Je lève la tête et je regarde, presque tous les soirs de la semaine, le ciel irisé de nuages et le soleil mourant qui s'y réverbère. Chaque soir un nouveau ciel, chaque soir cette même phrase qui sort de ma bouche : il est beau le ciel ce soir.
Parler en buvant du thé aux fruits rouges en écoutant le blublutement du poulet qui mijote. Se sentir bizarrement pas ingérente même si rester prudente et circonspecte est une seconde nature. Et aimer sa voix, important la voix. Et finir par faire entendre son propre rire aussi, le vrai, le spontané.
Des robes, des chaussures, un sac à main, du maquillage, un jean slim, de la féminité.
Le toit est posé, la pluie ne viendra pas troubler les travaux entrepris à l'intérieur. Usant de la masse et de la brouette, je tape dans le sol, ramasse les gravats, les transporte à l'extérieur. Mes mains tremblent de fatigue, je suis moulue mais j'ai participé au chantier.
Ces deux êtres précieux qui me disent les mots que je n'ose leur dire en premier, qui m'apprennent que je suis un être aimable, qui me prennent dans leurs bras et à qui je manque. Et qui me manquent quand je suis loin.
Un coup de téléphone pour me faire écouter PBLV qui parle de crossbooking. Sourire pendant 20 minutes garanti dans la foulée. Parce que c'est eux.
Commentaires
moi aussi je t'aime!
Le coup du ciel qui est beau *ce soir*, ça me le fait tout le temps : le matin sur la prom', les macarons...!
oui j'ai pensé à toi pour cette phrase notamment.
j'ai hâte hâte hâte
:-)