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  • Et un jour...

    Et un jour, les mots qui sortaient de ta bouche étaient si violents que j'ai préféré mourir à l'intérieur pour ne pas les comprendre. Comme si je me mettais en stand by le temps d'être assez forte pour faire face aux conséquences de ce que tu me disais.

    Ne pas t'offrir mes larmes, garder ce sourire ironique sur mes lèvres. Ne pas te montrer le pouvoir que tu as sur moi. Ne pas te donner la satisfaction d'avoir tout gagné.

     

    Et un jour, le même mais plus tard, les mots ont fait leur chemin et ont touché leur but. C'est alors que les vannes se sont ouvertes, les larmes ont commencé à couler, sans sembler pouvoir s'arrêter. Pour la première fois de ma vie, je n'étais pas capable de les contrôler. Des larmes même au boulot, moi qui les gère normalement si bien…

     

    Et un jour, ça a fait 3 jours entiers que je pleurais sans presque discontinuer. J'avais retrouvé cette sensation oubliée depuis fort longtemps d'être épuisée par ses propres larmes. S'endormir les joues encore humides de tout le chagrin que je laissais couler, s'éveiller les cils collés par le sel contenu dans l'eau de mon désespoir. Et soudain, sans raison, les larmes se sont arrêtées. Il était 17h30.

     

    Et un jour, ça a fait un mois que je n'avais plus pleuré. Non que l'affliction se soit estompée, juste que j'étais désormais capable de ne plus la montrer. Je me contentais de cette douleur au niveau du sternum qui me disait très souvent que la blessure n'était pas guérie. Alors ma surprise fut immense quand les larmes coulèrent sans prévenir alors que je cherchais un tournevis. Des larmes silencieuse et sans hoquet, comme une opération de délestage ponctuel pour éviter la rupture du barrage.

     

    Et un jour, mon téléphone a sonné. Et c'était toi bien sûr. Comment as-tu su que je pensais si fort à toi à cet instant là ? Je venais de calmer ma 1ère crise de larme depuis 4 semaines et voila que tu étais là. Comme la cruche que je sais si bien être parfois/souvent, j'ai fait comme si de rien n'était. Je t'ai laissé me garder au téléphone une heure ou presque. A se dire rien de spécial que des banalités. Et la douleur a repris de plus belle.

     

    Et un jour, tu m'as interpellée dans la rue. Je ne t'avais même pas vu. Qu'est-ce qui t'a donc poussé à m'arrêter ? Quel intérêt de remuer le couteau dans la plaie ? Surtout pour avoir cette discussion sans intérêt… Et les nuits écourtées ont recommencé.

     


  • Odieux

    Adj.
    du latin odium (haine)
    - Qui provoque la haine, l'indignation
    - Pénible

    En ce moment, c'est mon mot.

    Il sonne bien je trouve. Il fait insultant tout en étant dans un joli registre de langage, presque élégant. En plus, il est beau : on dirait un peu une incantation pour faire dégager ce vilain importun qui nous porte sur les nerfs..."ô Dieu !" Bref, ces derniers temps c'est mon outil préféré pour qualifier à peu près tout ce qui me paraît plus ou moins désagréable.

    Au départ, je l'ai utilisé pour moi. Pour qualifier mon comportement en ces temps de fatigue extrême. (y a du progrès, d'habitude je dis que je suis une vraie connasse !) Et puis il s'est installé et en 3 semaines, il a pris une place tout à fait à part. Je le dis 36 fois par heure. Tout et tout le monde est odieux. O-DIEUX !! Je l'adore...

    Surtout, bien penser à appuyer sur le mot lorsqu'on l'utilise. Ca fait encore plus choquée. A mon sens, la juste utilisation de ce mot doit être emphatique !

    Je suis odieuse tellement je suis fatiguée.
    Oh mais non... la pauvre... mais c'est tout à fait odieux ce comportement !!
    Il a fallu laisser tomber la discussion, il était tout simplement o-dieux.

  • Je voudrais mamaman

    Et toutes les promesses qui vont avec.

    Là.

    Immédiatement.

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  • N'imp'

    Bon cette fois-ci c'est la bonne, je vais prendre mon souffle et demander à ma cop si elle m'accueille une dizaine de jours au soleil de l'autre côté de la méditerranée : je veux des vacances pas pareilles ET la voir enfin !

    Je dis merci à la cantoche pour le retour de la clémentine depuis jeudi (un mois qu'on avait que des clemenvillas, j'étais obligée de manger des yaourts ou des kiwis pour vous dire combien ma vie est difficile) car je vous rappelle que je hais les Clé...llas !

    Il me semble que les semaines à venir vont être fortes en non-vie et inintéressanterie et "j'ai pas le temps de faire grand chose" donc ben je crois qu'on va pas forcément se lire super souvent. Je dis ça juste pour éviter les suicides collectifs devant mon absence bloguesque...

    Et aussi, j'annonce que dans 8 notes, ce sera la numéro 600. Comme la dernière fois que j'ai passé la centaine je vous demande : à quel sujet ou dans quelle catégorie je la fais, cette note ?

     

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