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Ba trip - Page 16

  • Les idées crétines de ba

    Aller sur les Champs Elysées.

    Un dimanche.

    Jour d'arrivée du Tour de France.

    Heureusement pour moi, ma flemme m'avait empêchée de bouger jusqu'à une heure avancée de la journée. Après un Perrier-papotis-rigolis, je finissai pourtant par prendre mon courage à 2 mains et à aller voir si je ne pourrais pas mener à bien ma mission comencée hier sans succès.
    Déjà, j'ai senti comme un souci quand j'ai croisé dans les couloirs du métro des gens affublés de T-Shirt ridicules aux couleurs de LCL et de mains PMU du plus bel effet. C'est en arrivant en haut des marches : je me suis félicitée qu'il soit déjà 19h08... C'est plein de gens déguisés en coureurs, de stands qui vendent de beaux souvenirs pour à peine 20 euros, de policiers qui surveillent si bien qu'il faut aller les attrapper par le bras pour qu'ils viennent secourir la jeune femme qu'un pauvre type aviné a jetée par terre, de vendeurs d'affiches qui font cadeau de jeux de cartes offerts par télé 7 jours....

    Je me frayai un chemin juqu'au lieu où j'espérais trouver mon bonheur puis me remettais en route vers chez moi... Le chemin du retour ne fut pas plus simple : avec toutes les barrières partout, rallier la Concorde ne fut pas chose aisée... Mais enfin me voila de retour saine et sauve et je peux ENFIN écouter de la musique dans mon nouveau chez moi. Là, je vais découvrir Jeanne Cherhal en tentant d'oublier que j'ai pas acheté exactement le bon produit.. (Mais ça, c'est une autre histoire...)

  • Instantanés

    8da1ff624b405061276ca35cd2694ad8.jpg

    4 appareils photo jetables (un qui ne fonctionne pas, un qui coûte le prix d'une nuit d'hotel, un qui est jaune fluo, un pour remplacer le premier)

    "It is 30 cents before" nous dit-on quand on va aux toilettes.

    Un groupe de dindes au rire insupportable dans le train de 6h50 avec moins de 4 heures de sommeil au compteur.

    La quatrième fois fut la bonne pour Anne Frank

    Ca ne sent pas la morue dans le coeur des frites

    Le Christmas Palace, ça vaut décidément le détour !

    Le délicieux Jokariman

    La recherche de la carte postale la plus sublime

    Un quartier "défiguré" qui nous plait pas mal pourtant...

    Le jambon Bob le bricoleur que je n'ai pas osé gouter.

    La chambre d'hotel top design qu'au début, j'ai cru que c'était pour la caméra cachée tellement il était beau...

    Le billet de train qu'on ne pouvait pas imprimer

    Où sont les klomp ?

    19 euros = 20 euros ?!?

    La valise turquoise qui visita l'hortus botanicus

    L'Oosterpark en silence (enfin presque vu que je ronflottais)

  • Un plongeon dans la Garonne

    Je baigne mes jolis pieds dans la Garonne, là haut, en Espagne, là où elle n'est encore qu'un bébé rivière. Il y a des pierres qui affleurent, on a de l'eau maximum jusqu'aux chevilles... alors hop ! On remonte le pantalon et on barbote. Pas longtemps. Vraiment pas longtemps... parce que l'eau est si froide que les pieds sont presque aussitôt engourdis... Le temps d'une photo et hop, on ressort précautionneusement. Pas assez cependant vu que je me retrouve à genou dans la rivière... trempée. J'ai glissé sur une des pierres. "Dommage que tu l'aies pas prise en photo à ce moment-là, papa !" rigole, charitable, ma voisine de baignade...

    Je sais enfin à quoi ressemble la recette espagnole des churros dans du chocolat chaud. Comme je m'y attendais, le chocolat ne m'a servi que de sauce pour mes churros. Trop sucré, trop doucereux... j'ai pas pu le boire. En revanche, c'est vrai qu'il est très épais !

    Et puis des triathlètes (pas pu m'empêcher de penser à M. L... alors que je le connais même pas), du turron, des berberechos mutants qui sont en fait des palourdes, la recherche désespérée du souvenir kitsch à ramener pour jeudi soir (j'ai notamment renoncé à ramener une sorte de flute miteuse à cause d'une blague débile faite le jour de mon déménagement mais j'ai préféré renoncer) un pike-nike et le passage obligé par le supermarché à la frontière où l'alcool est moitié moins cher que "chez nous".

    Voila un dimanche qui sort vraiment de l'ordinaire...

  • I AMSTERDAM

    ... Suite 

    Définitivement, on est ailleurs. Pas si loin pourtant. Mais je me suis sentie dans un autre univers. Rien ne m'était familier : ni les sonorités, ni les magasins, ni la nourriture, ni les mots... C'est tellement agréable d'avoir l'impression d'être partie des mois alors qu'on s'est contenté de s'absenter 3 jours, de faire 8 heures de train aller-retour. Une plongée dans une culture radicalement autre, les yeux sans cesse sur le qui vive, surtout ne rien rater de tout ce qui m'entourait.

    J'ai aimé voir l'eau, les arbres, les ponts à chaque coin de rue. Les canaux tantôt étroits comme un couloir, tantôt bordés de bateaux, véritables jardins flottants. Les rives du cours d'eau pavées, celles toutes sauvages envahies d'herbes folles, celles encombrées de vélos, celles calmes et celles commerçantes. Tous les petits ponts noirs et biscornus sur l'île de Java, si incongrus après deux jours passés à traverser les "brugen" du centre ville.

    b49411563ff0bb9f580ad1315c3a5b7f.jpgL'Hortus Botanicus. Profitant de ce que le ciel était tout bleu, j'y ai vu plein de plantes merveilleuses et inconnues. Servi d'aéroport à un papillon merveilleux. Traversé des serres à l'ambiance tropicale ou désertique. Bu un thé à la menthe pas façon marocain du tout mais délicieux, assise au café du jardin, tout chou tout reposant.

    On a trouvé le paradis bonbonesque de ba : Plein plein de bonbecs à la réglisse à découvrir.

    Dans ce petit musée différent de tous ceux que j'ai visités jusqu'à présent, j'ai vécu une expérience unique. Je ne suis pas capable de trouver les mots pour décrire mon émotion à la vue des images, des cartes postales, des dessins qu'Anne Frank a accroché au mur de sa chambre. Une visite certes un peu gâchée par le pathos commercial qui est distillé un peu partout mais tellement émouvante qu'on relativise tout de suite l'attente avant d'entrer, les piétinements... c'était juste... je sais pas mais ce fut un choc. Et j'ai eu les poils qui se sont dressés sur mes bras à la lecture de cette phrase, juste avant la sortie :

    "One single Anne Frank moves us more than the countless others who suffered just as she did, but whose faces have remained in the shadows. Perhaps it is better that way: If we were capable of taking in the suffering of all those people, we would not be able to live." Primo Levi

    To be continued...