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Ba trip - Page 18

  • La Défense

    Ca semble incompréhensible mais j'ai toujours adoré cet endroit. Lors de ma première visite à Paris (j'étais déjà plutôt très vieille...) j'avais inscrit la visite de ce lieu parmi les 5 choses que je voulais voir. Et j'ai tout de suite été charmée par ce long couloir dallé, bordé d'arbres et de très grands immeubles, surveillé par cette arche toute simple.

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    Puis je suis venir vivre à Paris et j'ai nourri une affection particulière pour ce parvis. Parce que c'est vide. Il y a de la place. Le regard porte loin. Même pendant les 2 ans où j'y ai travaillé, j'ai aimé sortir du métro tous les matins pour émerger dans ce grand ensemble sans unité architecturale.

    Alors bien sûr, c'est bétonné, c'est tout neuf. Mais qu'importe. Si on se pose un peu, on peut certes entendre la rumeur des voitures qui passent sous le parvis mais on perçoit aussi le vent souffler fort (oui, il y a toujours du vent sur ce grand couloir de dalles) entre les immeubles. Et même, il y a le bruit des branches secouées par le souffle de ce vent persistant et puis la rumeur des oiseaux qui pépient parce que -comme toujours- la nature reprend ses droits quelle que soit la vanité des projets de l'Homme. Il y a les 1001 surprises (oui, bon, j'exagère peut-être un peu) qu'on découvre derrière les immeubles : ici un jardin, ici une église, ici une oeuvre de Calder, ici une fontaine... Il y a aussi Les jours où l'hiver vous mord les joues mais où le soleil cristallise l'air, on voit alors jusqu'à l'Arc de Triomphe nimbé dans une lumière hivernale et floue (non, je n'écouterai pas les vilains qui me rappelleront que c'est la pollution qui floute...) et tout au fond, on peut même distinguer la Concorde. Et c'est rare, à Paris, les endroits où le regard n'est pas arrêté par des immeubles.

    Pour moi, Paris, c'est étouffant. C'est enfermant. Même quand il fait beau, il y a peu de rues ou de places qui soient entièrement ensoleillées parce que les immeubles sont trop hauts pour laisser passer les rayons de soleil. Le charme de cette ville, c'est son âge. Mais justement, son grand âge fait que les rues sont souvent étroites et sombres. Alors quand j'ai besoin d'espace, je vais dans les endroits tout neufs. Comme à la Défense ou encore mieux : en haut de l'Institut du Monde Arabe où je m'abîme dans la contemplation de la Seine, des passants, des monuments qu'on voit au loin... Je suis capable d'y passer des minutes entières à ne rien faire d'autre...

  • Les voyages forment la jeunesse

    Quand on voyage loin de chez soi, genre, dans une ville qu'on ne connaît pas qui parlent une langue qu'on comprend à peine, eh bien on fait plein d'expériences différentes de celles qu'on vit au quotidien. Des expériences culturelles uniques et pittoresques.

    Par exemple ce week-end, j'ai vécu des aventures culinaires délirantes : malgré son extrême faiblesse, ma cops m'a fabriqué du boeuf bourguignon trop bon de la mort qui tue. Alors que de son côté, elle pouvait même pas en manger. Si c'est pas de l'abnégation copinesque, ça ? Et puis ce midi, j'ai eu la chance de déguster avec les doigts des frites. Il a suffit que je dise que j'avais faim pour que le maître de maison me prépare le repas. Et attention, des frites maison ! Pommes de terre fraichement épluchées et tout et tout... Même que j'ai failli en rater le train du retour parce que je voulais pas en laisser une miette.

    Ou encore comme exemple de truc délirant, j'ai lu les aventure de Lucie, une héroïne de BD qui déchire grave. Ou celles de Monsieur José le hamster. J'ai revu Hobbes la tête de thon. 

    Ou enfin, j'ai ouvert un salon de beauté. Comme j'avais usé mes copines en les obligeant à marcher dans le froid et la nuit, la neige même, j'ai tenté de les réparer ensuite grâce à mes doigts agiles qui massent plus vite que l'éclair.

