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Madeleine

Quand j'étais toute pitite, un des trucs que j'aimais le mieux faire, un des moments que je préférais, c'est quand j'étais sur les genoux de mon papa, au milieu des conversations des grands. Je n'écoutais pas du tout ce qui se disait, je me contentais de poser mon oreille sur le torse de mon père et d'entendre le soin de sa voix. Il me parvenait à la fois approfondi et assourdi. Comme une voix bis.
 

medium_bouche.3.jpgAujourd'hui, je ne me vois pas en train de poser mon oreille sur le torse de mes interlocuteurs… Je suppose qu'ils auraient un peu l'air ébahi alors je m'abstiens de le faire. Pourtant, je m'aperçois que ça m'est resté puisque j'utilise en fait un autre système : quand j'aime bien la voix du monsieur (oui, du monsieur... à moins qu'elle n'ait une voix très grave, je ne suis pas souvent hypnotisée par les voix de femmes) qui parle et que je n'ai pas besoin d'être attentive, je m'extrais de la conversation et n'écoute plus les mots, juste le rythme et le son de sa voix. Alors bien sûr, j'ai parfois l'air ridicule quand les interlocuteurs sont soudain silencieux et attendent de moi une réponse à leur question...

Commentaires

  • Je tombe sur votre blog par hasard.
    Cette note très touchante me donne envie de vous laisser une trace... j'ai l'impression de vraiment bien comprendre ce que vous expliquez. Voire de l'avoir vécu.
    Moi aussi j'ai cette tendance à me laisser bercer par une voix masculine.
    L'une des seules voix de femme à me bouleverser, c'est celle de Jeanne Moreau.

  • C'est très touchant cette évocation de la pitite ba. La petite A. fait parfois pareil :)

  • bienvenue par ici, nathalie.
    :o)

    @idole : elle doit être trop mimi, ta schtroumpfette

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