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Ou comment le binômat, ça change une femme

La chose qui m'intéresse le plus, professionnellement, c'est partager.

 

Dans tous les sens du terme : apprendre du voisin, donner des informations à une collègue, rédiger un document en équipe avec des pro d'autres spécialités… J'aime que tous les jours soit différent ou m'apporte quelque chose.

 

Il n'en reste pas moins que la plupart du temps, je travaille seule avec mes dossiers. Et fatalement, j'ai acquis des automatismes. Automatismes autant liés à ma formation (universitaire et professionnelle) qu'à mon caractère.

Je ne suis pas organisée dans ma vie privée, il n'y a aucune raison que je le sois au boulot. Je ne suis pas très attachée au formalisme, il est donc normal que je ne reprenne pas mes interlocuteurs quand ils sont un peu familiers.


Cette année aura marqué un tournant dans ma carrière : au lieu de rester toute seule derrière mon écran, j'ai beaucoup travaillé en binôme, groupe de travail, comité.... J'ai ainsi pu me rendre compte que personne ne fonctionnait pareil. Je me suis également aperçu du fait que je piquais aux autres les trucs qui me plaisaient. Vous voyez, les machins pluss mieux qu'ils utilisent pour traiter leurs dossiers et auxquels mon petit cerveau ne pensait pas ?…


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                                                                                                Un an plus tard ?

 

Un an plus tard, je justifie tous mes courriels, je vérifie (même quand je crois savoir et ça m'arrive souvent) avant de rédiger ma réponse, je relis systématiquement toutes mes notes avant envoi, je précise que les réponses que je fais en réunion sont données sous réserve de vérification, j'ai appris à me rendre compréhensible par le néophyte sur des sujets que je maîtrise sur le bout des doigts et aussi à moins me sentir gênée de corriger les gens venus demander mon aide. Je crois sincèrement que j'ai énormément progressé en peu de temps alors que je stagnais dans mes automatismes pantouflards. J'ai surtout pris confiance grâce au regard posé sur mon travail par des gens que je pensais tellement plus compétents que moi.

 

Un an plus tard en revanche, je ne jargonne toujours pas, je n'utilise pas de références obscures à des grimoires anciens (en clair : je ne cite toujours pas mes sources quand je sais qu'elles sont absconses pour mon interlocuteur…) et je n'ai toujours pas réussi à combler le retard dans le traitement de mes dossiers, pas plus que je ne prépare les réunions avant de m'y rendre. Et puis je suis toujours aussi pragmatique, disponible pour mes collègues et je ne me sens pas amoindrie par le fait que d'autres savent plus/mieux que moi, quelle que soit la position hiérarchique de ces autres…

Commentaires

  • ben comme quoi le binomat ça le fait.

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