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  • Perte de consistance

    J'ai chèrement, très chèrement, payé mon indépendance. Mon autonomie plutôt. Mon individualité même.

    Elle m'a coûté des amis, des crises de doute, des rêves, des projets, des larmes et du temps. Beaucoup de temps.
    Il va de soi que je ne peux demander aux gens qu'ils me respectent sous prétexte que j'en vaille la peine, je peux faire en sorte de ne pas les laisser me prendre par les pieds pour me tirer en arrière.
    Oui, j'existe et non, je ne vous autorise plus à me nier.

    Si je n'ai aucun problème avec les dynamiques de groupe, je crois désormais qu'il faut en respecter les composantes. Surtout quand le groupe est composé de peu d'entités. Le fait que je sois en couple ne me fera pas disparaître en tant qu'individu, le fait que je vive en colocation ne me transforme pas en une entité nouvelle dont chaque élément est dissout dans le tout, le fait que je sois membre d'une famille nombreuse ne me réduit pas à cette réalité.
    Aussi fusionnelles ces relations puissent-elles être.

    Alors qu'elles partent probablement d'un bon sentiment, les invitations par personne interposée "Y a bidule qui m'a dit de te faire savoir qu'il aimerait bien que tu viennes passer le week-end chez lui le mois prochain" ne sont pas pour autant acceptables au regard des principes qui sont les miens.
    J'existe, j'ai des coordonnées postales/téléphones/informatiques, on peut donc me faire savoir directement que l'on souhaite me voir. Or, il semble que de plus en plus, les gens se dispensent de me parler en faisant passer leurs messages par des membres de mon entourage. Ceci n'est pas un mode de relation respectueux ni acceptable de mon point de vue.


    Désormais, je considère donc que toute invitation faite par l'entremise d'un tiers ne m'a pas été transmise.
  • Paresse

    J'obéis tou-jours à Ingrid. C'est comme ça, c'est une règle.

    Donc là, elle m'a annoncé que j'allais devoir illutrer les 7 péchés capitaux en musique. Un par semaine. Ben malgré mon absence d'internet à la maison, les problèmes pour trouver une version de la chanson que je voulais, j'ai obéi !

     

    Cette semaine, la paresse.
    Et aussitôt, j'ai pensé à Pink Martini. Le rythme un peu lancinant, les paroles, tout me fait penser à la paresse. On dirait une version glam et chic de moi quand j'ai la flemme. " Je ne veux pas travailler... " chante-t-elle. Comme je la comprends...