Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

A prendre ou à chialer

Ce soir, pour la première fois de ma vie, je ne comprends pas, j'ai allumé ma télévision et suis resté scotché sur le jeu Endemol animé par Arthur, A prendre ou à laisser. Je dois dire que je n'ai pas été déçu. Faut-il prendre le concept du "oui je suis cupide et je chiale à chaudes larmes quand je gagne 50 000 euros au lieu de 100 000" au deuxième degré.

Je préfère choisir cette option car pour offrir jusqu'à 500 000 euros à ses candidats, Arthur n'a pas lésiné sur les moyens : musique trash (choisie parmi les plus grands chef d'oeuvre d'André Rieu), décors somptueux (on se croirait dans un flipper), candidats très bien castés (caricaturaux et souvent affublés de sobriquets prestigieux dont Lorie, Lova Moor ou Musclor) bref le fin du fin. La partie commence : après un bref discours de l'huissier costume trois pièces made in TF1 (bien sûr il faut une caution morale au jeu), Arthur propose à un ou une des 22 candidats de jouer. Après un portrait fait au camescope VHS, le jeu commence vraiment. Et là c'est le festival : "oh la candidate a perdu 50 000 euros", l'animateur a l'air tellement désolé pour elle (normal il est payé pour ça) et la réconforte bien sûr (il faut quand même un minimum). Ah, elle élimine une boite à 100 euros, vite vite allons embrasser son propriétaire... C'est sûr il ne s'agit que d'un jeu, dont l'audience ne faiblit pas mais tout ça pour quoi : ridiculiser des gens qui le veulent bien et démontrer par là même que le rêve se vit à la télé ? Allez, on éteint !

Les commentaires sont fermés.