Il est temps, je me mets en route. Assise dans le métro, j'envoie un sms ou 2, comme ça, pour rien. Je ne peux pas lire de toute façon, pas envie, signe clair qu'un truc cloche.
Arrivée à ma station, j'ai le souffle court. La faute à la brique invisible qui est venue subrepticement se poser sur mes poumons qui ne peuvent plus désormais prendre que de courtes inspirations.
Il me reste 10 minutes de marche, je n'ai rien bu depuis 4h, y suis allée il y a 20 minutes mais ça presse. Et puis j'ai mal au coeur. Et je ne peux toujours pas respirer correctement.
Je suis très avance, je vais me poser dans le parc où j'ai attendu la dernière fois. Comme une tradition, le ciel est gris et menaçant. Le sol est encore trempé des dernières averses, ça sent bon le printemps, les fleurs écloses et la terre mouillée. Petrichor... J'inspire profondément.
Assise sur un banc, je décide d'écrire pour attendre mais mes mains tremblent. J'ai envie de pleurer. De pousser le hurlement du fond des tripes qui est au bord de mes lèvres, accroché au fond de ma gorge et que j'imagine si libérateur...
STRESSEE ?
En regardant s'ouvrir les portes de l'ascenceur, je me suis fait la réflexion que j'étais exactement dans le même état que les soirs de spectacle, juste avant l'ouverture du rideau. Quand je suis au maximum de cet étrange mélange d'excitation, de peur et d'impatience qu'on appelle parfois trac...
En apparence pourtant, je vais bien. J'ai un grand sourire sur les lèvres et dans les yeux, ma voix ne tremble pas et ma main est sûre quand je la tends à la personne qui m'accueille. Mieux, à la seconde où je commence à parler, tout va bien.
Action !
Commentaires
Bon alors ça a donné quoi ????? LA SUITE LA SUITE !!!!!
et là tu es tjs vivante??????? je stresse rien qu'en te lisant!
je suis vivante
et j'ai stressé toute la journée comme une fole : faut que je parle à chef de ma probable démission... ça me terrorise.
démission ? Tu as trouvé autre chose ?!? C'est une excellente nouvelle !