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  • Naufrages

    medium_akira.jpgIsaku a neuf ans, il vit au Japon, dans un petit village de pêcheurs, on ne sait ni très bien où ni très bien quand. Son père a vendu sa force de travail contre de l'argent, c'est donc à ce petit garçon, frère aîné, de prendre en charge la place de chef de famille pour aider sa mère. Le village est si pauvre que leur seul espoir pour améliorer le quotidien, c'est qu'un navire transportant des marchandises fasse naufrage. Un village où la vie est aussi cruelle que leur voeu de naufrages.
    Ce roman est d'une douceur absolue, le rythme de la vie d'Isaku est très lent puisqu'il n'a qu'une activité : la pêche sur sa petite barque. On pourrait croire que suivre les saisons et les journées de pêche de ces familles japonaises, que regarder grandir Isaku, qu'attendre le retour du père... serait ennuyeux. Mais pas du tout ! La lenteur et la répétition des saisons m'ont envoutée. J'ai lu comme hypnotisée. J'ai espéré le naufrage pour que tout le monde puisse manger à sa faim. J'ai frissonné quand Isaku devait rester sous la neige pour alimenter le feu pour fabriquer du sel. J'ai eu la gorge serrée en voyant la dureté avec laquelle la mère traitait sa famille.
    C'est à la fois une poésie sans fin, un délice d'exotisme et un bonheur visuel. Les couleurs de la montagne qui changent avec l'automne, les techniques de pêche, les poulpes qui sèchent sur des fils devant les maisons, la cérémonie pour demander un naufrage, les repas sur les nattes... Tout est si bien décrit, si bien imagé, que j'avais l'impression de l'avoir vu de mes propres yeux et pas seulement dans mon esprit. Ce roman m'a fait l'effet d'un rêve mélancolique et nostalgique.

  • Questions difficiles, en fait !!

    Je lis régulièrement ce blog et bien que je refrène ma bavardise en n'y laissant pas 10.000 comm' chaque fois que je passe, j'y trouve plein de trucs intéressants. Et puis j'ai remarqué que souvent ça me pose des questions que je me pose rarement. Parfois, bien sûr, je me contente de me marrer ou de pas tout comprendre de quoi il parle vu que je connais genre pas du tout son auteur !…

    J'aime beaucoup le lire parce qu'on est très différent. Mais attention, pas de discours réducteur, c'est pas une simple opposition primaire homosexuel/hétérosexuel. Il est vraiment différent sur plein d'autres points ! D'abord c'est un IL et je suis une ELLE ; ensuite on a au moins 10 ans de différence ; et puis aussi il connaît plein de mots d'informatique que je comprends pas ; ou encore il a vécu à Strasbourg alors que j'y ai jamais mis les pieds... 

    Bref, tout cet intermède pour dire que j'ai eu envie de répondre à une de ses notes, j'étais curieuse de savoir si j'en étais capable… Et moi qui ai la prétention de me croire ouverte d'esprit, je me rends compte que j'ai tellement de clichés dans mon cerveau !!

    À votre avis, pourquoi êtes-vous hétérosexuel(le) ?
    Parce que ça aurait fait tellement de peine à certains membres hypercatho de ma famille, que je le sois pas.
    Et aussi, parce que je suis très rarement (voire jamais, en fait) attirée physiquement par une fille. Peut-être aussi, pour faire comme tout le monde (ou presque) ?
     
    Quand et comment avez-vous décidé de devenir hétéro ?
    Alors là, impossible de savoir. Je me suis cependant posé la question une fois, rapport à la réponse précédente : comment est-on sûr qu'on est hétéro ? C'est le fait de ne jamais avoir été sexuellement attirée par une fille qui, une fois assez grande pour y réfléchir, m'a fait décider.
     
    Je suis sûr que votre hétérosexualité n'est qu'une phase temporaire.
    Evidemment, qu'est-ce qui ne l'est pas ?
     
    Pensez-vous que votre hétérosexualité soit causée par la peur du même sexe ?
    Là, je peux pas croire que cette question soit posée…
     
    À qui avez-vous parlé de vos tendances hétérosexuelles en premier ?
    A mon premier amoureux, au CP, je dirais…
     
    Comment ont-ils réagi ?
    Plutôt très bien : il m'a fait un bisou sur la joue et il est venu m'attendre tous les matins à la grille de l'école… si ça c'est pas de l'amuur
     
    Pourquoi donc les personnes hétérosexuelles se sentent-elles obligées de faire adopter leur style de vie à tout le monde ?
    Ben parce qu'elles sont persuadées d'avoir raison, elles se disent que comme elles font partie de la majorité visible, c'est donc que les autres sont dans le faux… qu'il faut donc leur montrer le bon chemin.
     
    Pourquoi êtes-vous obligés de vous montrer en public ?
    Ca, je le fais très peu. Donc… Parce que autant je suis souvent émotionnée par les marques de tendresse ou de complicité des zamoureux, autant le côté je fais du porno amateur dans la rue, je dérange toute la rame de métro avec mes bruits de succion, ça m'indispose.
     
