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Ba, bla bla - Page 37

  • Du coq à l'âne...

    Je suis une spécialiste de cette figure de rhétorique. J'écoute mon interlocuteur mais pendant ce temps, je pense à tout autre chose. Quand il finit sa phrase, j'enchaîne directement sur un tout autre sujet, comme s'il avait suivi mon cheminement de pensées... 

    Hier ça a donné :
    glu : "je lui ai fait passer le sucre pour son café"
    ba : "et nounou elle m'a dit que confipote était trop crétine et que..."

    (pour les besoins d'anonymat, les prénoms ont bien entendu été changés...) 

  • Les blaireaux

    Ils ont la quarantaine. L'un d'entre eux est hyper coiffé ébouriffé avec trois tonnes de gel alors que de dos, on voit un début de calvitie. Ils ont la clope à la main qui dépasse par la portière de leur voiture top frime : une peugeot décapotable. Et ils écoutent à fond la caisse un super vieux disque de Doc Gynéco, bien sûr ils secouent la tête en rythme d'un air inspiré... Il fait presque nuit mais le conducteur porte encore ses lunettes de soleil. Ils se lancent des regards à la "on est les rois du monde"

    medium_frime.2.jpgBref, c'est la top frime dans cette voiture alors que franchement, c'est plutôt Joe la loose ! 

  • trop de trucs à raconter...

    Y a plein d'idées de notes qui me passent par la tête régulièrement et je les oublie au fur et à mesure ou alors j'y repense soudain, au moment le plus improbable ! Là par exemple, tout plein de trucs me viennent, plein d'anecdotes à amplifier pour les raconter, plein de détails insignifiants à modifier pour en faire une note mais pas le temps ! Vais-je me souvenir de tout quand je me poserai enfin, ce soir ou demain ?
    Je me demande si je devrais pas les noter dans un carnet ou alors les écrire toutes à la suite et les pré -publier ?... Parce que quand même, toutes ces notes de qualité gachées...

  • effraction nocturne

    Hier vers 3h du matin, alors que je me dirigeais vers une station de taxi avec des amis, je tombe sur un jeune homme qui semble vouloir se jeter du balcon du premier étage. Renseignements pris, le jeune homme et son amie nous indiquent que pas de panique, ils se sont fait voler leurs clés, ils cherchent un moyen d'entrer.

    Après moultes tergiversations et coups de fils passés depuis mon portable, on en vient à se dire que le mieux serait d'arriver à casser la vitre. Un de mes amis leur prête un marteau pour qu'ils entrent par la fenêtre. Quelques coups de marteau auront suffit à faire céder la vitre, les amoureux ont enfin pu entrer chez eux... 

    Cette aventure soulève tout de même deux questions :

     - personne ne s'est étonné de voir un groupe de personnes tenter d'entrer par effraction dans un appartement. Les gens, pourtant alertés par le bruit, se sont contentés d'observer la scène sans réagir alors qu'ils ne savaient rien de ce qui se tramait là. L'indifférence est-elle donc à ce point naturelle qu'elle permette à quiconque d'escalader les façades d'immeubles pour casser les carreaux ?

     -  naïfs et prêts à rendre service, nous n'avons à aucun moment mis en doute la parole de ce couple (alors que beaucoup de points de leur histoire étaient plutôt nébuleux comme notamment le fait qu'ils ne savaient pas comment s'appelle la personne qui garde leur trousseau de secours..) et nous avons participé à une effraction sans même penser aux conséquences si un voisin venait à appeler la Police. Que se serait-il passé si ce couple nous avait menti ?