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Ba, bla bla - Page 7

  • 1er impromptu

    Pour ma première tentative de rédaction en suivant les règles posées par les impromptus littéraire, la contrainte était la suivante :
    commencer le texte par : " Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage "

     

    Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage, vite, s’en aller, fuir plutôt.

    Dans le noir, à tâtons, encore mal réveillé, il a tenté de deviner au toucher à qui appartenait cette chaussette ou ce bout de tissu froissé. Il a hésité devant la porte de la salle de bain, failli flancher lorsqu’il a effleuré des cheveux en bataille en récupérant sa montre.

    La porte s’est ouverte sans grincer pour une fois. Peut-être un signe qu’il ne s’était pas du tout passé ce qu’il imaginait. Qu’il n’était pas là où il pensait avoir passé la moitié de la nuit.

    Dans le noir, à tâtons, très bien réveillé désormais, il a fait ces gestes automatiques du retour chez soi après une journée bien remplie. Il s’est couché sans bruit pour ne pas éveiller la forme assoupie qu’il devinait dans la pénombre.

    Ce soir, pendant la fête d’anniversaire de son meilleur ami, un peu ivre, un peu fatigué, il n’avait pas tourné la tête quand on l’avait tiré par la main pour l’emmener vers la chambre, loin de la pièce sombre où tout le monde dansait et riait.

    Dans le noir, à tâtons, il avait empêché, d’un non presque murmuré, que la lumière se fit. Il s’est laissé faire au début. Mais pas longtemps. Il a vite voulu prendre une part active.

    Couché à côté de sa femme, les yeux ouverts, il sait pourtant que toute cette obscurité n’aura servi à rien : l’erreur avait un visage. Celui de son meilleur ami.

  • Motus ?

    Rha lala je suis bien emmerdée.

    J'imaginais que ça ne m'arriverait jamais un truc pareil.

    Mais en fait, si, voila, nous y sommes : je suis arrivée au jour où j'ai envie d'écrire sur plein plein de choses, notamment des anecdotes hilarantes sur fond de loose atomique de ma part et de celle parfois de certains membres de mon entourage au sens très très large mais où je peux pas.

    Même en changeant les noms, même en romançant comme je le fais toujours, je ne pourrai pas les raconter sans que tout le monde ou presque sache de quoi il est question et quand et où et qui.

    Or, c'est pas du tout dans cet esprit que j'écris. C'est donc fort ennuyeux cette situation...
    Bon, je me retire dans mon bureau pour tenter de trouver la solution de contournement !

     

     


  • Tolérance Zéro

    Je ne m'aime pas suffisament pour me parer de millions de vertus, je sais toutefois me reconnaître quelques qualités. Parmi celles-ci, je dirais qu'il y a la tolérance. La compréhension de ce qu'est l'autre même si c'est parfaitement antinomique avec ce que je suis profondément.
    Il me semble que dans l'ensemble, si je suis une vraie pipelette capable de me moquer gentiment mais pas d'attaquer en règle, je suis vraiment capable d'accepter que mes amis soient complètement différents de moi. Je ne les aime pas parce que ou malgré le fait qu'ils sont différents mais je les aime comme ils sont c'est tout.

    - Il ne me viendrait pas à l'esprit de courir un marathon ou de faire du sport 5 jours par semaine, est-ce que je regarde mes amis comme des détraqués pour autant ?
    - Je suis plutôt du genre pas du tout encline à aimer être ivre pour m'éclater, savoir que mes potes ne savent pas où ils habitent certains soirs quand je les quitte ne m'empêche pas de les revoir.
    - Si un jour j'ai des enfants, je sais que je n'aurai pas envie de les allaiter trop longtemps, est-ce que je suis choquée de savoir que pour certaines amies, il s'agit là de plus que d'un simple geste alimentaire ?
    - Je ne crois pas en Dieu, j'ai peu de respect pour les instances cléricales et pourtant parmi mes amis se trouvent des personnes croyantes et pratiquantes avec qui j'ai des discussions trèscalmes et constructives.

    Eh bien ce qui me peine, c'est que parfois, je me prends des remarques tout à fait malaimables sous prétexte que mon mode de vie n'est pas celui de mon entourage : lire la presse people, avoir la télé, regarder la nouvelle star (ou pire, regarder TF1), ne pas être saoule, aimer Lorie, ne pas détester les américains... C'est NUL ! C'est POURRI ! C'est de la MERDE !
    Alors j'entends déjà claironner les : "mais tu t'en fous, assume ce que tu es, tu les emmerdes."
    Oui, j'entends bien.
    Mais.

    A la 30.000ème fois, ou alors les jours de fatigue, se prendre ce style de remarque, ça m'agresse. Au sens 1er du terme. Sincèrement, je trouve ce type d'attitude violent.

    Et vous savez ce qui me heurte le plus ? C'est que les gens qui me jugent le plus vsystématiquement sont en fait ceux qui s'élèvent le plus fort contre tous ces bien-pensants arriérés. Je n'ai pas la patience ou les bons mots pour argumenter alors je me tais la plupart du temps mais j'aimerais être en mesure de leur montrer le paradoxe absolu de leur attitude à mon égard...

  • 2008 ce fut...

    Amalfi
    Baltimore
    Bruxelles
    Deauville
    Feins
    Lille
    Londres
    Lyon
    Nantes
    Naples
    Nice
    Paris
    Pompei
    Saint Malo
    Toulouse
    Washington

     

    Des barbecues dans mon leur jardin, des apéros sur le pont, des piques-niques sous le soleil d'automne, des déjeuners en terrasse institutionnalisés, des brunchs avec des stars, des dîners de poissons dans la cheminée, du thé au hammam...

     

    Barth
    Didier Super
    Sophie Delila
    Camille
    Flogging Molly
    Melissa Laveau

     

    Pourquoi j'ai mangé mon père
    Sans mentir
    Les poissons ne meurent pas d'apnée
    A la recherche de Mr Castang, 2 fois
    Dom Quichotte

     

    Des musées tout plein tout plein. Parce que ceux de Washington sont presque tous gratuits, et que ma carte du Louvre arrivait à échéance, et que je n'avais jamais vu Orsay, et que l'expo sur le design et sur la Chine me faisaient de l'oeil, et que le musée archéologique de Naples est censé être fabuleux, et que la coupole du Britishn museum me plaît...



    Chercher le vent pour l'émotion de cette quête qui me parle
    Boomsday pour les fous rires de cette histoire folle
    Les Falsificateurs pour le côté jouissif du délire de l'auteur

     

    Des larmes incoercibles, des hurlements au bureau, des raccrochages au nez, des confidences trop longtemps réprimées, des papillons dans le ventre, du respect pour moi-même, des rencontres lumineuses, de l'amour plus que je n'en mérite probablement mais je prends tout quand même !


    La lumière dans les rues froides de décembre, les hommes qui passent (maman...) , le web 2.0 aura ma peau, mon adorable filleul têtu, un anniversaire aux lasagnes en famille, la (dernière ?) rentrée universitaire, ma fée so close même far, un rythme de vie nouveau, la paix avec moi.


    Lyon.jpg


    moi en plus pareille désormais.