Dimanche matin. Je me réveille très patraque. Au point que j'annule mon dimanche avec mon lumineux filleul.
Je me lève, moyen bien, croise the colocs en train de se préparer pour un ciné. Coloquette fait la maman poule inquiète et m'installe sur le canapé. Elle branche juste à côté de ma tête mon ordinateur, au cas où... Je sombre et me réveille 3 heures pus tard. Je décide d'aller me doucher pour m'éclaircir les idées. Je prends quand même une précaution : j'emporte mon téléphone avec moi dans la salle de bain juste en cas de pépin.
Ca se corse assez vite vu que ma vue ne se désembrume pas voire s'obscurcit assez vite. Eclair de génie, j'ai pas assez mangé encore, faut que j'aille sans plus attendre prendre un shot de sucre pur. Direction la cuisine. Mais il faut se rendre à l'évidence, il est plus urgent de se rallonger que de manger.
Me voila donc échouée sur le canapé, n'osant plus bouger de peur de m'évanouir et de rester là en attendant le retour de the colocs.
Outre mes coloc au ciné pas trop loin, il y a dans ma rue 3 voisins que je peux appeler à la rescousse pour un sauvetage urgent. Allez hop, pas de chichi, apprends à reconnaître quand tu es en position de demander de l'aide.
...
Oh merde où est le téléphone ?
...
Resté dans la salle de bain.
Ok. Je panique.
Vraiment.
Je vais pas rester là en attendant que reviennent des gens. Faut que je contacte quelqu'un. Tant pis, je tente de me lever. Ah non, très mauvaise idée. Réflexion intense, que faire ?
Allumer l'ordi et voir qui est connecté sur gtalk pour demander de l'aide. Genre bidule qui connaît coloc et l'appelle pour moi ? Ou truc, qui connaîtrait voisine et qui l'appelle ?
Ca va être encore plus simple que je ne le craignais : Bingo, y a voisine qui est connectée en fait. Appel à l'aide puis arrivée en 5 minutes chrono puis prise en charge puis passage de relais aux colocs.
Magie de ne plus se sentir seule.