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Ba, bla bla - Page 6

  • Take it easy baby, take it as it comes

    J'ai un peu la trouillasse.

    Un peu peur de me faire mener par la vie plus que je ne mène ma vie. Rien de dramatique bien sûr. Cette impression tenace est probalement liée au fait que je n'ai pas le contrôle de tout, pour une fois.

    Quand même. Ce soir, en regardant le travail non accompli en 2 heures de casse-tête sur le comment je démonte mes meuble, est-ce que je jette ces trucs ou non, où est-passé mon jean, il serait pas un peu lourd ce carton ? eh bien je me suis sentie perdue. C'est la fin de ma vie d'avant, je le sens bien. La fin pour de vrai. Et j'ai pas envie, je préfère que ce soit tout pareil et que ça avance pas.

    Je refuse de me poser des questions et SURTOUT d'y répondre.

    (ceci est une des 12.528 notes pseudo-existentielles que vous allez devoir subir ces prochains mois, je le crains... c'est le 2ème effet kiss cool de l'année pleine de trucs perso/pro qu'il faut que je digère)

     

  • Dodo

    Je souffre d'un grave dédoublement de personnalité ces derniers temps : en toute conscience, je sais que je devrais dormir. Je me le dis limite à voix haute, là, et en écrivant cette note je souris même du ridicule de mon attitude. C'est pas une heure pour écrire sur son blog...

     

    Et pourtant tant pis : je lis, regarde des redif à la télé, fais des tests sur Facebook, vide mon appareil photo, étends mon linge...

    Dingue le nombre de trucs que je trouve à faire à 3 heures du matin quand je décide que je veux pas dormir. Je ne baille même pas, je n'ai pas mal aux yeux, je suis pas fatiguée en plus !

    Bon allez, j'éteins tout, je me lève demain fin dans 4h plutôt (20ème incantation, peut-être la bonne ?)

  • Brève de café

    Je suis au café, debout autour d'une petite table ronde, en train de boire mon café post déj avec 2 copines. On a fini nos tasses, on papote un peu, y a du monde mais rien de fou non plus.

    Deux mecs costardés débarquent, l'un d'entre eux pose direct sa tasse sur la table et nous demande :

    "Ca ne vous ennuie pas si on vous prend un petit morceau de table ? Continuez à discuter, on ne vous dérange pas...
    - Non, non, je vous en prie installez-vous, dis-je. Puis me tourne vers mes amies et demande : De toute façon, on y va, non ?
    - Oh mais on ne voulait pas vous chasser... indique t-il d'un air (faussement) désolé.
    - Mais si, un petit peu en fait... mais ce n'est pas grave vous voyez, c'est déjà fait, lancè-je en guise de conclusion avec un sourire."

     

    Il m'a regardée d'un air interloqué et j'ai eu envie de lui demander pourquoi il faisait le choqué alors que je ne faisais que relater les faits.

    1- Mais mon pépère, si vraiment tu voulais la place, tu pouvais pas la demander clairement ? Genre "excusez-moi, je vois que vous avez fini et y a pas de place à l'extérieur, ça vous ennuie de nous laisser votre place ?"

    2- Si comme tu le fais croire, tu ne souhaitais pas nous chasser ou nous déranger, que viens-tu faire dans mon espace, collé à mon bras, sur une table tout juste assez grande pour 3 alors qu'on discute paisiblement ?


    Le pire je crois, c'est que je suis intimement convaincue qu'il m'a trouvée bien plus agressive que lui.


  • A la belle étoile

    Alors donc, ainsi qu'abordé très rapidement il y a quelques temps, j'ai dormi à la belle étoile pour la première fois. Oui, je vous entends, il était temps...
    J'ai déjà dormi sous la tente, bien sûr. Mais ce n'est pas la même chose parce que si fine soit-elle, la toile de tente crée une impression de maison, de lieu qui protège. Or, le sommeil est tout de même un moment où on s'abandonne complètement.

    J'ai décidé soudain que je ne voulais pas dormir à l'intérieur, qu'il était plus logique et plus naturel de rester dehors.
    Dont acte.

    Posée sous les grands pins dont les cimes se balancent lentement dans le vent,les yeux grands ouverts sur l'obscurité. Je distinguais à peine le noir du ciel de celui un peu moins profond des branches.
    J'ai tenté de capturer cet instant de nuit mais je n'ai pas réussi. Chaque jour, de mon lit improvisé, j'ai ouvert les yeux sur ça :

    ciel.jpg



    Chaque soir, je me glissais sous une montagne de couverture. Très vite, le bout du nez et les pommettes étaient glacées parce que les soirées sont vraiment fraîches dans le coin au printemps.

    Surtout, le bruit apaisant et magique des vagues puissantes de l'océan atlantique me berçait. Un des bruits que j'aime le plus. Rien à voir avec le ressac plus discret de la Méditerranée, la rumeur de l'atlantique est juste indescriptible.

    On ne peut pas dire que je me sois endormie tout à fait rassurée, je me suis même réveillée juste avant l'aube, le coeur battant parce qu'un grattement que je ne reconnaissais pas semblait se rapprocher de moi. Une fois que j'ai osé ouvrir un oeil, j'ai vu qu'il s'agissait juste d'un oiseau...

    Qu'importe, se réveiller avec la lumière du jour puis s'enfouir sous les couvertures pour voler encore quelques heures. Ecouter le murmure de la nature même quand on est si proche de la civilisation, c'est magique.