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Elle est ba net - Page 3

  • 600

    Si vous permettez je vais choisir aucune des 3 propositions :
    - mes menus du moment ressemblent à ceux d'une étudiante vivant seule pour la première fois (houmous - tarama- fromage - pain de mie - thé - dragibus pour les fruits)
    - le dernier truc que j'aie regardé à la télé c'est une rediff de vieux vieux épisodes de PBLV sur France 4 hier soir à 3h30 du matin suite à une crise d'insomnie
    - je n'ai toujours pas utilisé ma carte de sport tant je suis débordée *et* fatiguée et je ne crois pas que vous vouliez que je vous raconte mes cris devant la fed cup

    Non, comme c'est la 600ème, je vais vous raconter comment j'écris mes notes. Je n'ai aucun e idée de ce que vous vous dites en les lisant mais il y a plusieurs catégories :
    celle écrite d'une traite, au boulot souvent, après lecture/entendage de trucs qui me font réagir
    celle écrite dasn ma tête pendant des jours avant que je me lance sur le clavier
    celle griffonnée sur mon carnet puis recopiée quand j'ai le temps
    celle qui raconte ma vie, romncée souvent je dois bien l'avouer
    celle dont chaque mot a été soupesé, réfléchi et choisi pour sa signification première mais aussi sous-entendue, paragraphes rangés minutieusement et reformés jusqu'à ce que je sois satisfaite
    celle qui raconte la vie des autres mais je fais comme si c'était la mienne
    celle qui me permet de voir plus clair ensuite parce que j'ai mis des mots sur ce qui me hante
    celle qui raconte des choses sur moi alors qu'elle n'en a pas l'air
    celle sous contrainte : la télé du mardi, les surfeurs du mercredi, les idées imposées par mon chef de chez là-bas, les tags...

    ecrire.jpgcelle-ci : rédigée sous contrainte, dans le métro, d'une traite, sur un carnet, sans rature ou presque, dit des choses sur moi finalement...

    Et le plus drôle : certaines notes qui me semblent toutes nullottes ou écrites sur un bout de genou vont vous donner envie de me dire plein de choses en comm' et d'autres plus précieuses ou plus profondes (me semble t-il) ne suscitent aucune réaction.

    pour toutes : j'aime cette incertitude, ce petit moment d'apnée que je ressens encore et chaque fois en cliquant sur "publier maintenant". Même à la 600ème fois !

  • Mon tro bo sapin

    Noël, donc, c'est grave ma came.

    Et du coup je fais chaque année un sapin. Cette année, on m'a envoyé un courriel : "ouah trop méga fun la top fête, y a un concours de sapins de Noël sur ce blog... Si tu postes ta photo, tu seras en lice pour le big cadeau de la mort."

    Vous me connaissez, je suis curieuse. Clic clic et hop, je vois que je peux gagner un truc kitschissimement génial qu'il me faut ab-so-lu-ment. Un petit sapinou dans un boule de plastique et qui fait de la musique de Noël.

    Donc voila, photo envoyée. J'ai pas le droit de vous dire lequel est le mien vu que c'est anonyme (top nul) mais je me dis, vous saurez tout de suite lequel est le mien : le plus chouette.

    Ah, et si vous voulez poster votre sapin aussi (mais ça m'arrangerait qu'il soit tout pourri parce que je veux ce prix), il vous reste 3 jours.
    Et pour voter pour moi, suffit de suivre les instructions. (j'aurais dû poser mon sapin sur mon canapé violet, tout le monde aurait deviné !!)

     

    Au cas où ce serait pas trop tard, y a de la musique de Noël en automatique sur ce blog. Préparez-vous avant de cliquer !

  • De la riposte graduée

    Parfois, les gens et leur attitude me dépassent.

     

    Prenons les médecins qui ne se soignent pas. C'est ridicule, non ? Leur métier c'est faire en sorte que les gens vivent autant et aussi bien que possible. Et ils laissent souvent aller quand ce sont eux les concernés.

    Prenons un journaliste, un écrivain, un membre de la presse au sens large. Son credo, la raison de son existence, la condition sine qua non à l'existence de leur boulot, c'est que des gens sont morts et mourraient encore pour faire reconnaître la liberté d'expression.

