Il est très tôt, dans un demi-sommeil, j'entends l'appel à la prière lancé depuis la mosquée toute proche. La voix est très grave, mélodieuse, je me rendors aussitôt avec délices. A mon réveil, je sais que j'ai entendu cet appel et en même temps, je ne m'en souviens que par bribes. Comme d'un rêve dans le rêve, un moment un peu magique. (J'adore ce bruit que je connaissais pas, le son de l'appel à la prière.)
Gastronomie le début : petit-déj au miel d'euphorbe sur crèpes délicieuses "mallaouï"
Le voyauge sensoriel continue et définitivement, c'est mon ouïe qui est la plus sollicitée. Je suis accueillie au bas de la Tour Hassan par la voie chantante d'un homme qui lit le coran. Cette mélopée accompagne totue la visite.
Un peu plus tard, c'est au rythme du bruit ahurissant produit par les dizaines de cigognes que je découvre une vieille nécropole. Satisfaisant ainsi ma sorte de passion pour les cimetuères de toutes cultures.
Gastronomie, ça continue. Hier, on a acheté de quoi faire le traditionnel couscous du vendredi. Il nous attend à la maison. Viiiiite ! Fraises puis thé à la menthe (n°3)
Mon hôte roupille un peu (ouais, je balance) pendant que je parcours le guide, petit plaisir par anticipation...
Gastronomie, le fil rouge : en route pour acheter des gateaux pour le goûter. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît...
Petit détour par la plage. C'est beau, ça sent l'iode, ça mouille les bas de pantalon,
Gastronomie, la fin. Moment de pur orgasme, je découvre la harira, soupe fleurant bon les épices, épaisse et pleine de surprises comme des pois chiiiiches, accompagnée d'un oeuf mollet à la croque cumin et de dattes.
tarte aux pralines roses de chez Lenôtre dégustée sur une plage marocaine...