  • NYC sous la pluie

    C'est l'impression que finalement, les stèïtss, c'est pas une si bonne idée.

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    C'est ne pas pouvoir traverser la rue au passage piéton sous peine de devoir patauger dans une flaque si profonde que l'eau vous arrive à la cheville. (je vous assure que c'est vrai ! Même sur la fifth avenue où c'est tellement chic ! franchement, c'est à se demander si on est dans une des premières puissances économiques mondiales ou dans un pays du tiers monde pas encore équipé en structures d'écoulement des eaux usées...)

    C'est presque deux heures dans le métro pas assez chauffé, donc froid froid froid...

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    C'est un parapluie à 6 dollars... non 5... non 4 ! (hihihi fait le vendeur après ce marchandage même pas voulu au départ. hihihi mieux compris une heure plus tard quand le parapluie n'a pas cessé de s'ouvrir tout seul...) 

    C'est la Thanksgiving parade sous le porche de CBS.

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    C'est un arrosage intégral à l'eau de rue par un gentil taxi qui passe à 100 à l'heure dans une énorme flaque.

    C'est les rues de NYC pour nous tout seul ou presque, parce que tout lemonde mange de la dinde ou ne veut pas se tremper. Donc possibilité de s'approcher pour prendre des photo sans se faire bousculer.

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  • Miam Scrunch Slurp

    Des plateaux repas pas si dégueu dans l'avion... Bon, au retour on était tellement crevés et tout et tout qu'on n'a pas mangé grand chose mais le menu était pas mauvais en fait !

    medium_dunkin.2.jpgUn petit déjeuner composé au choix d'un doughnut à la cannelle, aux myrtilles, aux cerises, old fashionned, à la citrouille. Tout ça pour m'apercevoir qu'il n'y a pas que l'Amérique et glu qui courrent pour Dunkin Donuts ! Si on excepte ceux qui sont recouverts de chocolats et remplis de confiture, je les ai tous dévorés sans me faire prier...

    Deux tiers d'un bagel. Trop gros en fait. Pas réussi à le finir ! Le type qui nous l'a fabriqué au Delim'amême dit en rigolant "vous êtres français ? vous allez pas le finir ! c'est l'american way, ça.." 

    medium_starb.jpgPlein plein plein de visites chez Starbucks Coffee où j'ai ingurgité une tonne de bonnes choses. Comme par exemple une sorte de cake aux épices recouvert de chantilly et de morceaux d'airelles. Et surtout, pas moins de 12 caramel apple ciders !! Je m'aperçois maintenant que j'ai ingurgité 12 fois 460 calories...

    Pas de menu super size parce que décidément, on n'avait pas l'estomac assez gros mais quelques passages par les chaînes de fast food en tout genre. Contrairement à ce que je pensais, on ne nous a jamais proposé le menu quand on ne commandait qu'un sandwich, ni la taille au-dessus la seule fois où on s'est risqué à prendre un menu.

    Des aliments sains aussi, bien sûr. Et notamment des pommes toutes belles, très bonnes. J'ai découvert la mcintosh. Bicolore, juteuse et acidulée comme j'aime, elle est délicieuse. Je la mets n°2 de mon classement des pommes parce qu'elle n'est pas assez croquante. La pomme a l'air importante là-bas. Sur Union Square, on a même vu sur le marché un vendeur qui ne proposait que des pommes. Et jusque la plus petite des épiceries les traite comme des stars, c'est rigolo !

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    Mais le truc le mieux, c'était les bonbecs. Des choses au beurre de cacahuète partout. Comme je suis frustrée de beurre de cacahuète en France, j'ai tout testé ou presque: du twix en passant par le kitkat, les m&m's et les reese butter cup... Ce que j'ai mangé en plus grande quantité, c'est d'ailleurs sûrement les M&M's. Mes préférés sont ceux aux amandes. Il n'est pas encore ouvert mais un magasin qui leur est consacré est en fin de construction sur Time Square. Voici au moins une bonne raison d'y retourner...