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Equipe

La solidarité au boulot, c'est demander à sa cops à la cantine "tu préfères prendre le merlu ou la lotte ?"

La solidarité au boulot, c'est refuser de traiter le dossier qui était suivi par la collègue qu'on tente de mettre au placard. Le genre de situation toute pourrie où votre chef mine de rien retire le budget bidule à Josette parce qu'elle le saoule. Le chef espère, mine de rien, faire dégager Josette grâce à votre aide silencieuse.  

La solidarité au boulot, c'est trouver une excuse pour couvrir sa collègue qui ne va pas très fort en ce moment / qui a besoin d'aller faire une course / qui est partie super tôt pour shopper / qui est très en retard pour aucune raison particulière, juste parce qu'elle a fait/fera pareil pour vous...  

La solidarité au boulot, c'est prendre Ginette dans ses bras parce qu'elle pleure comme une madeleine la perte d'un être cher (ah non, ça c'est de la connerie pure de ma part, je le reconnais... mais j'ai pas pu contrôler mon geste : mes bras se sont spontanément ouverts et elle s'est jetée dedans...) 

La solidarité au boulot, c'est faire front ensemble contre la nouvelle idée de gestion des dossiers absolument impraticable mise en place par le directeur fraîchement nommé qui croit tout connaître alors qu'il ne sait même pas encore le nom de l'entreprise où il vient de débarquer.

Voila, j'ai la chance de travailler dans une équipe assez petite. J'ai surtout le bonheur d'exercer un métier que j'aime passionément. J'ai aussi la satisfaction de traiter des dossiers très intéressants.
Pour aller plus loin, je n'exerce pas une profession libérale. C'est un choix délibéré : je sais que je ne suis pas capable de venir chaque jour travailler en devant prouver à tous que, sans moi, plus de clientèle et je sais que je me ferais manger par mes "collègues" à cause de ma gentillesse.
Je suis donc à la fois très chanceuse et parfaitement à ma place là où je suis.

Mais comme toujours, en bonne idéaliste, je ne peux m'empêcher de penser que les semaines seraient plus belles si mes collègues apprenaient à se défaire un peu de leur individualisme...

Commentaires

  • C'est pour cela que j'aime les petits structures. Parfois trop utérines et donc étouffantes, mais au global, plus agréable au jour le jour.

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