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Au revoir Simone, le concert dont j'ai pas pu attendre la fin.
Sia, un de mes plus beaux moments de concert ever, merci à toi pour l'idée !
Creature, l'inattendu.
Clarika, la fille qui file la chair de poule et de rire.
La pièce de monsieur Recrosio.
Paco Volume, twice.
L'illusion conjugale
L'illusion conjugale
Le Grenelle de l'apéro, moment paradoxal de partage et de vide sidéral. Des randonnées en Bretagne. Enchaînement d'entretiens d'embauche non sollicités et non couronnés de succès. L'ancrage de mes amis virtuels dans ma réalité profonde. 3 jours de vacances au camping avec ma famille d'adoption, ceux que j'aime le plus mal au monde, sorry, si vous saviez. L'annonce faite à baci qui a déglingué au moins un mois de nuits. Un filleul n°2, source de fierté, tout comme pour n°1. La découverte de la vie en colocation avec, heureusement pour moi, des gens plutôt résilients quand il s'agit de mes conneries. La mise en place de pseudo-soirées de vieux couples avec celle qui me donne du "ma chérie" et que je chéris. La promesse de ne plus être sur les gradins mais sur la ligne de départ l'an prochain. Le retour tant rêvé sur les bancs de la fac, moment de grâce et de douleur.
This book will save your life pour l'envahissante sensation de devoir vivre ce réveil de l'apathie.
Monstres Invisibles parce que des gifles pareilles, ça remonte illico l'envie de lire lire lire. Lire lire lire lire...
L'école des chimpanzés, un essai passionnant, impossible à lâcher, sur les mystères de l'apprentissage du langage. Vraiment génialissime.
L'école des chimpanzés, un essai passionnant, impossible à lâcher, sur les mystères de l'apprentissage du langage. Vraiment génialissime.
En 2009, j'ai été au bout de mes forces physiques et mentales ou presque. Au point de devenir transparente pour moi et les autres. J'ai pensé un moment avoir été une quantité négligeable pour les gens mais c'est surtout pour moi en fait, que je n'existais pas. (en l'écrivant là, j'ai les larmes aux yeux et mal aux joues de ne pouvoir les verser ... parce que ce n'est pas du tout le bon moment, je suis toujours une fille sérieuse : je tape mes notes au boulot) Alors j'ai corrélativement disparu pour les autres.
2009 fut l'année de l'hiver : mon coeur n'a pas battu une seule fois. J'ai regardé quelques fois froidement le désir que je pouvais inspirer voire participé mollement mais la plupart du temps je ne l'ai tout simplement pas remarqué... pour autant que j'aie pu inspirer du désir.
En même temps, j'ai vécu des choses si fortes qu'à tête reposée, je me demande si ce fut réellement la pire année de ma vie. (putain de positivons à la con, faut que je cherche un truc bien, forcément...) Probablement oui, dans une certaine mesure. Et en même temps, elle a été si riche. J'en ressors certes plus triste mais aussi plus sereine, avec l'envie de ranger un peu pour laisser la place à l'autre. Mais pas encore la force de croire que l'autre pourrait avoir envie.
Le côté positif de ces prises de conscience, c'est que j'ai désormais tellement mal que je n'ai plus de doute : j'existe.
Si je suis très honnête toutefois, pour la première fois depuis longtemps (toujours ?) je ne commence pas l'année avec l'excitation de ce que sera demain mais avec la peur. Celle de ne plus être capable de faire confiance ni de prendre de risque, celle de n'être née que pour papillonner, celle de rester engluée dans mon incapacité à dire aux gens qui m'aiment : "je suis toute seule, je peux rester/venir un peu avec vous ?", celle d'être la fille qui s'enthousiasmera toujours quoi qu'il arrive et sur laquelle on n'a qu'à continuer à faire des compromis.
L'immense trouille que mon ressort soit cassé et que demain ressemble toujours à aujourd'hui, faute d'élan.
Help.
Commentaires
Ah Sia :)
Très grand moment en effet, vivement le prochain.
Présente!
J'espère que le Zébulon en toi va ressurgir ;)
Plein de bisous à pailletes ;op
Pas de raison que le ressort ne fonctionne plus... il a peut être juste besoin de repos : tu as vu l'année 2009 que tu as eue !?
" je ne commence pas l'année avec l'excitation de ce que sera demain mais avec la peur. Celle de ne plus être capable de faire confiance ni de prendre de risque, celle de n'être née que pour papillonner, celle de rester engluée dans mon incapacité à dire aux gens qui m'aiment : "je suis toute seule, je peux rester/venir un peu avec vous ?", celle d'être la fille qui s'enthousiasmera toujours quoi qu'il arrive et sur laquelle on n'a qu'à continuer à faire des compromis.
L'immense trouille que mon ressort soit cassé et que demain ressemble toujours à aujourd'hui, faute d'élan."
Baci, j'ai l'impression que tu me décris... On se ressemble au fond;)
Au- delà de toutes ces appréhensions (qui sont celles d'un grand nombre à mon avis, sauf que tout le monde ne l'exprime pas de la même façon), je pense que le zébulon se doit de faire confiance à l'avenir... Et donc à l'incertain... D'où le paradoxe et le noeud angoissant...
L'élan, on se le provoque mais il est aussi poussé par la vie :)
bises, logo.
ce que tu m'as dit m'a vachement fait réfléchir en fait, plume. Ah oui, peut-être que c'était chargé si j'y repense.
J'ai une sorte d'impression de "rien" au sens, pas vraiment d'avancée visible.
Mais si, beaucoup de choses en fait. Belles ou non. J'ai été bousculée très fort... à la limite de la violence au bureau et parfois perso, même.
aurélie vraiment, c'est toujours si joli ce que tu écris. Et tu m'as donné envie de rester zébulon.
je crois que oui, hasnoute, on se ressemble. D'où la possibilité de chaque fois faire comme si on s'était quittées la veille...
c'est mouaaaaaaaa ! Bon... on est sur les photos... tu fais partie de la famille, tu sais. Et on est là, la porte est grande ouverte;
Voilà. Pas grand chose à dire de plus en public