Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'ami de la famille

medium_ami.jpgElle est aussi belle et divine qu'il est laid et malfaisant. Et il va tomber amoureux d'elle.
Au départ, ça fait un peu synopsis de la Belle et la Bête mais ce film est tout simplement autre chose. Dans une ville d'Italie, Geremia, un usurier richissime mais dont la vie est un ratage complet va aider les parents de la beauté locale pour qu'ils puissent lui payer un mariage digne de ce nom. Le laid est également mesquin : il dépense aussi peu que possible, vole tout ce qui lui passe sous la main, vit dans un appartement tout décati en compagnie de sa mère malade. Elle, elle vit dans son temps, elle est lumineuse mais très lucide sur ce qu'est son avenir.

Tous les deux vont se croiser et leur vie va en être bouleversée. Pour le pire ou le meilleur ?

Ce qui m'a plu dans ce film, c'est que tout semble petit et mesquin : les lieux, les couleurs, les personnages... On dirait que Geremia déteint sur tout ce qui l'entoure. Et puis soudain, Rosalba apparaît et le rythme change, la lenteur disparaît, les sentiments se font plus violents, plus tranchés. La mesquinerie cède le pas à la cruauté, la mélancolie devient désespoir. 
C'est sûrement difficile à croire mais ce film est assez drôle malgré l'ambiance sombre et désespérée qui s'en dégage. Le personnage de l'usurier est très très bien interprêté et hyper crédible mais il n'en reste pas moins totalement risible. C'est donc un film déroutant. L'histoire est originale et les acteurs m'ont emballée. Je vais d'ailleurs tenter de voir A casa Nostra pour voir si Laura Chiatti est aussi fabuleuse dans toutes ses apparitions ou si c'est juste ce rôle qui l'a sublimée.

Les commentaires sont fermés.