Ca y est c'est fait, la radio NRJ se prend pour MTV. Profitant d'une vitrine sur la TNT grâce à NRJ12, elle se permet de mettre à l'antenne un sous sous sous MTV Movie Awards, humblement intitulé "NRJ Ciné Awards 2006". Le programme est de qualité : acteurs de seconde zone, prix copieusement pompés sur son homologue américain... vive le recyclage à la française.
La présentation est (malheureusement) assurée par Elie Sémoun (dont le talent d'acteur n'est plus à démontrer), qui, blagues à deux balles à l'appui, tente de détendre une atmosphère oscillant entre le public hystérique et des professionnels toujours prêts à s'amuser le temps d'une soirée :(
Selon un point de vue qui n'engage que moi, la France n'est pas à proprement parler le pays de "l'entertainment". Certes, les NRJ Music Awards ont progressé au fil des années mais ça reste une soirée Victoires de la musique en un peu plus dynamique. Il est temps de produire des shows et non plus des réunions de patronage qui se veulent vaguement branchées. Merci NRJ12
Quelle joie ! Quel bonheur ! Figurez-vous que le câblo-opérateur Noos UPC propose depuis aujourd'hui la chaîne de la TNT la plus fabuleuse au monde créée grâce à l'industriel Vincent Bolloré et menée de main de maître par le retraité Philippe Labro. Et là c'est le choc : la découverte du vide, du néant télévisuel, du gaspillage de pellicule en bonne et due forme.
Ce soir, pour la première fois de ma vie, je ne comprends pas, j'ai allumé ma télévision et suis resté scotché sur le jeu Endemol animé par Arthur, A prendre ou à laisser. Je dois dire que je n'ai pas été déçu. Faut-il prendre le concept du "oui je suis cupide et je chiale à chaudes larmes quand je gagne 50 000 euros au lieu de 100 000" au deuxième degré.