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  • Le 15 juillet, au bureau

    Une arrivée à l'heure, pour la première fois depuis 2 mois environ.

    Une jeune femme pieds nus dans les couloirs.

    Un apéro au champagne dans le bureau du fond.

    Un atelier "comment refermer cette bouteille de champ' maintenant qu'elle est ouverte et pas finie ?"

    Une enquête sur la plausible grossesse de collègue qui n'a pas touché au champagne.

    Un bonjour extorqué à la 3ème tentative au nouveau stagiaire.

    Un sharkie en mode glandouille qui a bien cramé à Trouville le week-end dernier.

    Une mise à jour Feux de l'Amour.

    Une jolie gaffe de mezze toute cotonnade/vacances qui se fout éperdument du sort de ses ouailles.

    Une direction désertée par 2/3 des personnes.

    Une réflexion intense sur la hauteur des talons que je dois mettre ce soir.

     

    Voici tous les twit que j'ai pas pu faire puisque j'entame aujourd'hui mon 3ème jour ouvré sans twitter au boulot ! Faut que j'achète un iphone ou un truc du genre : je pourrais faire sans mais j'ai pas envie de me sevrer de twitter en fait.



  • Consignes

    Dans le métro, les règles de bonne conduite sont expliquées grâce à de chouettes affichettes colorées

    consignes.jpg

    Vraiment, ça donne envie d'obéir.

    Surtout le bonhomme orange, là... Approchons :

    consignes2.jpg
  • Nous traversons actuellement une zone de turbulences

    There's a look on [my] face I would like to knock out
    Can't believe [I was] once just like anyone else


    Ce silence, même si on a laissé entendre un jour qu'il ne suffisait pas en soi à être considéré comme un signal, aurait pourtant dû allumer une sorte d'énorme lampe rouge quelque part. Le calme profond, le mutisme, l'indifférence, ça me ressembl(ait)e très peu. La guerre des nerfs -même si je suis suffisament têtue pour ne pas la perdre quand on me la déclare- très peu pour moi.

    Et puis soudain, tout s'est mis à devenir flou. Ca a commencé à devenir très compliqué dans ma tête. J'avais mal au ventre tout le temps de tous les jours. Comme si je passais en permance des partiels.

    J'ai continué à me désinvestir sans vouloir me rendre compte que les turbulences avaient commencé depuis un moment déjà. A coup de phrases assassines, de jemenfoutisme permanent, de mise au placard de ma vie sociale. Il y a eu plein plein de signaux pourtant :
    - des phrases prémonitoires "je ne sais pas ce que tu peux faire mais trouve parce que je sens que ça va être notre dernier anniversaire ensemble",
    - des appels à l'aide pas même déguisés "C'est horrible, maman, j'ai l'impression de faire du surplace, que plus jamais rien ne changera."
    - des menaces de départ avec valise à la clef,
    - des projets abandonnés,
    - des crises de larmes inexplicables sous la douche.
    J'étais triste en permanence, je souriais d'un air absent et je ne me plaignais plus surtout, parce que personne ne comprenait mon mal-être. On me voyait capricieuse : j'avais une vie de rêve. Un couple stable, un homme qui chérissait jusqu'au sol que je foulais, un chat, un travail, un appart', une famille, une relativement bonne santé. Il fallait que je sois raisonnable.

    Rai-so-nnable.

    Ne décevoir personne, ne pas créer de vagues, ne pas inquiéter mes parents, ne pas faire de peine à cet homme qui partageait mon quotidien : être raisonnable. Ce n'était pas si pire, je n'avais pas si mal, il y avait plus malheureuse que moi. Alors j'ai obéi à cette injonction sociale. Je m'éteignais, je disparaissais, y compris physiquement. J'ai commencé à perdre du poids sans raison petit à petit, à rire moins souvent et moins fort.

    Si certains des plus proches ont laissé filer, ça a mis la puce à l'oreille d'autres.
    J'ai été sauvée par 2 phrases très précisément.
    Je dois ma vie, au sens littéral du terme, à 2 personnes. Un 12 et un 18 février. Une phrase chacune. "Je sais pas où tu es en ce moment baci, mais tu n'es pas parmi nous, il est temps que tu fasses quelque chose, là." et "Si tu as besoin, quel que soit le moment, la maison est ouverte."

    Et moi ?

    Pour moi, l'alarme s'est mise en route très très fort quand j'ai menti pour la 2ème fois depuis 13 ans que je le connaissais. La 1ère depuis que nous étions ensemble. Un mensonge débile, qui ne sert à rien, qui ne trahit personne. Un mensonge qui montrait juste à quel point de déni de moi-même j'en étais arrivée : j'avais juste envie de rentrer toute seule tranquillement, à pieds. Alors j'ai menti, j'ai dit qu'une copine m'accompagnait, que je ne risquais rien. Je serais parvenue à mes fins sans mentir, bien sûr, mais il aurait fallu se disputer. Ce que je vivais jusque là comme un compromis est soudain devenu un sacrifice.

    Un soir, j'ai décidé que désormais, la personne qui allait compter, c'était moi. Que peut-être que j'avais le droit d'exister, de dire merde à toutes ces obligations que moi seule m'obligeais à respecter ? Il était temps de tout envoyer balader et de prendre ce ticket qui me faisait si peur : celui pour l'entrée des montagnes russes.
    Fuck. Let's give it a try...

     

     

    Pray to God I think of a nice thing to say
    But I don't think I can so fuck you anyway


  • 12.32

    C'est la transe.

    assez bien.jpg

    Pour fêter ça, je pars faire la sieste.

    Je suis lessivée par tout ce stress depuis 1 an, mes chéris.