J'ai tendance à pardonner beaucoup. Énormément même. Aux gens qui comptent.
Et même que ça ne me ronge pas.
Parce que c'est naturel.
Jusqu'au jour où…
Jusqu'au jour où c'est la fois de trop.
Jusqu'au jour où je considère que cette fois-ci, ce n'est pas par inadvertance ou blague ou erreur qu'on m'a blessée.
Jusqu'au jour où je me sens trahie.
Et à partir de ce jour, je deviens un monstre de méchanceté et d'insensiblerie (je n'ai pas vérifié mais je crois que ce mot n'existe pas, Paris…) et ne laisse PLUS RIEN passer.
A partir de ce jour, je tape dès que je peux. Idéalement, là où ça fait mal.
Je deviens une sorte de pourriture qui espère que l'autre souffrira autant que sa trahison l'a fait souffrir.
Et je ne pardonne rien.
Et je ne reviens jamais sur ma décision...
Aujourd'hui, je sais que c'est pas le plus mieux à faire
Alors je tente de dire "stop" ou "aïe" aussi tôt que possible.
Pour ne plus me laisser envahir (ou aussi peu que possible) par l'envie de rendre coup pour coup.
c'est vous qui vous brûlez.
Commentaires
Je la trouve effrayante cette note !
Moi, pas.
"Ne plus faire cadeau de mon énergie à des gens qui n'en valent pas ou plus la peine"
C'est une philosophie adoptée ici depuis des années, que je m'efforce d'appliquer au maximum et même si quelques fois elle m'amène à faire des choix cornéliens, je me rends compte que, pour moi toujours, c'est la meilleure attitude pour laquelle opter...
j'aimerais pas être à la place de la personne en question.........
heeyyy !!! c'est pas moi au moins ???????? (petit moment d'angoisse)
Je pense que je ferais pareil, sans états d'âme. Pas question de se laisser bouffer, après avoir fait des efforts pour encaisser. Un peu, ça va, plus, basta ! J'aime beaucoup la citation de Bouddha...
Aië aïe aïe Baci, c'est compliqué....
c'est pas du tout d'actualité.
juste le reflet de ce dont je suis parfois capable...