Blog me tender - Page 59
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Le jeu dont on ne connait pas (encore) le nom
Ma soeur a besoin de vous.Elle va commercialiser bientôt des jeux de société. Pour ça, elle a besoin d'un nom. Elle pensait avoir trouvé, croyez-pas qu'elle fasse ça free style, mais elle vient de se rendre compte que la marque qu'elle avait choisie risque d'être retoquée quand elle l'enregistrera. Donc retour à la case départ : comment appeler on jeu ?Il s'agira d'un jeu d'enquêtes, chaque participant aura des secrets que les autres devront découvrir en posant plein de questions. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus que ça à vrai dire.J'y réfléchis depuis 10 jours et franchement, j'ai zéro idée géniale.Est-ce que vous accepteriez de l'aider un peu ?Si oui, il faut que vous me disiez en commentaire quel nom vous donneriez à ce jeu. A la clef, une boîte de jeu, justement ! -
100 choses que je sais faire
C'est une vieille idée de Larkeo que j'adore. J'ai commencé il y a un moment déjà. Hop, je commence à partager :
- Chanter à tue tête tant pis si c'est faux
- Enlever mon soutien gorge devant des inconnus
- Parler en public alors que j'ai la super trouille
- Le grand écart
- Lire en anglais
- Des listes de choses stupides (mais pas celle-là, qu'on s'entende)
- Lire un plan
- L'amour
- Sourire aux touristes perdus qui veulent une photo souvenir ou trouver leur chemin
- Sourire tout court
- Rire aux éclats
- « Au Clair de la lune » au piano et sur une guitare
- M'amuser sans avoir touché un seul euphorisant
- Parler italien
- Sauter à cloche-pied
- Pipi adossée à un tronc d'arbre (merci jérem)
- Transformer des videos pour les regarder sur l'ipod
- Des pizza de toutes sortes
- Prendre fait et cause pour quelqu'un injustement harcelé
- Relativiser
- M'emporter sans raison
- Jouer les rebelles
- Avoir l'air compétente
- La vaisselle
- Décider que ce soir, ce sera drôle, même quand l'ambiance est vraiment pourrie
- Des fleurs en crochet
- Me concentrer au milieu du bruit
- Les lasagnes
- Apprendre de nouvelles choses
- Faire semblant que ça va
- M'émouvoir
- Procrastiner…
- …mais finir dans les temps quand même
- Changer les couches
- Être à l'écoute
- Couper court
- Avoir envie
- Rencontrer de nouvelles personnes
- Tenter l'aventure
- Des écharpes
- Pleurer
- Être désolée
- La cuisine des fonds de placards
- Rendre service
- Etre de bonne humeur
- Tout casser dans ma vie bien rangée
- La danse des canards
- L'idiote
- Mettre de jolis colliers
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Merci de rester assis jusqu'à l'extinction de la consigne lumineuse
It is the evening of the day
I sit and watch the children play
Smiling faces I can see
But not for me
I sit and watch
As tears go byCe fut insidieux et très lent. Le processus a duré des mois mais peu à peu, sans que je ne m'en aperçoive vraiment ni que cela fût une démarche consciente de ma part, je me suis retrouvée être observatrice de ma propre vie. Le quotidien continuait à s'écouler tranquillement, sans heurts ni peurs. Je croyais vivre la félicité de la routine, c'est comme ça que je m'expliquais cette absence de montagnes russes, alors que j'étais juste de plus en plus loin de tout, d'eux, de vous, de nous. De moi surtout.
J'ai passé beaucoup de temps à étudier à la loupe la vie des autres. Pas envier ou dénigrer, non, regarder attentivement quelle pente suivaient les autres, quels objectifs les tiraient vers demain, quelles peurs les rebutaient. Je m'étonnais souvent de la différence de point de vue et me l'expliquais par le fait que nous étions un peu à part de toute façon puisque nous avions une histoire moins neuve.
J'ai aussi laissé filer moults choses qui me tenaient à coeur, pour lesquelles je continuais jusque-là, contre toute attente, à râler, insister, me battre, argumenter, discuter... Plus tellement envie de me battre soudain, plus tellement envie de perdre des forces dans des argumentations entre sourds, plus tellement envie d'imposer mon point de vue qui ne valait pas forcément mieux que le sien, au fond. J'ai abandonné petit bout par petit bout des morceaux de moi, des morceaux de liberté.
Enfin est venu le temps du silence. Coupure radio. Pas de blabla sur ma vie, aucune râlerie auprès des copains, par moments même, je m'extrayais de l'instant et laissais les autres vivre sans moi. J'ai laissé filer mon essence. Je passai de nombreux dimanches à lire, des soirées entières à regarder l'autre, à vivre à côté sans lui parler. Même les disputes étaient désormais presque mutiques, je ne hurlais pas, j'encaissais puis je partais calmement m'isoler.
Ma vie était désormais parsemée de non-évènements. Elle filait sans que je fasse le moindre geste pour en prendre le contrôle. Mais ce n'était pas grave puisque officiellement, aux yeux de tous, vue de l'extérieur, je menais la vie dont tout le monde rêve. Plus aucun projet à l'horizon, ni à court ni à moyen ni encore moins à long-terme. Rien n'était plus grave. Tout m'indifférait ou presque.
J'étais résignée.
Assise au bord de la route, je m'apprêtais à regarder passer les décisions qui n'étaient pas les miennes et qui pourtant dessineraient mon avenir.Pour qui existais-je encore ? Pas pour moi en tout cas...
It is the evening of the day
I sit and watch the children play
Smiling faces I can see
But not for me
I sit and watch
As tears go by -
Defi Photo
Pour d'horribles raison de rentrage à la maison trop tard (c'est-à-dire après minuit) je n'ai pas pu poster toutes les photo que je souhaitais lors du défi photo auquel j'ai participé.
Alors les voici quand même, juste parce que je vois pas pourquoi je ferais pas la maligne artiste un peu...
A poil(s)70'sComme de l'eau de roche