depuis un petit moment. La communauté de lecteurs qui m'entoure en disait généralement beaucoup de bien et je suis très curieuse. J'ai donc acheté American Gods (comme son titre ne l'indique pas, c'est en français parce que je n'ose pas lire de science-fiction en anglais de peur que mon niveau ne me fasse rater trop de subtilités) il y a un an et soudain, faisant fi de mes obligations ringuesques, j'ai décidé que son moment était venu. Grand bien m'en prit car j'ai été transportée.
    Le point de départ de l'histoire tout d'abord : Ombre sort de prison, il est mystérieux car ne semblant pas sujet aux emportements ni aux explosions de joie, il est calme, très calme et adore les tours de pièces empalmées. Alors qu'il ne lui reste que quelques jours à faire, il est libéré pour assister aux funérailles de son épouse, morte dans un accident de voiture. En route pour chez lui, il croise le chemin de Voyageur, qui lui propose un emploi : être son garde du corps. On sait dès le départ que cette association ne va pas manquer de nous surprendre puisque Voyageur ne fait pas signer de contrat d'embauche, il scelle leur accord avec un verre d'ambroisie d'hydromel. C'est ainsi qu'Ombre entre dans les préparatifs d'une guerre entre les Dieux historiques de l'Amérique, ceux connus de tous temps et vénérés partout, on croisera Odin, Horus, les sorcières... et les Dieux que se choisit l'Amérique, ceux qui représentent tous les nouveaux concepts que la technologie au nombre desquels se trouvent Voiture, Media, Ville...
    C'est palpitant, très documenté, vraiment original. Les personnages sont vraiment fouillés, ils ont chacun une âme, une saveur particulière. Et jusqu'à la fin, j'ai été menée par le bout du nez, chaque nouveau rebondissement me faisait à la fois halluciner "il est dingue !" et en même temps, ça s'inscrivait dans la logique de l'intrigue "mais bien sûr ! c'est pour ça que..." J'avais vraiment envie de savoir ce qu'il allait se passer dans le chapitre suivant, j'avais du coup du mal à me résoudre à m'arrêter de lire : "allez, un chapitre de plus ou de moins" et voila comment j'ai écourté mes nuits ! Ombre m'a fait penser à Ben Sarkissian, le héros dont je suis trombée amoureuse au collège. La réalité de ces Dieux est très complexe et pourtant, elle m'a parue totalement plausible. Les problèmes rencontrés par ces Dieux faisaient écho en moi : crise de la foi, idolâtrie à la mode, grands idéaux dont on voudrait faire "sa religion", le progrès nuit-il aux traditions et à la communication ? Toutes ces idées trottent dans la tête en même temps qu'on lit, j'y pensais en même que j'étais happée par l'histoire, bref, ce livre m'a fait du bien.

  • KEN !? Qui l'eut cru ?

    Ma soif de savoir me poussant sans cesse à glâner ici ou là toute nouvelle source de détails, je fais parfois des découvertes étonnantes... J'ouvre parfois le dictionnaire au hasard pour y voir des nouveaux mots. Je pose moult questions. Je piste aussi les sites qui expliquent tout et n'importe quoi. Par exemple, depuis un petit moment, je reçois chaque jour la définition d'un mot anglais. J'ai déjà bien rigolé en apprenant la définition de Fester (ben oui, on peut avoir vu X fois la Famille Addams et ne jamais s'être demandé si Oncle Fester ça veut dire quelque chose !) mais là, ce fut le fou rire !

    J'ai découvert que Ken, le beau gosse aux cheveux de plastique dont Barbie s'est amourachée dans les années 60, le type à l'air un peu (carrément) crétin, le bellâtre souriant donc, avait un prénom prédestiné, taillé sur mesure : en effet, ken, en Anglais, ça veut aussi dire connaissance !!

    Sauf que voila, le pauvre intellectuel a été mis au rebus il y a quelques années par une Barbie sans doute lassée d'attendre que Ken lui montre que son prénom a été choisi à bon escient ! Désormais, c'est Blaine, le surfeur australien, qui est sur les rangs. Lui, il ne prend pas de risque, il ne ment pas sur la marchandise, pas de risque de procès pour vice caché... puisque Blaine, ça ne veut rien dire. De plus les surfeurs australiens n'ont pas, dans l'imaginaire collectif, de doctorat en chimie moléculaire appliquée à l'évolution des cétacés, donc on sait déjà que Barbie ne l'aimera pas pour son cerveau... Ah les pauvres hommes-objets...