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  • Contemplative

    Les gouttes d'eau sur la vitre de la voiture quand il pleut. Laquelle va glisser en premier ? Pas toujours celle sur laquelle j'aurais parié. Et mon doigt de suivre, bien au sec, le chemin tracé par ces dégoulinades.

    Le sable qui coule entre mes doigts. Celui beige et parfait d'une plage de la côte basque. Il file, glisse, passe sans bruit ou presque. Et ma main, inlassablement, s'emplit d'une poignée de plus et continue le manège.

    Les gens qui passent dans la rue. Affairés, nonchalants, rieurs, en pleurs. Seuls ou non. Le nez au vent, le téléphone à l'oreille. Flux et reflux d'inconnus teinté parfois de visages familiers.

    Les secondes qui s'égrennent sur la pendule. Numérique ou mécanique. La valse de la trotteuse sur l'horloge de la gare. Le défilé des chiffres sur la montre accrochée à un poignet.

    Les vagues grises ou bleues qui viennent rouler, se briser, mourir, éclabousser. Leur bruit toujours différent mais si caractéristique. La couleur de l'écume, l'odeur des embruns, la forme du rivage.

    L'enfant endormi. Abandonné aux regards indiscrets. Son souffle léger. Ses soupirs imperceptibles. Ses mimiques rêveuses. L'odeur de son sommeil. La musique de sa respiration. 

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    Des heures entières silencieuse et fascinée par ces ballets improvisés.

     

  • Mes moments de grâce ?

    Pour répondre à landrellec la douce, voici mon moment de grâce d'aujourd'hui.

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  • Et une patate chaude pour la 4 !

    Ça ne va pas se voir beaucoup dans le contenu de cette note mais une de mes plus grandes fiertés depuis ma séparation d'avec la personne qui a partagé plus d'un tiers de ma vie, c'est de ne pas repeindre en noir le temps que j'ai passé avec lui et de ne pas être devenue aigrie. Non seulement je ne l'agonie pas d'injures en public (ni en privé finalement) mais en plus, je suis -avec un sourire sincèrement ravi- les élans du cœur du bisounours pétillant ou la description du bonheur faite par la greluchette de l'est.

     

     
    Sur les conseils de Chulie, justement, je vais aujourd'hui reprendre la patate chaude qui a été lancée par ze Tubercule le plus célèbre de la blogobidule. Et une patate chaude, une !

     

     
    Le principe : faire preuve de mauvaise foi et se dire que finalement, son ex était juste qu'un gros nul qui gâchait toute notre libido.
    Je cite Patate : « C'est pas vrai? C'est pas grave: sois injuste, fais ta pioute, tu vas voir, ça défoule!! » (ça, c'est une manière de m'excuser s'il passait par là un jour…)

     

    Peut-être même que du coup, après avoir écrit cette note, je serai juste ravie qu'il n'y ait pas de mamba (invisible or not sorry, trèèès private joke) dans mes parages…

     

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    Alors en 1, je dirais que je regrette vraiment de ne jamais avoir testé le wonderful fauteuil de sa grand-mère. Pas faute d'avoir allusionné lourdement mais non… Trop rattaché à des souvenirs d'enfance pour lui peut-être ?


    En 2, j'annonce que j'aurais aimé qu'il ne m'arrête pas la fois où nous étions seuls dans la salle de cinéma. J'ai traîné ensuite une sorte de monstrueuse frustration pendant toute la fin de la journée.

     


    Pour la n°3, je repense à ces fois où je lui ai indiqué que les oreilles n'étaient pas une zone super érogène pour moi alors qu'il savait très bien que, quelques centimètres plus loin, se trouve Ze place qui me chairdepoule/liquéfie à tous les coups…

     


    Finissons en 4 par un souhait qui, je pense, est lié à la génétique : j'aurais voulu qu'il me dise son désir et pas seulement qu'il me le fasse comprendre. Ca pour la peine, c'est sûrement lié à la longueur de notre histoire mais je trouve que les mots sont également un torride préliminaire qu'on impasse trop souvent…



     

    (Court se cacher en se demandant si elle va arriver à assumer la publication de cette note…)
  • Collègue je t'aime

    Trois dossiers bouclés, une stratégie d'action mise en place pour la journée de réunion demain, de la gestion d'interlocuteur grognon, une conférence téléphonique avec Boston, une journée commencée à 8h58 qui se termine à 20h49.
     
    On bosse comme des malades oui ou non ?
     
     
     
    Petite séance de karaoke pub.
    Moi j'avais dans la tête en boucle la chanson des produits laitiers qui sont nos amis pour la vie, vous vous souvenez ?

    Et elle, elle avait eu une sorte de réminiscence tout droit venue de l'au-delà… Non mais elle m'a quand même chanté et Topps y a plus d'éponge !!

     

    On sait mettre l'ambiance au boulot oui ou non ?

     

     

     

    «  Bon, dis-je en refermant, dépitée, un bouquin de 23 kilos et 6789 pages, ce livre sent définitivement le vomi et ne contient rien…

    -Ah ben c'est bizarre, ça me rappelle quelqu'un !!... Je pense que les livres prennent les caractéristiques du dernier lecteur… »

     


    On aime nos collègues oui ou non ?