     

    Alors d'accord, on nous l'a faite à tous, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Du coup, au contraire de certains Etats-Unis, on ne peut dire TOUT ce qu'on voudrait en France. On ne doit théoriquement pas relater comme vrai des faits mensongers, on ne doit pas insulter gratuitement les gens par exemple. Des lois existent, qui ont prévu de réprimer les comportements pas très jojo.

     

    Seulement voila, ces lois, 9 fois sur 10, elles servent surtout de garde-fou. On sait qu'on peut pas dire trop n'importe quoi, on se censure un peu... Y a qu'à voir : des dizaines de milliers d'articles sont publiés chaque année et on entend très peu parler de poursuites judiciaires, encore moins de condamnations.

     

    Pourquoi ??

     

    D'abord parce que les personnes normalement constituées commencent par contacter l'auteur des propos désobligeants et expliquent "bon coco, ça me plaît moyen ce que t'as mis là, faudrait que tu retires tes propos."
    Ensuite parce que les gens normalement intelligents réfléchissent un peu à la situation et se disent parfois "tiens, je vais demander le droit de donner MA version"
    Enfin parce que la majorité des gens savent qu'il vaut mieux avoir l'air de la gentille victime que de la vilaine attaquante.

     

    En résumé, parce que tout le monde ou presque sait qu'il est plus constructif et moins décrédibilisant de commencer par le dialogue plutôt que d'attaquer d'entrée de jeu par un procès en diffamation quand il suffirait de demander la publication d'un rectificatif ou d'un droit de réponse.

     

    Et on en revient donc à mon exposé du départ (non non, je perds pas le fil) On devrait se dire que, tout comme un médecin devrait soigner les symptômes qu'il a décelés chez lui, le journaliste devrait chérir la liberté d'expression et donc combattre par la liberté d'expression les trucs qui le gênent.


    Mais non.

     

    baillon.jpgY en a, contre toute attente, ils espèrent pouvoir faire leur métier de la liberté d'écrire ce qu'ils veulent MAIS ils choisissent de faire directement appliquer la censure lorsqu'ils sont concernés. Je conçois qu'on puisse être blessée, je conçois qu'on en soit énervée. Au point de saisir un avocat sans autre forme de procès ?

     

     

    J'ajouterais : est-ce que le fait de souligner les défaillances objectives de quelqu'un qui les reconnaît lui-même publiquement est qualifiable d'injure par un juge ? Ai-je le droit de dire à Mme H. (j'ose pas citer son nom, si par hasard elle lisait mon blog... j'ai peur de me faire mettre en demeure dans la foulée) que je trouve que son action est gravement attentatoire à la liberté d'expression ? Ou est-ce une injure ?

     

    Que se passerait-il si tout le monde faisait comme Mme H. ?
    Petit exemple, le Point (pas un journal super satyrique) trouve aujourd'hui Mme Dati "extravagante", lui trouve un "caractère éruptif" dans un article tout sauf tendre.
    J'attends avec impatience la suite.

     

     

  • Pendant ce temps à Veracruz...

    Pendant ce temps dans l'Océan Pacifique, le 7ème continent est né. Pas encore habitable mais déjà nocif. Moi, ça m'a fichu la trouille et j'ai un peu traîné ensuite sur Internet pour en savoir plus. Giflée.
    Merci à Sufragettes

    Pendant ce temps à Nice j'ai pour la première fois réfléchi à la meilleure façon de prendre mes photo.
    Merci à Thomas dont l'absence crée un gros vide !

    poupoupidou.jpgPendant ce temps à Paris, je veux les mêmes courbes qu'elle mais bon faut pas rêver alors je me contente d'aller me marrer tous les jours devant ses tribulations.
    Merci à Olivia

    Pendant ce temps à la maison, ça sent le tabac froid et le vin rouge et la pizza et la fessée et le bonheur des rigolades.
    Merci à mes amis.

    Pendant ce temps sur mon téléphone portable, un message : c'est non. Pas de nouveau travail. Juste l'ancien qui continue.
    Merci à mon karma.

    Oui merci.

    J'ai réfléchi et tout est bien.

    C'était pas le moment tout bêtement.

    Je vais me concentrer sur tout le reste qui remplit ma vie.

    Près ou loin. Nouveaux ou anciens. Je vous aime, les gens.