Elle a commencé en retard à cause que je suis toujours pas douchée à 18h pour un rendez-vous à 19h... Puis je réponds au téléphone qui sonne au moment où je cherche quel soutif je vais pouvoir mettre et le métro merdouille et j'arrive Place d'Italie un peu tardivement.
Bon, direction la pistoche de la Butte aux Cailles pour découvrir une animation sur le thème des voiles. La piscine extérieure est remplie de petits bateaux bancales. Des nympheas flottent sur l'eau et un Hollandais Volant a coulé près du plongeoir. Joie d'assister à la 1ère représentation d'un spectacle de danse pour le moins... chiant. C'était un peu prétentieux en plus de ne pas du tout être intéressant. Ca va faire des fous rires c'est sûr...
Continuons le périple. Une fontaine serpent aux couleurs changeantes fait le bonheur des petits escaladeurs en herbe. Difficile de prendre une photo sans qu'une grappe d'enfants soit dessus.
Après avoir traversé la Seine, on tente d'assister au concert des nabaztags. Les 300 mètres de file d'attente font vite renoncer les estomacs sur pattes qui constituent la troupe. Le choix se porte donc sur la file d'attente d'un autre style : celle qui se trouve devant le japonais où des yakisoba nous attendent.
Intermède téléphonique : invitation impromptue à la pendaison de crémaillère d'une de mes idoles.
En route pour Bastille donc. Mais en passant quand même par l'écran loufoque posé sur la façade de la Comédie Française.
Puis, toujours à pieds, en route pour Saint-Germain l'Auxerrois.
Intermède téléphonique : il semblerait que ABBA batte son plein à la crém', on me fait partager ce moment.
On entre dans l'église où un tapis de lumières bleues clignotantes est posé au milieu de l'allée centrale. Ces lumières douces sont le seul éclairage du lieu ou presque. Ca donne une impression totalement irréelle.
A deux pas se trouve la Tour Saint Jacques, presque dévoilée après des années de travaux. Sa façade est habillée d'une projection de la Tour elle-même mais filmée de jour. La superposition des 2 visions du monument est très déroutante, on cherche le vrai du faux.
Intermède téléphonique : bon qu'est-ce que tu fous ça fait 3 plombes qu'on t'attend ! tu arrives oui ?
Eh bien minute papillon, je suis dans le métro là. J'arrive.
Rencontre impromptue en coup de vent : une copine est tout pile assise dans le métro quand j'entre dans la rame. Papotis en 15ème vitesse. C'est déjà là qu'on descend.
On prend la rue dans le mauvais sens, on fait demi-tour, on cherche le digicode, on monte les escaliers.
Intermède téléphonique : T'es où là ? Dans les escaliers, on arrive.
Coucou lapin quoi de neuf ? HIIIIIIIIIIII coupine comment tu vas ? reHIIIIIIIIIII "oh là là je sais enfin à quoi elle ressemble en VRAI !"
Crachage de bière pour cause de fou rire, "cliché" se dit carte postale en français, non je ne fume pas au lever monsieur le rital, on se quitte sur un décidé et fort élégant : "Puisqu'au 41 les hommes nus en cravate se font sucer par des mecs, j'irai me faire fouetter au 42." (promesse tenue, je l'ai blogué) en réponse à une histoire selon laquelle je devrais cesser l'auto-flagellation.
Dernière étape du périple : bollywod à la gare de Lyon. Il fait froid froid mais la musique est super chouette. Après 12 répétitions on sait nous aussi danser le morceau. Après une heure passée là à regarder les danseuses et aussi les djeuns bourrés qui se battent avec la sécurité et la police, on décide de rentrer.
Il est 5h30, je me couche. Bien fatiguée.
Intermède téléphonique : Allo ? Je te réveille ?
OUI !
Il est à peine 13h30 bon sang de bonsoir !!!