    Restez vous-même, mais n'allez pas le crier sur les toits !
    Mais évidemment ! Je me contente de vivre avec mon glu, je le crie pas sur les toits, hein ? Faut pas devenir parano non plus ! !
     
    Aimeriez-vous que vos enfants deviennent hétéros, en sachant bien quelles difficultés ça impliquera pour eux ?
    Elle marche pas, celle-là je dirais... D'ailleurs, en bonne ignare que je suis, en bonne mouton, je pense au fond de moi que quand même, ça doit pas être simple tous les jours, d'être homosexuel, si ?
     
    La plupart des pédophiles ont des tendances hétérosexuelles. Pensez-vous que les enfants soient entre de bonnes mains avec des profs hétéros ?
    Eh bien je n'ai pas encore d'enfant, mais mère poule comme je suis, je suis bien persuadée que si j'avais des enfants en âge d'être scolarisés, je me dirais tout simplement " il sera jamais aussi bien qu'avec moi " donc non, je les crois pas entre de bonnes mains avec des profs hétéro !
    En revanche, comme ça, au débotté, dans ma tête, les pédophiles ils seraient plutôt en majorité dans la case " marié, trois enfants, vie pépère officiellement "
  • Essais ratés

    medium_roti.jpgCe ouikende, je souhaitais faire ma fameuse et célébrissime recette de rôti de veau cocotte aux herbes. [En fait, c'est un peu beaucoup une recette que j'ai piquée à mon tonton girafe... mais j'aime bien faire croire que j'ai des éclairs de génie culinaire...]

    Seulement ouala, au rayon viande [oui, je sais, honte à moi, je devrais pas acheter la viande au supermarket mais on avait un peu ras les pieds de faire les courses alors j'ai pris], y avait que des rôtis de plus d'un kilo et je ne cuisinais que pour glu et moi... Et certes, je sais que c'est faisable, mais quand même, manger 600 grammes de rôti en un repas, c'est pas super super raisonnable ! N'hésitant devant aucun risque, j'ai donc remplacé par du rôti de porc : très mal m'en a pris ! Parce que le rôti de porc, au four, c'est tout sauf moelleux. La viande a tout séché et n'a pas du rendu de jus comme le veau d'habitude. Du coup, mes herbes étaient juste désséchées sur le rôti, ça l'avait parfumé mais c'était pas top slurpesque juteux comme le veau...

    Et je me rends compte soudain que dans la rubrique cuisine, je vous mets que des histoires de recette ratée... toute la planète [oui, quoi ? je peux bien faire la belle même si y a que 20 visites par jour, non ?]
    va se dire que je suis une piètre cuisinière... Et si c'était vrai ? Hein Marc ?

  • Et de 100...

    Alors ce fut difficile de choisir, j'ai d'ailleurs failli ne pas le faire et écrire quelque chose de tout autre mais après... à qui aurais-je fait gagner le sublime prix en jeu ? Déjà que la gagnante du comm' n°300 ne semble toujours pas s'en être aperçu !

    Bon, y a pas l'ordinateur à la maison depuis une semaine et du boulot, hautetfort est filtred. Du coup, écrire des notes était un peu complexe... Mais enfin bref voila, je pense que ce type de considérations intéresse encore moins les gens que mes notes donc je vais aller droit au fait : nous parlerons aujourd'hui
    De l'intérêt de se priver de courgettes pour pouvoir reprendre du dessert.

    Car oui, je crois que c'est une évidence, être au régime ou tout simplement, manger équilibré, ça demande de faire des choix ! Des choix parfois drastiques, il est vrai. En bref, si je reprends 4 fois des courgettes, il est absolument hors de question de prendre du dessert. Pourquoi ? Mais parce que je n'aurai plus faim ! Donc, pour pouvoir manger mon chocolat au gingembre, il n'ya pas 36 solutions, il faut supprimer un des plats du repas ! Et là, choisir les courgettes me semble tout indiqué. C'est plein d'eau et donc, c'est hautement satiatoire à court terme alors qu'on va crever la dalle une heure après être sorti de table (ou de coussin/parquet quand, comme nous, on a pas de table sur laquelle manger tous les jours... Je vous parlerai un de ces quatre de la table basse qu'on utilise pour les grandes occasions..)
     Menfin bref...

    Une autre solution pourrait consister à supprimer le dessert et à transformer le chocolat-dessert en chocolat-sauce pour les courgettes. Ce serait une solution certes originale, mais je suis sûre que les courgettes au choco, c'est très mangeable !! Dans un tel cas, il va de soit que le dessert devra alors être supprimé.

    En tout état de cause quand le choix doit être fait entre courgettes et chocolat, je crois que personne ne devrait se poser la question : chocolat !! C'est d'ailleurs ce que je me suis dit hier, en mangeant la délicieuse compote maison pommes/prunes/ananas : "ça manque de chocolat fondu qui se durcirait au contact de la compote refroidie..." Pfff j'ai déjà faim et à la cantoche ce midi, c'est dég' !