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  • MailingTwittingList

    Parmi les 12.000 conneries à la minute que je suis capable de faire, j'ai dernièrement adopté avec bonheur l'idée que m'a soumise ma fée.

    Puisque je suis désormais privée de twitter au boulot par quelque moyen que ce soit, il me suffirait de faire un mail dans lequel j'écrirais  les twits qui me passent par la tête et que je les lui envoie. J'en ai parlé à coloc qui a bien rigolé de cette idée

    Le principe est le suivant : je fais un mail de 140 caractères max chaque fois que j'aurais voulu twitter. On ne peut y répondre que par @pseudo et je ne me sens pas obligée de répondre parce que ce n'est pas comme un mail mais comme un twit. Et c'est assez rigolo en fait. Et surtout, ça donne des parties de fou rire quand, dans le même temps, les 2 personnes destinataires m'aident à communiquer avec le monde alors que je suis au boulot :

    - on me RT alors que j'ai pas twitté...

    - et on twitte à ma place à partir de mon compte ouvert sur son iphone...

     

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  • Une formation, pourquoi ?

    Parce que j'ai pas forcément l'air mais oui, je lis tous vos comm' et je réponds en quelque sorte à tous.
    Un jour grain de sel se demandait le " pourquoi / comment / et après ? " de ma formation de cette année.

     

    Alors donc, voila. Commençons par le pourquoi

     

    J'ai demandé il y a 18 mois à suivre une formation. Je voulais m'inscrire en 3ème cycle dans ma spécialité. Non pas pour terminer mes études, c'était déjà fait. Juste par envie. J'ai toujours adoré aller à l'école, étudier, lire les cours, acheter de la papéterie toute neuve... Et il faut bien le dire, après 7 ans passés loin de la fac, ça me manquait un peu. Du coup, j'ai profité de ce que je travaille dans une assez grosse structure et que j'avais de l'ancienneté et zéro heure de formation à mon actif, j'ai demandé à m'inscrire en 3ème cycle pour la rentrée 2008-2009. On m'a dit oui.

    Il n'y avait pas que l'envie d'étudier qui me motivait. Il y avait également le souhait de me mettre un peu à jour, d'élargir mes compétences, de faire le point sur mes ambitions professionnelles. Je ne comptais pas fuir l'entreprise à toute force, en tout cas, pas quand j'ai demandé ma formation.

    C'était là en filigrane quand même bien sûr, mais ma motivation profonde reste tout de même l'envie d'apprendre et d'évoluer.

    J'ai toujours dit lors de mes évalutations professionnelles que ma plus grande ambition était de ne pas m'ennuyer au boulot. Je crois que cette formation avait aussi pour but de m'empêcher de m'enfermer dans une résignation ou un endormissement. Le traitement limite automatique de dossiers déjà vus 100 fois, la mémérisation professionnelle ou le désinvestissement ne passeront pas par moi, il faut que je reste motivée.

    Pour toutes ces raisons, je suis repartie à l'école avec grand plaisir.
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  • J+5

    Ne fait pas encore tout à fait ses nuits

    Mange de manière encore un peu irrégulière

    Sourit parfois aux anges

    Découvre son chez elle

    Ne sait pas encore très bien communiquer
    mais interagit avec son entourage

    A sa manière un peu balbutiante.

     

  • Routine

    J’ai coutume de dire que j’ai une vie sans histoires.

    Quand on me demande si ça va, quoi de neuf, je réponds toujours ou presque « Ça va, la routinette… » Et je le pense, je le ressens comme ça. Ce n’est pas de la cachotterie ou des mystères ni du misérabilisme.

     

    Je vis au jour le jour ou presque, chaque événement est comme un fait divers de plus. Je ne passe pas des heures à mettre en perspective l’histoire de ma vie. Je me torture bien parfois un peu sur le sens que je tente d’y donner ou sur le mystère des erreurs que je répète sans fin. Quelques évènements très importants émaillent même l’année. Mais ensuite ils s’éloignent, deviennent comme désincarnés, se fondent dans un ensemble un peu brouillardeux.

     

    En fait, la plupart du temps, j’additionne tout simplement les journées.

     

    Un peu comme cette manie bloguesque que j’ai de faire des listes de petits bonheurs, je série les événements de ma vie, les classe, les ordonne. Un même évènement peut avoir plusieurs tags bien sûr : acheter du pain peut être taggé quotidien, petit bonheur, miam et fin de journée, par exemple. Cependant, paradoxalement, je ne leur donne pas toujours un ordre d’importance.

    Acheter du pain = me faire larguer = boucler un dossier.

     

    C’est ce qui fait dire à beaucoup que je suis détachée voire je m’enfoutiste. Rien n’est important apparemment. Alors qu’en fait tout l’est.

     

    Et puis, à côté de cette partie visible de l’iceberg, il y a mon état d’esprit latent.

    Celui qui me fait cesser de dormir pour mieux m’étourdir de petites actions quotidiennes et routinières quand je m’aperçois qu’en fait, ma vie est remplie d’évènements bien trop grands pour moi, que je ne peux décemment pas qualifier de routinette justement et dont je ne sais pas trop à qui parler. Ni par où commencer. Trop de directions possibles et de répercussions envisageables. Ou alors peut-être que je m'emballe pour rien et que tout va bien ? Je me sens toute petite, comme face aux rouleaux de l'océan à marée haute.

    Ces rouleaux c'est un peu quitte ou double : je me sens soudain prise de panique ou je joue à saute-mouton. Alors que je sais les gérer depuis toute petite, je sais que si on plonge très profond, l'onde passe au-dessus sans danger, ni risque d'être baladée dans ses tourbillons, me faisant boire la tasse.

     

    C'est ça, il faut que je revienne aux fondamentaux. Il faut que je trouve un moyen de canaliser tout ce flux d'idées et d'informations.

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