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  • A prendre ou à chialer

    Ce soir, pour la première fois de ma vie, je ne comprends pas, j'ai allumé ma télévision et suis resté scotché sur le jeu Endemol animé par Arthur, A prendre ou à laisser. Je dois dire que je n'ai pas été déçu. Faut-il prendre le concept du "oui je suis cupide et je chiale à chaudes larmes quand je gagne 50 000 euros au lieu de 100 000" au deuxième degré.

    Je préfère choisir cette option car pour offrir jusqu'à 500 000 euros à ses candidats, Arthur n'a pas lésiné sur les moyens : musique trash (choisie parmi les plus grands chef d'oeuvre d'André Rieu), décors somptueux (on se croirait dans un flipper), candidats très bien castés (caricaturaux et souvent affublés de sobriquets prestigieux dont Lorie, Lova Moor ou Musclor) bref le fin du fin. La partie commence : après un bref discours de l'huissier costume trois pièces made in TF1 (bien sûr il faut une caution morale au jeu), Arthur propose à un ou une des 22 candidats de jouer. Après un portrait fait au camescope VHS, le jeu commence vraiment. Et là c'est le festival : "oh la candidate a perdu 50 000 euros", l'animateur a l'air tellement désolé pour elle (normal il est payé pour ça) et la réconforte bien sûr (il faut quand même un minimum). Ah, elle élimine une boite à 100 euros, vite vite allons embrasser son propriétaire... C'est sûr il ne s'agit que d'un jeu, dont l'audience ne faiblit pas mais tout ça pour quoi : ridiculiser des gens qui le veulent bien et démontrer par là même que le rêve se vit à la télé ? Allez, on éteint !

  • Stagiaire un jour, stagiaire toujours ?

    J'espère que vous en avez entendu parler, la révolution est enfin en marche.

    Je veux parler de celle (moins médiatique et moins violente que celle actuellement menée par d'autres personnes deséspérées) des étudiants ayant terminé leur cursus universitaire mais n'ayant pas d'autre choix que d'accepter des stages à rallonge ou encore interim de 3 semaines renouvelés 12 fois... On ne parlera pas ici du problème de la rémunération ! Pour certains, avec bac+7, elle avoisine 100 euros mensuels.

    J'ai eu la chance, au bout de deux ans de stages et petits contrats d'interim, d'être enfin embauchée dans l'entreprise dont je fais partie aujourd'hui. Je me souviens des contrats d'interim d'un mois et demie renouvelés au dernier moment, tellement au dernier moment que j'ai appris un matin oùje préparais mes cartons que j'étais là pour 2 mois à partir du lendemain. Avais-je d'autres projets ? Que leur importait ! Ils avaient déjà tout prévu, je restais bien sûr! Je me souviens également du jour où, ne pouvant plus payer toutes mes factures, je me suis permis d'expliquer que je souhaitais gagner un peu plus que le SMIC. Je n'ai pas exigé le salaire normalement payé à un bac+5, je me serais contentée d'une augmentation de 100 euros. Je me souviens m'être entendu répondre : " Vu l'état du marché de l'emploi, je crois qu'il vaudrait mieux faire profil bas et prendre ce qu'on vous donne !" Je me souviens, après 18 mois de précarité, avoir demandé pour la première fois une semaine de congés. "Ah... c'est pas le moment idéal, là..."

    Dans mon entourage, combien de cops de promo ont multiplié les diplômes pour passer le temps en attendant d'avoir enfin une réponse aux demandes d'emploi ? Combien de stage d'une durée supérieure à 8 mois en remplacement de congés maternité ? Combien de gens repartis vivre chez leurs parents, faute d'argent ? Combien de : "vous avez un bon CV malheureusement, vous n'avez fait que des stages..."

    La situation n'est pas nouvelle ! Mais je pense que quelqu'un parmi les journalistes a soudain dû trouver un angle d'approche glamour. Et soudain, 3 articles par semaine traitent le sujet. Merci à elle/lui : on parle enfin de ce grave problème !

    Pour ceux que le sujet interpelle, je ne saurais trop conseiller la visite de ce site :

    www.generation-precaire.org

  • Des mots qui suffisent

    Il paraîtrait à ce qu'il paraît qu'il suffit de mettre certains mots sur son site (et donc blog) pour qu'aussitôt, un traffic intense d'internautes passe par là, que le référencement de la page sur les moteurs de recherche soit amélioré, bref, que l'on connaisse la gloire !

    Admettons que cela soit vrai, j'imagine alors que la liste des mots en question est liée à l'actualité ? Je suppose aussi que si la recette était si magique que ça, tous les experts en communication les distilleraient insidieusement sur les sites dont il sont la charge. Chaque semaine, on se renseigne sur le top 10 des mots les plus recherchés et on se débrouille pour qu'ils figurent sur son site.

    Et c'est ainsi qu'on se rend compte que certains restent au top semaines après semaines mais que d'autres ne sont là que le temps d'une star ac ! Cette semaine, Fabien Barthez est le sportif le plus cherché sur yahoo mais il y a aussi la toujours au top Britney Spears ou les seins siliconés de la blonde Pamela... Je vais peut-être commencer un album photo sur les people en couverture de Closer et Paris Match et le publier ici pour voir le résultat...