Ou comment se laisser déborder.
Je suis procrastineuse. Invétérée même.
Mais tout ceci est pondéré par le fait que je travaille très vite et que la pression ne me fait pas peur. (on est dans la catégorie ba bosse, là donc pas de réflexions sur ma gestion de vie perso) La gestion de ce trait de caractère est facilitée parce que je suis une no life et que personne ne m'attend nulle part à la maison. Si j'ai besoin de finir à 22h pour rattraper 4h de glandouille, je peux le faire même de manière impromptue.
Cette semaine il y a eu, 2 réveils très difficiles donc trop de temps pour me préparer. (j'ai mis 1h30 pour me préparer au lieu des 40 minutes habituelles) Évidemment, gros gros retard à la clef. J'ai également fait mes premiers pas dans un "vis ma vie de parent d'un petit bébé", ce qui m'a valu de sortir 2 soirs plus tôt que d'habitude pour être à l'heure à la crèche.
On parsème d'une forte pas envie de bosser, d'une grave tendance à la rêverie post week-end génial et autres considérations girliesques.
Et on ajoute que c'est tout pile la bonne semaine pour lâcher prise : mon grand forum interprofessionnel bimestriel a lieu la semaine prochaine (650 pages à lire et digérer pour défendre la position de ma boîte), un très gros partenariat est en pleine négo donc beaucoup d'échanges et de positions de principe à rédiger, deux lancements de projets en grande pompe ce mois, et le retour d'un dossier qu'on croyait mort mais qui joue les zombies chronophage. Cette semaine, avec ou sans connerie, j'aurais donc été débordée de toutes parts.
Total : on est vendredi, 16h27, j'ai 4 trucs à rendre pour mercredi dernier que je n'ai pas même commencés, 350 des 650 pages à lire, des imprévus à regarder... et je rédige à la place une note de blog pour raconter comment je suis en retard.
Commentaires
Oh lala, j'en frissonne pour toi. Gros bisous.